Mathias Reynard naît le à Sion. Il est originaire de Savièse, située dans le même district valaisan[1]. Sa mère est infirmière, son père poseur de sols[2].
Il étudie au lycée-collège des Creusets à Sion, où il obtient une maturité classique en 2006. Il poursuit ses études en Lettres à l’Université de Lausanne (français, histoire, philosophie) et devient enseignant au cycle d'orientation de Savièse à partir de [3]. Avec son accession au gouvernement valaisan, il doit mettre un terme à sa profession d'enseignant[4].
En 2019, il est le meilleur élu du canton du Valais au Conseil national avec 34 175 suffrages[10], devenant le premier candidat non issu des rangs du PDC à cette place. Également candidat au Conseil des États, il se place 3e avec 36 323 voix au premier tour, mais échoue au second tour[11],[12] à 1 370 voix de Marianne Maret[13], même s'il récolte 47 302 suffrages[14] pour un score de plus de 56 % dans le Valais romand[15],[16]. Les statuts du parti socialiste du Valais romand lui interdisent de se présenter à une quatrième législature, sauf dérogation exceptionnelle[17]. Lors de cette législature, il préside la CSEC à partir de [1].
Jusqu'à son accession au Conseil d'État valaisan, il préside notamment l'Œuvre suisse d'entraide ouvrière Valais[21], l’Union syndicale valaisanne[22] et une association visant à enfouir les lignes à très haute tension[23]. Il est également membre du comité de l'initiative des Alpes depuis 2012[24],[25].
Conseil d'État valaisan
Lors des élections cantonales valaisannes de 2021, il est élu au Conseil d'État. Il termine troisième à l'issue du second tour avec 49 094 voix[26], au terme d'une campagne axée sur cent propositions issues d'une démarche participative[2],[27]. Il reprend le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, dirigé jusque-là par Esther Waeber-Kalbermatten. Il prend ses nouvelles fonctions en mai 2021 et devient le premier socialiste francophone du gouvernement et le plus jeune conseiller d'Etat depuis plus d'un siècle[2].
Une fois au Conseil d’État, il met sur pied un plan d’action, doté de 42 millions de francs sur trois ans, pour améliorer les conditions de travail du personnel soignant[28] et faire appliquer l’initiative populaire fédérale sur les soins infirmiers[28], augmente le montant alloué aux réductions individuelles des primes d’assurance maladie[29] et crée une aide financière pour les soins dentaires[30]. Il défend également une hausse des allocations familiales et de formation[31], projet accepté par la population en votation le 27 novembre 2022[32]. Il développe notamment avec Caritas la CarteCulture pour les personnes en situation de précarité[33].
Pendant son mandat, il poursuit son engagement en faveur des minorités, en lançant la première campagne cantonale valaisanne contre les discriminations des personnes LGBTIQ+[34] ou encore en proposant l’interdiction des thérapies de conversion[35].
↑« Le PDC valaisan maintient ses deux sièges au Conseil des États. Marianne Maret devient la première sénatrice du canton. », Tribune de Genève, (ISSN1010-2248, lire en ligne, consulté le )
↑« Mathias Reynard: «La norme contre l’homophobie est l’aboutissement de sept ans de travail» », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Mathias Reynard, « Le mariage pour tous en Suisse, un pas important vers l’égalité des droits », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )