Comme pour la toile de son époux, Philippe III, la participation de l’atelier de Vélasquez pour cette toile est importante. Velasquez repeignit avec des touches séparées le harnais du cheval, initialement très détaillistes. La même fluidité du tracé s'observe pour la tête de la reine, mais la crinière et certaines zones du paysage furent retouchées et masquèrent des éléments peints avec une grande liberté et qui étaient peut être de la main de Vélasquez. Postérieurement, peut-être au XVIIIe siècle, deux bandes latérales durent ajoutées. Ces ajouts très visibles furent supprimés en 2011 lors de la restauration générale de l'œuvre.
Le cheval est représenté alors qu'il marche. Il regarde vers la gauche afin que l'œuvre soit symétrique avec celle de son époux qui regarde vers la droite.
Les chevaux de Vélasquez sont inspirés des chevaux ibériques, fougueux et brillants, et de chevaux résistants aux formes lourdes.
Postérité
Dans sa série de gravures d'après Vélasquez, Francisco de Goya a effectué une copie de La Reine Marguerite d'Autriche à cheval intitulée Marguerite d'Autriche. Reine d'Espagne, épouse de Philippe III (1778, eau-forte)[1].
Notes et références
↑Goya graveur : exposition, Paris, Petit Palais, 13 mars-8 juin 2008, Paris, Paris Musées, Petit Palais, , 350 p. (ISBN978-2-7596-0037-3), p. 185.
(es) Julián Gállego, Velázquez. Catálogo Museo del Prado. Exposición enero-marzo 1990, Madrid, Madrid: Museo del Prado, , 467 p. (ISBN84-87317-01-4), « Catálogo »
Carmen Garrido Pérez, Velázquez, técnica y evolución, Madrid: Museo del Prado, (ISBN84-87317-16-2)