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Nicolas III reprend en douceur les prérogatives que Clément IV avait accordées, pour dix ans, au roi de Sicile Charles d'Anjou, dont il a toujours combattu l'influence, en même temps que le vicariat de Toscane. À l'échéance de 1278, le pape, en sa qualité de citoyen romain, se fait élire lui-même « sénateur à vie » puis, rejetant le cumul des fonctions, délègue le titre à des membres de l'aristocratie urbaine, d'abord à son propre neveu Matteo Rosso en 1278/1279, puis conjointement à un Colonna et à un Savelli en 1279/1280. La constitution Fundamenta militantis Ecclesiæ du , mettant en avant la nécessité de préserver la liberté du pape et celle de ses cardinaux, notamment pendant les vacances du Saint-Siège, faisait la part belle aux grandes familles de la Ville : elle posait en principe que nul ne pourrait être sénateur sans permission expresse du Saint-Siège et que la fonction ne pourrait en aucun cas excéder la durée d'un an.
Il meurt à Soriano, le , probablement d'une attaque d'apoplexie.
1280 - Contre les justices séculières qui empiètent sur l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun[2]
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Jules Gay, auprès de la Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, sous les auspices du ministre de l'instruction publique, Les registres de Nicolas III (1277 - 1280), recueil de bulles de ce pape, publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican, Albert Fontemoing, Paris :
tome I, feuilles 1 à 14, pages 1 à 112, novembre 1898 [lire en ligne]