Ces plantes dicotylédones, à feuilles entières opposées, possédant des fleurs à corolles tubuleuses, fournissant des fruits ou des graines a tissus oléagineux, sont des arbres ou des arbustes ou parfois des lianes.
Les feuilles de cette famille sont opposées, simples ou composées pennées, sans stipules.
L'inflorescence des fleurs est une cyme bipare, souvent modifiée dans son apparence en grappe ou en panicule.
Les fleurs sont tétramères, c'est-à-dire de type quatre, avec 4 sépales soudés entre eux, 4 pétales (mais cela peut varier de 2 à 6), 2 étamines (il peut y en avoir jusqu'à 4), ces dernières possèdent des filets courts fixés aux pétales et sont à déhiscence longitudinale, 2 carpelles, soudés en un ovaire supère à 2 loges, chacune avec 2, mais aussi 1 à 4 ou n, ovules anatropes en placentation axile, 1 seul style avec 2 stigmates.
Un nombre non négligeable de ces plantes, sous forme d'espèces parfois ensuite hybridées, présente une qualité ornementale recherchée par les horticulteurs, par exemple le lilas, le jasmin, le forsythia, mais aussi le frêne ou le troène, voire aujourd'hui l'olivier au tronc noueux très âgé. Mais l'intérêt économique de l'olivier l'emporte dans les civilisations méditerranéennes antiques ou agro-pastorales. Les fruits pressés à froid fournissent une huile non siccative, à 72 % d'oléines. Les fruits peuvent être aussi confits ou conservés en saumure. Enfin, les bois des Oléacées, à l'instar de celui de l'olivier, peuvent être très durs et à grains très fins, permettant de fabriquer de menus objets par tournage. D'autres, comme le bois de frêne, sont très souples et résistent aux chocs et sont recherchés pour la fabrication de manches d'outils.
Répartition
La famille des Oléacées est originaire des régions tropicales et tempérées, avec concentration d'espèces en Asie du sud-est et en Australasie.