Née à Louviers en Normandie[1], Marianne Maximi grandit dans l'Allier et suit des études d'histoire à l'université Blaise-Pascal[2]. Elle travaille parallèlement à ses études comme surveillante dans un lycée professionnel et à la poste pendant l’été[3].
Elle devient par la suite éducatrice spécialisée dans la fonction publique auprès d’enfants placés. Elle travaille au centre départemental de l’enfance et de la famille[4]. Elle est mère de deux enfants[5].
Parcours politique
Marianne Maximi connaît ses premiers engagements militants en participant à la mobilisation contre le CPE alors qu'elle est étudiante. Elle adhère ensuite, en 2007, à l’Union nationale des étudiants de France (Unef). Dès lors, elle prend part à de nombreuses mobilisations contre la politique de Nicolas Sarkozy, en soutien aux luttes syndicales ou pour la défense des sans-papiers[3].
Elle est élue au conseil municipal de Clermont-Ferrand lors de l'élection de 2014. En 2020, elle mène la liste « Clermont en Commun » (soutenue par La France insoumise[6]) à l'élection municipale. La liste est qualifiée pour le deuxième tour où elle finit avec 15,1 % des voix. Marianne Maximi est élue au conseil municipal et au conseil métropolitain[2]. Elle affirme pendant la campagne que Clermont-Ferrand doit devenir « la ville de la justice sociale » en instaurant la gratuité de l’eau et des transports en commun, en facilitant l’accès à l’alimentation locale, ou en refusant les projets anti-écologistes. Elle explique avoir fait l'objet de harcèlement sexiste ainsi que des accusations d'antisémitisme en raison de ses positions en faveur de l'indépendance de la Palestine[3] après un vœu du conseil municipal de Clermont-Ferrand, datant de décembre 2016, appelant au boycott des produits en provenance des colonies israéliennes[7].
Elle est membre de la Gauche écosocialiste, une organisation qui se considère comme un « courant interne » à LFI et est elle-même issue, en 2022, du courant d'Ensemble « Ensemble Insoumis-e »[8].
Le 8 mars 2022, elle gagne un procès contre Daniel Cohn-Bendit qui est condamné pour diffamation. Il avait affirmé, lors des élections municipales, qu'elle était présente parmi les manifestants qui, le 11 janvier 2020, avaient tenté d'envahir le local de campagne d'Éric Faidy, candidat LREM, et qu'elle y aurait cassé les vitres[9].