En 1919, la guerre éclate pour la troisième fois entre l'Empire britannique et l'Afghanistan. Nisar Muhammad se range dans le rang de l'armée afghane et reçoit une médaille de l'Ordre du courage à l'issue du conflit. Toutefois, Swabi, son village natal, reste sous contrôle britannique. Étant condamné à mort, il trouve refuge à Tachkent où il prend le nom de Nisor Avalovitch Magomedov[1].
Le , durant les Grandes Purges, il est arrêté par le NKVD. Durant son interrogatoire, il reçoit un coup de la part d'un des agents et la situation dégénère alors que Muhammad blesse sévèrement son interrogateur à la tête. En réponse, la pièce est fouillée et Muhammad meurt par balle[2].
En 2021, le réalisateur tadjik Safarbek Solekh lui dédie un documentaire, Nisar. Le réalisateur documentaire interroge des historiens tadjiks ainsi que les descendants de Muhammad. Il y est décrit comme « Le fils des Afghans qui dédia sa vie pour les Tadjiks »[2],[3].