On qualifie de constellations obsolètes ou disparues des constellations qui sont mentionnées dans des sources historiques, mais ne sont plus utilisées aujourd'hui, n'ayant pas été retenues dans le découpage normalisé promulgué en 1930 par l'Union astronomique internationale et qui fait autorité depuis. Cette liste ne mentionne que des constellations utilisées dans l'astronomie occidentale, d'autres civilisations ayant établi des découpages totalement différents (voir par exemple la liste des astérismes chinois)[1].
En blanc les constellations toujours en usage sous un autre nom
En gris clair les constellations autrefois en vigueur désormais devenues obsolètes
En gris foncé les tentatives notables pour créer de nouvelles constellations qui n'ont jamais obtenu de reconnaissance et furent rapidement oubliées
Mentionnée par Ptolémée. En 1752, à cause de sa grande taille, Lacaille la découpa en 3 parties : la Carène, la Poupe et les Voiles[2]. Son "mât" fut utilisé pour créer la Boussole.
Initialement nommée "Abeille" par Plancius, Bartsch la renomma "Guêpe" en 1624, ce nom étant déjà utilisé par Bayer. Elle fut également appelée "Essaim", autre traduction de "vespa". Vers 1690 Hevelius la renomma "Mouche", mais en 1752 Lacaille la renomma "Mouche Boréale" pour éviter la confusion avec son homonyme. En 1679, Royer utilisa ces étoiles pour créer la constellation "Fleur-de-Lys" en l'honneur de Louis XIV, sans succès. Obsolète (rattachée au Bélier)[5]
Créée en l'honneur du roi Louis XIV. Son nom incommode poussa à la renommer plusieurs fois (Sceptrum Imperiale, Stellio, Scettro) jusqu'à son remplacement. Fut utilisé en partie pour créer le Lézard, le reste fut rattaché à Andromède. Lézard et l'ouest d'Andromède[7].
Créée en l'honneur de la famille royale des Brandebourg. Son nom Sceptrum reste conservé par une de ses étoiles les plus brillantes, 53 Eridani. entre le Lièvre et l'Éridan[8]
Originellement "le Petit Renard et l’Oie" (Vulpecula cum Anser), Hevelius considérait le Renard et l'Oie comme une seule constellation. Elle fut coupée en deux puis à nouveau rassemblée sous le nom de "Petit Renard". L’oie qui était représentée dans la gueule du renard n’est plus présente officiellement mais a donné son nom à l’étoile α, « Anser »[9].
Voisin du Triangle ou Grand Triangle. Malgré sa création simpliste, il connut un franc succès avant que ses étoiles ne soient intégrées au Triangle. Obsolète[10]
Elle fut anonymement renommée la "Chouette" au plus tard en 1822, année à laquelle elle apparaît dans un atlas d'Alexander Jamieson sous ce nom. Entre la Balance et l'Hydre[11]
↑(en) John C. Barentine, « Robur Carolinum », dans The Lost Constellations: A History of Obsolete, Extinct, or Forgotten Star Lore, Springer International Publishing, coll. « Springer Praxis Books », (ISBN978-3-319-22795-5, DOI10.1007/978-3-319-22795-5_22, lire en ligne), p. 335–356
↑(en) John C. Barentine, « Anser », dans The Lost Constellations: A History of Obsolete, Extinct, or Forgotten Star Lore, Springer International Publishing, coll. « Springer Praxis Books », (ISBN978-3-319-22795-5, DOI10.1007/978-3-319-22795-5_3, lire en ligne), p. 35–45
↑(en) John C. Barentine, « Triangulum Minus », dans The Lost Constellations: A History of Obsolete, Extinct, or Forgotten Star Lore, Springer International Publishing, coll. « Springer Praxis Books », (ISBN978-3-319-22795-5, DOI10.1007/978-3-319-22795-5_28, lire en ligne), p. 439–447
↑(en) John C. Barentine, « Turdus Solitarius/Noctua », dans The Lost Constellations: A History of Obsolete, Extinct, or Forgotten Star Lore, Springer International Publishing, coll. « Springer Praxis Books », (ISBN978-3-319-22795-5, DOI10.1007/978-3-319-22795-5_29, lire en ligne), p. 449–464
↑John C. Barentine, « Taurus Poniatovii », dans The Lost Constellations, Springer International Publishing, (ISBN978-3-319-22794-8, lire en ligne), p. 385–399
↑(en) John C. Barentine, « Globus Aerostaticus », dans The Lost Constellations: A History of Obsolete, Extinct, or Forgotten Star Lore, Springer International Publishing, coll. « Springer Praxis Books », (ISBN978-3-319-22795-5, DOI10.1007/978-3-319-22795-5_11, lire en ligne), p. 163–176
↑Florian Freistetter, Scott Pennor's et Aline Gerstner, Étoiles: une histoire de l'univers en 100 astres, Flammarion, (ISBN978-2-08-151927-5)
↑(en) John C. Barentine, « Machina Electrica », dans The Lost Constellations: A History of Obsolete, Extinct, or Forgotten Star Lore, Springer International Publishing, coll. « Springer Praxis Books », (ISBN978-3-319-22795-5, DOI10.1007/978-3-319-22795-5_14, lire en ligne), p. 217–226