Roman Kogler, 19 ans, purge une peine de cinq ans dans une prison pour mineurs en Basse-Autriche. À 14 ans, il a commis un homicide lors d'une dispute. Enfant violent avec sa mère, il souhaite une demande de libération anticipée de prison. Mais il a besoin d'un emploi. Dans un journal, il lit une petite annonce des services municipaux de Vienne. Bien que son conseiller de probation le lui déconseille, Roman devient agent de pompes funèbres. Il doit supporter la vue de cadavres, mais aussi le harcèlement de son patron Rudolf Kienast.
Un jour, le groupe de Roman reçoit l'ordre d'amener le corps d'une femme du Kaiser-Franz-Josef-Spital à un cimetière. Elle porte le même nom que Roman, il s'imagine qu'il s'agit de sa mère. Mais quand il s'aperçoit que ce n'est pas elle, l'adolescent décide de la retrouver. Il parvient à trouver l'adresse de Margit Kogler et l'aborde dans un magasin de meubles. Ils ont une longue conversation sur le passé. Ensuite il lui ment sur sa situation de délinquant en lui expliquant être professeur de plongée. Lorsqu'il lui demande pourquoi elle l'a remis volontairement à l'aide sociale à la jeunesse, la mère répond qu'il s'agit de la meilleure chose qu'elle ait faite dans sa vie. Roman s'en va, furieux.
Durant un enlèvement dans un domicile, Roman se défend contre les hostilités de Kienast. Alors qu'il l'aide à laver le corps et à l'habiller, pour la première fois ils ont une bonne entente. Kienast devient peu à peu une figure paternelle qui manquait à Roman. Lorsqu'ils sont appelés à venir à la gare de Vienne-Praterstern, celui qu'ils sont venus enlever est en fait toujours réanimé par les secours.
Un autre jour, Margit vient retrouver Roman après son travail. Elle raconte que Roman était un bébé très agité et bruyant, surtout la nuit. Une nuit, elle prend un oreiller et l'appuie contre le visage pour ne plus entendre les cris. Lorsqu'elle le retire, le nourrisson ne respire plus puis reprend son souffle. Le lendemain, elle donne son enfant aux services sociaux.
Au cours de l'audience de demande de probation, on voit une vidéo où la scène de l'homicide est reconstituée. On voit que Roman ne parvient plus à respirer car ses camarades lui maintiennent son pull-over sur la tête, ce qui, en raison de son traumatisme subconscient de l'enfance, a provoqué l'acte irrationnel d'homicide involontaire. À la fin de l'audience, Roman quitte le tribunal, sans savoir si sa probation est acceptée ou refusée. La réaction joyeuse de son agent de probation, cependant, indique un résultat positif. Dans la scène finale, Roman se rend sur la tombe de l'adolescent qu'il a tué.
Fiche technique
Titre : Nouveau souffle
Titre original : Atmen
Réalisation : Karl Markovics assisté d'Anton Maria Aigner et de Rainer Vierlinger
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par l'Autriche ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.