D'après le peu de renseignements disponibles sur ce projet ultra-secret, le développement de trois versions de ce missile de croisière fut autorisé le [1]. La version stratégique Meterorit-M aurait dû être déployée à partir des sous-marins du projet 667M (code OTAN : classe Yankee)[1], dotés de 12 lanceurs par bâtiment. La version aéroportée Meteorit-A, désignée par l'OTANAS-19 « Koala »[2], aurait été lancée par les bombardiers Tupoklev Tu-95MS, Tu-95MS6 ou Tu-95MS16[1]. La version basée à terre fut désignée Meteorit-N, désignée par l'OTAN SS-N-24 « Scorpion ». Le missile fut aussi quelquefois désigné par le nom de code de Grom. Le premier tir de tests, effectué le , fut un échec, comme les trois autres qui suivirent. Le premier tir réussi n'eut lieu que le . Le premier lancement depuis un sous-marin[Lequel ?] fut effectué le , depuis la mer de Barents[1].
La conception de ce missile était un projet extrêmement ambitieux, car le but de ce projet était de construire un missile supersonique. D'une masse d'environ 15 tonnes, il devait voler à une vitesse comprise entre Mach 2,5 et 3,0 à une altitude de 20 000 m, sur un trajet de 3 000 km[1].
Il devait être équipé d'une ogive nucléaire dont la puissance est estimée par certains sites à 1 MT et son guidage était assuré par une plateforme inertielle, assistée de mises à jour par une liaison de données[1].