Il est arrêté à plusieurs reprises en 1986, 1987, 1989 et 1990 en raison de son appartenance au mouvement islamiste Ennahdha, ce qui l'empêche d'achever ses études[1]. Il s'exile en en Algérie, où il travaille comme reporter pour certains journaux locaux, mais se voit contraint de partir pour le Royaume-Uni le , après des pressions exercées sur les autorités algériennes pour qu'il soit extradé vers la Tunisie[1].
De 1993 à 2006, il sert comme directeur du bureau du chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, et fait partie du bureau politique et médiatique du mouvement à l'étranger au cours des années 1990[1]. En 2000, il rejoint son bureau exécutif et son conseil de la Choura[1].
En 2006, il occupe également des fonctions au sein de la chaîne satellitaire Al Hiwar(en) basée à Londres ; il est par ailleurs un membre fondateur du Centre de Tunis pour les études prospectives en Tunisie et le président de l'association Martyrs tunisiens pour des projets caritatifs et de développement[1].
En , il affirme son souhait de voir Ennahdha séparer islam et politique et son attachement aux libertés individuelles y compris sexuelles « si elles ne portent pas atteinte aux libertés d'autrui »[3]. En de la même année, il plaide également pour une légalisation du cannabis[4].
En de la même année, il annule par circulaire les restrictions sur l'attribution des prénoms aux nouveau-nés en Tunisie[6],[7]. La précédente comportait, notamment, une interdiction d'attribuer des prénoms non arabes ou ceux de leaders[8].
En , il annonce sa démission du mouvement Ennahdha[9].
Vie privée
Lotfi Zitoun est marié à Monjia Abidi et père de trois fils et deux filles[1].
Notes et références
(ar) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en arabe intitulé « لطفي زيتون » (voir la liste des auteurs).