Le climat y est océanique. Il y a, en moyenne, une trentaine de jours de gel par an, pour environ 27 jours de chaleur. Sur la période 1998 - 2008, la journée la plus chaude fut le 10 août 2003, avec un minima du matin de 21,5 °C et un maximum, l'après-midi, de 38,0 °C. La plus froide, elle, a eu lieu le 9 janvier 2003. Il a fait -11,2 °C au matin et -4,5 °C l'après-midi. Toujours sur la même période, les observations montrent que le mois le plus chaud est le mois d'août. Quant au plus froid, c'est le mois de décembre, suivi de très près par le mois de janvier.
Les précipitations les plus intenses sont généralement constatées en novembre. Dans l'année, le cumul atteint environ 700 mm.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fresney-le-Vieux à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Meslay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (39,6 %), forêts (27,5 %), terres arables (24,3 %), zones urbanisées (8,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Merlay et Meslay en 1008 ; Merlai vers l'an mille[15] ; Merlaium en 1207[16] ; Mellayum 1289 ; Mellaium et Meslaium au XIVe siècle[17] ; Mellay en 1371.
Cependant, il est impossible d’écarter tout à fait l’hypothèse d’un *melarium « pommier », dérivé du latin classique malum « pomme » ou de la nèfle qui se disait mêle ou mesle.
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[20].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 330 habitants[Note 3], en évolution de +18,71 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Meslay a compté jusqu'à 427 habitants en 1806.
Cette commune rurale, loin des axes principaux de communication, vit surtout de l'élevage : bovins, chevaux. Le tourisme vert ne l'a pas encore affecté.
Lieux et monuments
L'église Saint-Cellerin est située en dehors du village lui-même. Elle date du XIIIe siècle et fut remaniée à plusieurs reprises, y compris au XXe siècle[25]. Elle est entourée de son cimetière. On remarque une inscription sur la façade : Domus Dei, ainsi que la date de réfection de la façade occidentale, 1773. Sur le voussoir, on trouve une coquille Saint-Jacques, signe que cette bâtisse accueillait les pèlerins normands en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )