Ces divisions suivent des considérations administratives et territoriales plutôt que proprement linguistiques : sur le terrain, les isoglosses entre dialectes ne coïncident pas avec les frontières administratives[2].
Écriture
Historiquement, le komi s'est d'abord écrit avec l'ancien alphabet permien, créé au XIVe siècle par l'évêque missionnaire Saint Étienne de Perm pour évangéliser les Komis, notamment pour transcrire en leur langue les Écritures. Cet alphabet tomba plus tard en désuétude et fut remplacé par l'alphabet cyrillique.
Le komi-iazva, récemment standardisé, a un alphabet un peu différent, adapté à son système vocalique. Il utilise les lettres Ө pour /ø/ et Ӱ pour /y/, n'emploie pas la lettre І et recourt au digramme дч[4].
А а
Б б
В в
Г г
Д д
Е е
Ё ё
Ж ж
З з
И и
Й й
К к
Л л
М м
Н н
О о
Ө ө
Ӧ ӧ
П п
Р р
С с
Т т
У у
Ӱ ӱ
Ф ф
Х х
Ц ц
Ч ч
Ш ш
Щ щ
Ъ ъ
Ы ы
Ь ь
Э э
Ю ю
Я я
Notes et références
↑63 100 pour le komi-permiak et 156 000 pour le komi-zyriène, selon les chiffres du recensement russe de 2010, cités par :