Mont-Dragon est un roman de Robert Margerit, paru en 1944.
Résumé
Dans un manoir isolé du Limousin, pendant l'Occupation, les Boismênil élèvent des chevaux au creux d'un profond vallon. Pour assurer la meilleure réussite financière à cette entreprise familiale, ils cherchent un écuyer idéal qu'ils trouvent en la personne de Georges Dormond. Mais cet homme mystérieux, qui se révèle un excellent professionnel, s'intéresse de plus en plus, et davantage que sa position ne le lui permet, à Madame de Boismênil, veuve encore très désirable, et à la jeune Marthe, sa fille, qu'il va peu à peu tenter de corrompre.
Dans La Littérature à l'estomac (1950), Julien Gracq écrit : « Le seul roman français qui m'ait vraiment intéressé depuis la Libération est un ouvrage obscur de Robert Margerit, Mont-Dragon[1]. »
Éditions
- Paris, éditions Colbert, 1944 (BNF 32418330)
- Paris, éditions Gallimard, 1952 (BNF 32418331)
- Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 2621, 1969 (BNF 33090037)
- Paris, éditions Gallimard, coll. « Folio » no 472, 1973 (ISBN 2-07-036472-0)
- Paris, La Table ronde, coll. « Le petit vermillon » no 249, 2006 (ISBN 2-7103-2747-3), avec une préface de François-Jean Authier
Adaptation cinématographique
Notes et références
- ↑ Julien Gracq, La Littérature à l'estomac (1950), repris dans Préférences, José Corti, 1961, p. 23. Julien Gracq, qui contribua à faire connaître Robert Margerit dans les milieux parisiens de l'édition, entretint une correspondance avec lui. Voir article de Marielle Sassi dans Les Cahiers Robert Margerit [1]