Le Comité peut épurer la Commune, faire disparaître les sociétés populaires (mai) et institutionnaliser le fonctionnement des sections en réduisant les séances à deux par décade. Il renforce encore la centralisation du pouvoir en obtenant de la Convention la suppression des ministres, remplacés par douze commissions exécutives élues par la Convention.
Tadeusz Kościuszko promulgue à Cracovie une nouvelle constitution et désigne un gouvernement insurrectionnel, appelé Conseil national suprême ; des cours martiales sont instituées pour poursuivre les traîtres, des commissions locales formées pour moitié de nobles et pour moitié de bourgeois doivent administrer le pays. Une armée est formée par recrutement obligatoire d’un fantassin par ferme et d’un cavalier pour cinquante, soit 100 000 fantassins et 10 000 cavaliers. Kosciuszko obtient l’appui des paysans (il adoucit le régime du servage) mais ne réunira pas plus 70 000 hommes[1].
29 mars (9germinalan II) : Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794), philosophe, mathématicien et homme politique. Allié aux Girondins, opposé à la Terreur, il est proscrit puis arrêté à Clamart et emprisonné et trouve la mort dans sa prison de Bourg-l’Égalité (Bourg-la-Reine).
↑David Bailie Warden, Nicolas Viton de Saint-Allais, Maur François Dantine, Charles Clémencet, Ursin Durand et François Clément, L'art de vérifier les dates..., vol. 16, Valade, (présentation en ligne)
↑Antoine Henri de Jomini, Histoire critique et militaire des guerres de la révolution, vol. 2, Libr. Militaire Petit, (présentation en ligne)