Georges Brassens écrit et compose cette chanson nostalgique de « liturgie à la Brassens » sous forme d'ode ou de poème en vers de 4 pieds[4], sur des airs de java et de valse musette de guinguetteparisienne, en mémoire et hommage au vieux Léon, parti dans l'Au-delà (son ami accordéonistede rue du quartier du Montparnasse[5] , ancien quartier d'artistes, près de l’impasse Florimont, où Brassens vécut de nombreuses années de vie de bohème au début de sa carrière[6]) « Y'a tout à l'heure, quinze ans d'malheur, mon vieux Léon, que tu es parti, au paradis, d'l'accordéon, parti bon train, voir si l'bastrin-, gue et la java, avaient gardé, droit de cité, chez Jéhovah... Quel temps fait-il, chez les gentils, de l'au-delà, les musiciens, ont-ils enfin, trouvé le la, et le p'tit bleu, est-ce que ça n'le, rend pas meilleur, d'être servi, au sein des vignes du Seigneur... Et si l'bon Dieu, aime tant soit peu, l'accordéon, au firmament, tu t'plais sûr'ment, mon vieux Léon... »[7].