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En 1800, suspecté de royalisme, Louis-François Bertin est emprisonné au Temple, puis exilé. Il ne peut rentrer en France qu'en 1805. Puis en 1811, il est dépouillé de sa propriété par décret impérial.
Il reprend la direction du journal en 1814 et y soutient chaudement la cause de la Restauration. En 1815, il accompagne Louis XVIII en Belgique et collabore au Moniteur de Gand. En 1824, à l'instar de Chateaubriand, il retire son soutien au régime du fait d'une politique devenue impopulaire, et le Journal des débats prend dès lors la défense des doctrines constitutionnelles. Après 1830, il se rallie promptement à Louis-Philippe et devient avec son frère Pierre Louis Bertin l'un des plus fermes appuis de la nouvelle monarchie.
Le peintre Ingres a fait son portrait en 1832. Exposé au Salon de 1833, ce portrait est devenu aujourd'hui l'une de ses œuvres les plus célèbres.
Portrait de son épouse, Geneviève Aimée Victoire Bertin, 1802, par François-Xavier Fabre, musée Fabre
Statue de Louis Bertin l'Aîné située dans le hall du château des Roches à Bièvres.
Notes et références
↑« Site officiel », sur www.maisonlitterairedevictorhugo.net (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
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Jean-Paul Clément, Bertin ou la naissance de l'opinion, éditions de Fallois, 2018, 376 p.