Son premier directeur de la publication (1995-2003) est Éric Chalmel[3], dessinateur de presse sous le pseudonyme de Frap.
C'est l'un des tout premiers journaux locaux satiriques, qui applique les méthodes et le style du Canard enchaîné à une échelle locale[4].
Il est édité à 3 300 exemplaires, à raison de six à huit numéros chaque année depuis 1996[5] sur papier recyclé. Les textes sont publiés sous copyleft.
Dès 1997, Georges Courtois y signe des comptes-rendus d'audiences judiciaires sous la rubrique « Courtoisie de Palais »[6],[7].
Son directeur de publication est, depuis 2003, Nicolas de La Casinière[8], journaliste et dessinateur qui participe aussi au journal satirique Zélium[9].
Ses bénéfices étaient entièrement bus dans des « Fêtes à Lulu » ouvertes à ses lecteurs[10].
Selon L'Express (2000), « La Lettre à Lulu, « irrégulomadaire » satirique dont les Nantais s'arrachent les plus de 3 000 exemplaires à chaque parution, représente un véritable cauchemar pour la classe politique locale et tous les pouvoirs en général »[11].
Sources
Martin Brésis, « Du Ravi au Postillon : portraits de journaux locaux irrévérencieux », Les Inrocks, (lire en ligne).
Jean-Claude Renard, « Le pluralisme contre-attaque ! », Politis, (lire en ligne).
↑Benjamin Ferron, La presse alternative locale en France. Un espace de contestation des représentations et normes instituées du système de pouvoir local, Mémoire de recherche dans le cadre du DEA Action publique et territoires en Europe, Institut d'études politiques de Rennes, 2003-2004, page 151.
↑Magali Grandet, Stéphane Pajot, Dominique Sagot-Duvauroux, Gérôme Guibert, Nantes la belle éveillée, Le pari de la culture, De L'attribut Eds, 2010, lire en ligne.
↑« Un journal satirique nantais poursuivi pour refus du droit de réponse », Stratégies, (lire en ligne).
↑Richard de Vendeuil, Chloé Delahaye, « Presse : Petites plumes pointues », L'Express, (lire en ligne).