Premier mariage : Lalla Aziza Lalla Khadija Moncef Bey Deuxième mariage : Lalla Assia Lalla Zainab Lalla Taj el-Bakhta Sidi Mohamed el-Hachemi Bey Sidi Hassine Bey Sidi M'hamed Bey Lalla Djeneïna
Investi comme prince héritier le , il succède à son cousin, Hédi Bey, le [3]. Nommé général de division de l'armée beylicale le , il est promu au grade de maréchal le .
En , Naceur Bey, insatisfait du traitement que la France inflige aux dirigeants du mouvement nationaliste naissant du Destour, menace d'abdiquer dans le cas où la France ne satisferait pas leurs demandes d'émancipation. Alors, les autorités du protectorat français s'arrangent pour lui faire renoncer à poursuivre ce projet[4]. À son tour, Lucien Saint, résident général de France en Tunisie, menace Naceur Bey et encercle son palais par le biais de ses troupes[5]. C'est alors que Naceur se résigne non sans avoir essayé d'abdiquer le . Il commence alors une politique conforme aux « suggestions » du résident général. Humilié, il meurt le [1].
Fils de Mohammed Bey, il a pour fils aîné Moncef Bey et pour cousinHabib Bey. Il a eu trois épouses dont la dernière, Lalla Kmar, était sa préférée. C'était une odalisque qui avait déjà épousé deux autres beys avant lui. Il fait construire pour elle le palais Ksar Sâada, l'actuelle mairie de La Marsa.
↑ a et bAkram Ellyas et Benjamin Stora, Les 100 portes du Maghreb : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, trois voies singulières pour allier islam et modernité, Paris, Éditions de l'Atelier, , 303 p. (ISBN978-2708234345), p. 236.
↑Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine : de Ferry à Bourguiba, 1881-1956, Paris, L'Harmattan, , 275 p. (ISBN978-2747546263), p. 255.
↑Mohamed Salah Lejri, L'évolution du mouvement national tunisien : des origines à la Deuxième Guerre mondiale, Tunis, Société tunisienne de diffusion, , p. 323.