En 1988 est créée sa première chorégraphie, U should have left the light on.
De 1989 à 1991, il participe aux créations de Daniel Larrieu avec la compagnie Astrakan.
En 1992, il fonde la compagnie MéMé BaNjO avec Prière de tenir la main courante, présenté au Festival international de danse de Cannes. Il conçoit par la suite plus de quatre vingts pièces pour une trentaine de compagnies françaises et internationales.
Avec MéMé BaNjO, son travail de création et de sensibilisation s’articule à partir de résidences sur différents territoires[1]. On retient en particulier sa résidence à l'Opéra de Saint-Étienne (1998-2002), puis à la Maison de la musique de Nanterre (2005-2008), à l’Opéra de Massy[2] (2010-2013), au Centre des arts d’Enghien-les-Bains[3],[4] (2013-2016), à Villetaneuse[5] et Pierrefitte-sur-Seine (2015-2018). En 2019, la compagnie travaille à la Mission Danse de Saint-Quentin-en-Yvelines, à la Commanderie des Templiers à Élancourt, et au Conservatoire à rayonnement départemental d’Argenteuil.
Dès 1988, Lionel Hoche a également entamé un travail de recherche plastique (sculptures, détournements d'objets) et conçoit depuis 1992 la scénographie de ses chorégraphies[6].
Créations
Œuvres personnelles
Il signe de nombreuses chorégraphies pour des compagnies de répertoire et des ballets internationaux, comme le Nederlands Dans Theater dont il a longtemps été un des interprètes, avec U should have left the light on (1988, Nederlands Dans Theater II, Companhia de Dança de Lisbonne, Compagnie Nomades, Ballet de l’Opéra de Rome), Coming Up Roses (1990, Nederlands Dans Theater II), Assolo in Caso di Urgenza (1991, Ballet de l'Opéra de Rome), Blancs d'y voir (1992, Nederlands Dans Theater II, Batsheva Dance Company), Barbarously Yours (1993, Ballet national de Finlande), Vague à l'âme (1994, Nederlands Dans Theater III), Serendipity (1994, Ballet de l'Opéra de Zurich), Folie d'Espagne (1994, Compagnie nationale de danse de Madrid), À tire d'aile (1994, Nederlands Dans Theater II), Elephant'n'Castle (1995, Reflex Dansgezelschap), Le Jardin (1995, Batsheva Dance Company), Le Mandarin merveilleux (1996, Ballet de l'Opéra royal de Wallonie), Volubilis[7],[8] (1997, Nederlands Dans Theater II, Compagnie Lionel Hoche, entrée au répertoire du Ballet national de Nancy), Le Désespoir du singe (1998, Ballet du Grand Théâtre de Genève), When the sun met the stars (1998, Ballet Philippines), Les Inventions de la pourpre (1998, Tanztheater du Komische Oper Berlin), X-PRESS (1999, Nederlands Dans Theater II), Le Voyage d'hiver (2000, Ballet Nürnberg), Le Sacre du printemps[8] (2002, Compagnie Lionel Hoche, Ballet Nürnberg), Jungle Juice (2004, Nederlands Dans Theater II), Back2Black #1 (2007, Tanz Theatre Bielefeld), Back2Black #2 (2007, Groupe Dance Lab, Ottawa), Back2Black #3 (2008, Hochschule für Musik und Tanz Köln), RetourAuNoir (2011, Compagnie Eva Duda, Budapest).
Il signe également des pièces destinées aux écoles supérieures nationales et internationales, avec Revue de détails, (1994, Jeune Ballet de France), Pièce détachée (main d'œuvre comprise) (1995, CNSMDL), Canapé (1996, Jeune ballet international de Cannes), Trichromie (2005, Jeune ballet du CNSMDP), Handle this!, (2007, Central School of Ballet, Londres), Les Noces (2018, CNSMDP).
Chorégraphies pour la compagnie MéMé BaNjO
Dans son travail pour la compagnie MéMé BaNjO, on distingue un certain nombre de créations d'inspiration littéraire, notamment avec Enroussellements (2000, en écho à Raymond Roussel), L'Île (l'ivre d'images) (2004, à partir de L'Invention de Morel d'Adolfo Bioy Casares), Entrelacs (2010, puisant aux classiques du genre fantastique). On note également des œuvres plus abstraites et des formes performatives, comme Mirabilis[11] (1997), Sinuosus (1999), Ascension (2001), Verska (2002), Soyeuse (2011), Des écumes civiles (2011), Flashville (2013, à partir de la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz). Il réalise aussi des pièces à destination du jeune public, avec Kadavresky (2001, en collaboration avec le plasticien Philippe Favier qu'il retrouve après Versants[12] créé l'année précédente), M.M.O. (2015, d'après Les Contes de ma mère l'Oye), L'Histoire du soldat[13] (2019, d'après l'œuvre d'Igor Stravinsky). Certaines chorégraphies dénotent une origine autobiographique comme Lundijeudi (2014) et Samedicarrément (2018) ou dénotent une dimension sociologique, comme Plexus/Praxis (2005), Vortex (2006), PAN![14] (2008), ou MOB (2016).
Chorégraphies pour le cinéma, le théâtre et l’opéra
1995 : chorégraphie pour le court métrage Le Chant de la violette de Ruth Walk, Israël.
2000 : chorégraphie pour le court métrage Ere méla méla de Dan Wiroth, Arte.