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Oppidum

Oppidum
Image illustrative de l’article Oppidum
Un oppidum celte typique datant du Ier siècle av. J.-C.
Localisation
Pays Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Croatie, France, Hongrie, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne (essentiellement les régions de Basse-Silésie et la voïvodie d'Opole), Tchéquie, Slovaquie, Suisse.
Vue restituée du centre de l'oppidum de Corent : sanctuaire, esplanade, théâtre (premier plan), habitats, zone artisanale et place de marché (arrière-plan).

Un oppidum, pluriel oppida ou oppidums[1], est le nom donné par les historiens romains à un type d'habitat protohistorique fortifié que l'on trouve en Europe de l'Ouest et centrale[2].

Il bénéficie presque toujours de défenses naturelles liées à son implantation sur des lieux d'accès difficile : soit en position de surplomb (tel que des éperons barrés, des collines ou des plateaux) ; soit dans un contexte d'isolement hydrographique (tel que des îles, des presqu'îles, des caps, des méandres de fleuves ou de rivières, ou encore des marais).

Il s'agit d'un lieu habité de façon permanente[2] qui remplit des fonctions économiques, politiques et parfois religieuses.

Les oppidums celtiques connaissent un âge d'or pendant les IIe et Ier siècles av. J.-C., au cours de ce que l'on nomme la civilisation des oppida. Après la conquête romaine, une bonne partie des oppidums sont abandonnés au profit des agglomérations de plaine, qui adoptent le nouveau modèle urbanistique romain, tandis que d'autres continuent leur développement pour donner naissance à plusieurs grandes villes actuelles telles que Bourges (Avaricum) ou Besançon (Vesontio). Durant le Haut Moyen Âge, certains sont également réoccupés, à l'image de l'oppidum de Saint-Blaise, et peuvent servir de lieu de refuge temporaire en cas de conflit, comme ce fut le cas de Meroliacense (Chastel-Marlhac).

Définitions

Définitions anciennes et étymologie

Les auteurs romains réservaient initialement le nom d’urbs aux villes « ouvertes » : agglomérations d’habitants à demeure fixe, se livrant à l’agriculture, au commerce ou à l’industrie. Ultérieurement, on les entoura quelquefois de fortifications, mais l'habitude fit conserver leur dénomination primitive. C'est ainsi que l’expression urbs finit par s’appliquer aussi par extension à des villes fortifiées[3].

Dans son ouvrage, Commentaires sur la guerre des Gaules, Jules César utilise le terme d’oppidum aussi bien pour des habitats ouverts (Genava) que fortifiés (Bibracte). Il rapproche même certaines places fortes du terme urbs. On apprend, selon les termes de César, que l’oppidum est donc un lieu économique, d’échange, dans lequel il a pu ravitailler ses légions. Cependant, il ne définit jamais clairement ce terme dans son œuvre, tout en le distinguant du castellum. Toujours est-il que l’on applique ici un terme d’origine latine à une autre civilisation.

Les langues celtiques possèdent un terme qui s'accorde bien à ces lieux, c'est dunon (lire dūnon) en gaulois (latinisé en dunum, que l'on retrouve par exemple dans Uxellodunum, Augustodunum, Lugdunum), qui signifie « forteresse, enceinte fortifiée, mont » ; celui-ci a donné en vieil irlandais dūn : le fort, la forteresse. C'est aussi un site fortifié, qui évolue vers la ville comme le justifie le terme gallois din, le breton din de même origine celtique ou le germanique commun * tūnaz, * tūnam « espace clos », qui a donné Zaun « clôture » en allemand, mais town « petite ville » en anglais[4].

Il existe donc bien une ambiguïté dans la définition de ce terme, usité pour désigner tantôt un fort, tantôt une ville. Cependant, comme l'explique Stephan Fichtl, l'oppidum comprend la notion d'espace clos. Doit-on prendre en compte alors les frontières symboliques, le pomerium latin en plus des frontières matérielles que forment les remparts pour définir l’oppidum ? La question reste toujours ouverte à l'heure actuelle.

Définitions actuelles

Le terme « oppidum » a pris un sens de plus en plus précis depuis le début des fouilles sur ce type de site, entreprises dès Napoléon III. Toutefois, sa définition varie encore selon les chercheurs et les écoles. On en distingue principalement deux, une large et une restreinte[5].

La définition large considère comme oppidum tout habitat fortifié de l'âge du fer situé en Europe de l'Ouest et centrale, sans critère particulier de superficie[5]. Cette définition se focalise surtout sur les caractéristiques fonctionnelles de l'oppidum, qui sont une position au centre d'un territoire regroupant des activités économiques, politiques et sociales, même si la présence de fortifications reste indispensable.

La définition restreinte limite les oppidums à un cadre précis, établi selon des critères de taille, de date et de localisation qui peuvent parfois sembler artificiels mais qui tendent à s'uniformiser[6] : elle reprend également la distinction arbitraire que Jules César faisait entre oppidum et castellum (habitat fortifié de moindre importance)[7]. Dans ce sens, un oppidum est une agglomération fortifiée de plus de quinze hectares, construite à la fin de la Tène, au cours de ce que Joseph Déchelette nommait anciennement la civilisation des oppida (entre le IIe et le Ier siècle av. J.-C.). L'aire de répartition est également plus précise et ne concerne que les grands habitats fortifiés nord-alpins (du Sud de l'Angleterre jusqu'en Europe centrale et dans le Sud de la France). Cette définition est censée exclure les villes fortifiées du pourtour méditerranéen, celles construites à la période de Hallstatt ou au début de la Tène, ainsi que de nombreuses autres ne répondant pas au critère de plus de quinze hectares.

Témoignages

Les oppidums sont connus notamment grâce aux descriptions de Jules César, dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules. Il en cite un grand nombre, décrit la topographie de plusieurs et détaille particulièrement la structure du mur de Bourges (Avaricum). Le mur de terre et de pierre est renforcé par des traverses de bois dont les extrémités décorent la façade d'un motif de quinconces. À l'intérieur du mur, elles sont assemblées à de longues poutres perpendiculaires par de grandes fiches de fer de 20 à 30 cm comme à Bibracte. Ce type de mur particulier aux oppidums gaulois est nommé murus gallicus. À l'inverse, dans les îles Britanniques, où de nombreuses enceintes fortifiées sont connues, de simples levées de terre ou murs de pierres étaient utilisés, un peu comme les mottes castrales.

La situation des oppidums est connue grâce aux anciens itinéraires, à la toponymie (terminaison en -dun), à la cartographie, à la reconnaissance aérienne. Elle est confirmée ou non par des fouilles. Les oppidums apparaissent à partir de après les crises celtiques du IVe et IIIe siècles av. J.-C. Contrairement à l'hypothèse qui voyait leur émergence à la suite d'une réaction de défense contre les Cimbres et les Teutons après , c'est dans un contexte de paix que ces sites à fonction urbaine se développent, représentant l'aboutissement d'une évolution socio-économique interne (accroissement démographique, augmentation de la taille et du nombre des habitats, développement de grandes agglomérations à fonction artisanale et commerciale) amorcée au IIIe siècle av. J.-C.[8].

Le nom « oppidum » est couramment utilisé pour désigner des sites de taille très différente, allant de quelques hectares à plusieurs centaines d'hectares : l'enceinte de l'oppidum de Manching, près d'Ingolstadt en Bavière (Allemagne), a ainsi pu englober près de 350 ha, ou celui de Camulodunum (Colchester) en Grande-Bretagne, 1 000 ha. D'autre part, les sites connus sous ce nom ont pu être utilisés comme forts depuis le début du premier âge du fer jusqu’au Ier siècle de l'ère chrétienne, la dénomination d'oppidum ne s'appliquant qu'à partir du IIe siècle av. J.-C. (peut-être à une date proche de [9]). Dès lors, cette diversité se retrouve dans le rôle qu'ont pu jouer les oppidums.

Le rôle des oppidums

Sur le continent et tout particulièrement en Gaule, certains oppidums ont pu être considérés comme les premières formes de « villes », ou comme des « centres proto-urbains » de l'Europe barbare, ce qui a donné lieu à la dénomination de « civilisation des oppida » pour désigner la réalité socio-économique qui prédominait à la veille de la guerre des Gaules. On sait que certains oppidums n'étaient habités que de façon épisodique ou utilisés comme refuge[réf. nécessaire], et qu'ils le sont restés jusque pendant le haut Moyen Âge, avant d'être abandonnés à la période de l'« enchâtellement ». Les difficultés d'interprétation sur la question sont nombreuses : on ne connaît des infrastructures du réseau des oppidums que ce que l'archéologie nous laisse entrevoir. Aussi, les avis des archéologues divergent quant à l'importance exacte que ces lieux pouvaient avoir dans la civilisation celtique, et en particulier dans la civilisation gauloise à la veille de la conquête romaine.

Comme le montrent des fouilles accomplies sur les sites de Manching, sur le mont Titelberg au Luxembourg, sur le mont Beuvray à Bibracte ou encore sur l'oppidum de Corent en France, il est acquis que les oppidums les plus importants ont connu une répartition régulière et dense de constructions sur leur site, au plus tard à partir du IIe siècle.

L'organisation de certains oppidums durant la période finale de La Tène a pu être rapprochée dans une certaine mesure du modèle des cités archaïques du monde classique. Il semble qu'à l'origine, en effet, le développement particulier de certains sites ait été lié à l'existence d'un lieu de culte important (oppidum d'Entremont, et celui de Constantine près d'Aix-en-Provence ou l'Alésia des Mandubiens).

La porte du Rebout, oppidum de Bibracte.

Pour Stéphan Fichtl[10], le terme de civitas employé par César dans ses Commentaires a pu aussi correspondre dans certains cas à une réalité politique au cœur de laquelle l'oppidum, véritable chef-lieu, pouvait concentrer le pouvoir politique d'un peuple ou d'une fédération de peuples sur ses « clients » et dans un territoire délimité : la meilleure illustration de cette hypothèse est l'exemple des Éduens, dont la magistrature suprême (des Vergobrets) s'exerçait à l'intérieur de ce territoire.

Des concentrations d'importation méditerranéenne découvertes dans plusieurs oppidums ont, quant à elles, révélé l'importance que pouvaient avoir certaines de ces « places fortes » dans les réseaux commerciaux reliant le monde « barbare » au monde méditerranéen, dès avant la période laténienne.

Certains oppidums, en effet, purent jouer un rôle politique majeur à l'époque des principautés celtes du premier âge du fer en permettant à une aristocratie locale de contrôler les voies de passage et d'asseoir son pouvoir sur un territoire pouvant atteindre 80 km de diamètre[11].

L'oppidum du Mont-Lassois, dans la Côte-d'Or, qui est associé à la découverte de la tombe princière de Vix, est un exemple de ces forteresses de la fin de la période de Hallstatt.

Fortifications

Typologie

Plusieurs formes de remparts d’oppidums existent, mais deux grandes catégories prédominent : les « fortifications de barrage » et les « enceintes de contour ».

  • La fortification de barrage s'appuie sur un élément topographique qui protège naturellement le site. On peut distinguer différentes dénominations pour ces structures selon la nature de l'élément naturel :
    • l'éperon barré où l'on renforce par un rempart le côté non protégé par l'éperon rocheux (ex. oppidum de Pons, cap barré de Garastre) ;
    • le segment de crête où l'on protège par deux remparts les voies d'accès à la crête ;
    • le méandre barré (ex : Besançon), où le méandre d’un cours d’eau est fermé par un barrage ;
    • les îles comme Lutèce ;
    • la confluence barrée, où la ville se situe entre deux bras d'eau se rejoignant ; le barrage protégeant l'ouverture de l'oppidum sur la terre ;
    • le bord de falaise ou de fleuve, où le barrage protège, de la même manière que pour les confluences barrées, l'ouverture de la ville sur la terre.
  • L'enceinte de contour (ex : le mont Beuvray, ou Bibracte du temps de César, etc.), quant à elle, n'a pas véritablement de formes différentes. Un rempart encercle la ville, « posée » sur un mont (tel qu'une colline, etc.) ou à même la plaine (Manching) et suit généralement une même ligne de niveau.

Pendant La Tène finale, de nombreux oppidums avec une fortification de barrage se dotent d'une enceinte complète qui revêt un aspect purement symbolique (et non militaire), délimitant la ville de la campagne. De même, les enceintes de contour ne suivent plus une ligne de niveau et peuvent dévaler des pentes. Ceci ne revêt donc pas un aspect militaire puisque ceci les affaiblit en ces points. Sur d'autres sites enfin, on voit apparaître des tracés de remparts géométriques comme des cercles (Manching).

Architecture du rempart

On distingue deux types de remparts dans le monde celtique : le talus massif et le rempart à poutrage interne, plus complexe[12]. Le talus et le parement diffèrent dans leurs formes et leur matériau d'ouvrage selon les différentes régions européennes de la koïnê celte. Cet élément est la conséquence directe de la diversité des types d'environnement géographiques, géologiques et topographiques. Concrètement, ces données environnementales requièrent une forme d'adaptation évidente, afin d'en optimiser au maximum les ressources immédiates. Toutefois, ces structures défensives présentent des traits architecturaux récursifs[12],[13],[14]. Les principales divergences architecturales que l'on distingue d'une région à une autre reposent essentiellement sur la mise en œuvre du poutrage dit « interne » d'une part, et sur la hauteur et longueur du fossé d'enceinte d'autre part[14],[15]. Olivier Buchsenschutz, directeur de recherches au CNRS, et Ian Ralston, professeur d'archéologie à l'université d'Édimbourg ont proposé une classification des remparts en fonction de ce poutrage[16] :

Rempart de type Ehrang sur le site de hauteur fortifié de la Bure (Vosges).
  • les remparts à poutrage horizontaux :
    • le rempart de type Ehrang. Il tire son nom du site allemand de Ehrang dans l'Eifel où il fut décrit pour la première fois. Celui-ci se compose d'un assemblage interne de poutres horizontales régulièrement espacées, superposées en grilles et calées à l'aide de pierres, ainsi que d'un parement extérieur en pierre. L'espace entre les poutres est remblayé avec de la terre et des pierres,
    • le murus gallicus. Baptisé ainsi par César dans la Guerre des Gaules, ce mur est construit de la même façon que le rempart de type Ehrang, auquel ont été adjoints des fiches de fers de tailles notables, ainsi que des clous permettant de combiner les poutres les unes aux autres[17]. Le parement interne à l'oppidum est, quant à lui, remplacé par une pente de terre qui permet d'accéder au sommet du rempart ;
  • les remparts à poutrage verticaux (Pfostenschlitzmauern) :
    • le rempart de type Altkönig-Preist. Du nom de deux sites allemands, ce type de rempart possède des poteaux verticaux espacés de quelques mètres dans le parement interne et externe. Les poteaux internes et externes sont reliés par des poutres horizontales à l'intérieur du rempart. Comme les autres types de mur, il est rempli de remblai,
    • le rempart de type Kelheim. Il porte le nom d'un site bavarois. Son parement externe est identique au type Altkönig-Preist et il possède la même rampe que les murus gallicus. Des poutres horizontales fixent alors les poteaux dans la terre :
  • les remparts à talus massifs : ce type de fortification se présente sous l'aspect d'une double enceinte concentrique. Celle-ci relève d'une élévation monumentale ouvragée en terre[N 1], précédée d'un fossé de taille conséquente mais variable selon les variantes géographiques et les cas étudiés. En outre, les oppidums dotés de cet élément défensif apparaît globalement sous forme horizontale et plane. Toutefois, on objecte qu'au sein de nombreuses occurrences répertoriées, le fossé révèle une sensible inclinaison et dans d'autres cas en prenant une apparence semblable à une cuvette[18],[14].

Les portes

Les portes jouent un rôle capital dans la fortification puisqu'elles sont un lieu de passage obligatoire pour entrer dans l'oppidum[19]. Ouverture dans le rempart, ce sont les points faibles de l'enceinte qui nécessitent une protection toute particulière. Globalement, on distingue deux types de ces éléments de castramétation : les portes principales en appui direct avec le talus et les portes secondaires, également appelées « portes à ailes rentrantes » venant à la perpendiculaire du tracé général de la fosse d'enceinte[19],[20]. Toutefois, ces édifications étayées en bois ne se pérennisent pas. Ainsi, les archéologues n'ont retrouvé aucune trace du système de fermeture de la porte du Rebout sur l'oppidum de Bibracte. En revanche, des trous de poteaux et quelques échantillons de bois ont pu être retrouvés sur d'autres sites tels que Manching ce qui a permis d'émettre des hypothèses sur ces portes[21],[22]. Si l'aspect général de la porte semble se doter d'une certaine uniformité géographique, la typologie et la taille des tours qui la surmontent demeurent hypothétiques: les seuls indices caractérisant ces superstructures se présentent sous la forme de poutres porteuses au sein des divers oppidums mis au jour[23],[24].

Liste des oppidums

Cette liste est non exhaustive.

Allemagne

Angleterre

Chanctonbury Ring (en), dans les South Downs.

Belgique

Espagne

France

De nombreux toponymes comportant le suffixe dun, comme : Autun, Audun-le-Roman, Châteaudun, Dun-le-Palestel, Dun-les-Places, Gavaudun, Issoudun, Loudun, Verdun, Saverne, etc. suggèrent la présence d'oppidums.

Auvergne-Rhône-Alpes

Bourgogne-Franche-Comté

Bretagne

Centre-Val de Loire

Grand Est

Hauts-de-France

Normandie

Nouvelle-Aquitaine

Occitanie

Pays de la Loire

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Suisse

Italie

Irlande

Luxembourg

Portugal

Notes et références

Notes

  1. Dans de nombreux cas, cette dernière se compose également de blocs de pierre calcaire et/ou granitiques bruts, c'est-à-dire non-taillés.

Références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « Oppidums » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. a et b Kruta 2000, p. 763.
  3. André Borel d'Hauterive, Les sièges de Paris : annales militaires de la capitale depuis Jules César jusqu'à ce jour, Paris, Dentu, , 379 p. (OCLC 461402767).
  4. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 2e éd., 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 154-155.
  5. a et b Kruta 2000, p. 762.
  6. Fichtl 2005, p. 17-19.
  7. Kruta 2000, p. 523.
  8. Jean-Louis Brunaux, Les Gaulois, Paris, Les Belles lettres, coll. « Guide Belles lettres des civilisations » (no 16), , 314 p. (ISBN 2-251-41028-7), p. 86.
  9. Gilbert Kaenel, Philippe Curdy et Frédéric Carrard, L'oppidum du Mont Vully, Saint-Paul, , p. 221.
  10. Fichtl 2012.
  11. Comme dans le cas de Hohanesperg, en Allemagne. Voir Brun 1987.
  12. a et b Fichtl 2005, p. 47.
  13. Fichtl 2005, p. 48.
  14. a b et c Fichtl 2005, p. 49.
  15. Fichtl 2005, p. 46.
  16. Olivier Buchsenschutz et Ian Raltson, « Les fortifications des Ages des métaux », Archéologia, no 154,‎ , p. 24-35 (ISSN 0570-6270, présentation en ligne).
  17. Georges Duby (dir.), Histoire de la France urbaine I : la Ville antique, Paris, Éditions du Seuil, coll. « L'Univers historique » (no 30), , 600 p. (ISBN 2-02-005590-2), p. 212.
  18. Fichtl 2005, p. 50.
  19. a et b Fichtl 2005, p. 64.
  20. Fichtl 2005, p. 68.
  21. Fichtl 2005, p. 66.
  22. Fichtl 2005, p. 74.
  23. Fichtl 2005, p. 75.
  24. Fichtl 2005, p. 77-78.
  25. Jean-René Mestre, « Le Chalat de Jax, un site fortifié à la frontière entre Auvergne et Velay », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ .
  26. Jérôme Bay, « Insolite - Et si la Haute-Loire possédait son Alésia ! », sur leveil.fr, (consulté le )
  27. « Oppidum, camp », notice no IA27000215, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Oppida celtiques, atlas des fortifications celtiques Europe, villes celtiques, oppidum gaulois », sur oppida.org (consulté le )
  29. (en) Jean-Denis G. G. Lepage, Castles and Fortified Cities of Medieval Europe: An Illustrated History, McFarland, (ISBN 978-0-7864-6027-4)

Voir aussi

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Bibliographie

Ouvrages scientifiques

  • Patrice Brun, Princes et princesses de la Celtique : le premier âge du fer en Europe (850-450 av. J.-C.), Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 216 p. (ISBN 2-903442-46-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Olivier Buchsenschutz (dir.) et al., L'Europe celtique à l'âge du fer : VIIIe – Ier siècle av. J.-C., Paris, Presses universitaires de France, coll. « Nouvelle Clio », , 437 p. (ISBN 978-2-13-057756-0, ISSN 0768-2379)
  • Anne Colin, Chronologie des oppida de la Gaule non méditerranéenne : contribution à l'étude des habitats de la fin de l'âge du fer, Paris, Maison des sciences de l'homme, coll. « Documents d'archéologie française », , 195 p. (ISBN 2-7351-0638-1 et 2-7351-0638-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Gérard Coulon et Simone Deyts, Les stèles funéraires gallo-romaines de Saint-Ambroix, Cher : un atelier de sculpture dans la cité des Bituriges, Châteauroux, Musées de Châteauroux, , 160 p. (ISBN 978-2-912184-65-8 et 2-912184-65-7)
  • Paul-Marie Duval, Nouvelle histoire de Paris : de Lutèce oppidum à Paris capitale de la France (vers - 225 ?-500), Paris, Association pour la publication d'une histoire de Paris/Bibliothèque historique de la Ville de Paris, coll. « Nouvelle histoire de Paris », , 402 p. (BNF 35625956)
  • Werner Eck, La romanisation de la Germanie, Paris, Errance, , 102 p. (ISBN 978-2-87772-366-4)
  • Stephan Fichtl, Les peuples gaulois : IIIe – Ier siècle av. J.-C., Paris, Errance, , 2e éd. (1re éd. 2004), 255 p. (ISBN 978-2-87772-502-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Stephan Fichtl, La ville celtique : les oppida de 150 av. J.-C. à 15 apr. J.-C., Paris, Errance, coll. « Hespérides / histoire-archéologie », , 2e éd. (1re éd. 2000), 238 p. (ISBN 2-87772-307-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne : habitats et sociétés en Languedoc et en Provence (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Arles, Errance, coll. « Les Hespérides », , 2e éd. (1re éd. 2004), 247 p. (ISBN 978-2-87772-562-0)
  • Venceslas Kruta, Les Celtes, histoire et dictionnaire : des origines à la romanisation et au christianisme, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1005 p. (ISBN 2-221-05690-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Frédéric Lontcho (dir.) et Françoise Melmoth (dir.), Grands sites archéologiques antiques en Europe occidentale, Lacapelle-Marival, Archéologie nouvelle, coll. « Archéologie vivante », , 164 p. (ISBN 978-2-9533973-4-5)
  • Christine Lorre (dir.) et Veronica Cicolani (dir.), Golasecca : du commerce et des hommes à l'âge du fer (VIIIe – Ve siècle av. J.-C., Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 176 p. (ISBN 978-2-7118-5675-6)
  • Pierre-Yves Milcent (dir.), Bourges-Avaricum, un centre proto-urbain celtique du Ve s. av. J.-C. : les fouilles du quartier de Saint-Martin-des-Champs et les découvertes des établissements militaires, vol. 1&2, Bourges, Ville de Bourges, Service d'archéologie municipal, coll. « Bituriga / monographie » (no 2007/1), , 341+176 (ISBN 978-2-9514097-7-4)
  • Matthieu Poux (dir.), Corent : voyage au cœur d'une ville gauloise, Paris, Errance, , 2e éd. (1re éd. 2011), 299 p. (ISBN 978-2-87772-500-2).
  • (en) Mortimer Wheeler et Katherine M. Richardson, Hill-forts of northern France, Oxford, Oxford University Press, coll. « Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London » (no 19), , 225 p. (OCLC 237126687)

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles de périodiques

  • Dominique Tardy et al., « Argentomagus, agglomération secondaire de la Cité des Bituriges », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, vol. 18, no 1,‎ , p. 15-19 (ISSN 0220-6617, lire en ligne, consulté le )
  • Alain Delay, « Prospections sur le site antique d'Ernodurum (Saint-Ambroix-sur-Arnon, Cher) », Revue Archéologique du Centre de la France, vol. 13, no 3,‎ , p. 301-313 (ISSN 0220-6617)
  • Sophie Krausz, « La topographie et les fortifications celtiques de l’oppidum biturige de Châteaumeillant-Mediolanum (Cher) », Revue archéologique du Centre de la France, nos 45-46,‎ 2006-2007 (ISSN 1951-6207, lire en ligne, consulté le )
  • Jean-René Mestre, « Le Chalat de Jax, un site fortifié à la frontière entre Auvergne et Velay », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎

Articles connexes

Liens externes

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Monastery in Egypt You can help expand this article with text translated from the corresponding article in Arabic. (April 2019) Click [show] for important translation instructions. Machine translation, like DeepL or Google Translate, is a useful starting point for translations, but translators must revise errors as necessary and confirm that the translation is accurate, rather than simply copy-pasting machine-translated text into the English Wikipedia. Consider adding a topic to this templa…

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Football clubThap Luang Unitedทัพหลวง ยูไนเต็ดFull nameThap Luang United Football ClubNickname(s)The musth elephants(ช้างตกมัน)Founded2021; 2 years ago (2021)GroundStadium of Kasetsart University, Kamphaeng Saen CampusNakhon Pathom, ThailandCapacity5,000Coordinates14°01′55″N 99°59′22″E / 14.0318491942472°N 99.9895297615169°E / 14.0318491942472; 99.9895297615169OwnerThapluang United Co., Ltd.[…

Canadian-American television series NoddyGenreComedyFantasyCreated byRick SiggelkowBased onClassic Noddy in Toyland series by Enid BlytonWritten byBrian McConnachieSean KellyLawrence S. MirkinKate BarrisJill GolickEllis WeinerRick SiggelkowDirected byWayne MossSteve WrightStarringSean McCannKatie BolandMax MorrowKyle KassardjianJayne EastwoodJim CalderNikki PascettaGil FilarTheme music composerDennis ScottOpening themeThe Noddy ShopEnding themeThe Noddy Shop (Instrumental)ComposersStacey Hersh (…

Hospital in Delhi, IndiaVidyasagar Institute of Mental Health, Neuro and Allied Sciences)GeographyLocationNo. 1, Institutional Area, Nehru Nagar, New Delhi, Delhi, IndiaServicesHistoryOpened1987LinksWebsitevimhans.comListsHospitals in India Vidyasagar Institute of Mental Health and Neuro and Allied Sciences (VIMHANS) is a mental healthcare institution in South Delhi. It was founded in 1987 as a tribute to the Indian psychiatrist Vidya Sagar. Healthcare Functions The focus areas at VIMHANS are: M…

California-based upscale grocery chain This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Bristol Farms – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (June 2016) (Learn how and when to remove this template message) Bristol FarmsTypeSubsidiaryIndustryRetailFounded1982 Rolling Hills Estates, CaliforniaHeadquartersCa…

Layout of the Road Atlanta (1970-1997) The 1973 Carling Can-Am was the second round of the 1973 Can-Am season. It was held July 8, 1973, at Road Atlanta in Braselton, Georgia. It was the fourth Can-Am race held at the track. Results Pole position: Mark Donohue, 1:12.950 (123.866 mph (199.343 km/h)) Fastest lap: Mark Donohue, 1:14 (122 mph (196 km/h)) Race distance: 226 miles (364 km) in two heats Winner's average speed: 117.09 miles per hour (188.44 km/h) Pos No Dri…

2015 studio album by Tom DeLongeTo the Stars... Demos, Odds and EndsStudio album by Tom DeLongeReleasedApril 21, 2015 (2015-04-21)Genre Progressive rock[1] punk rock[2] Length25:51LabelTo the StarsProducerTom DeLonge & Aaron RubinSingles from To the Stars New WorldReleased: March 10, 2015 Circle-Jerk-PitReleased: April 7, 2015 To the Stars... Demos, Odds and Ends (often shortened to To the Stars) is the debut studio album by Tom DeLonge. It was released…

逸園賽狗場 賽狗前的儀式,右後方為鏡湖殯儀館於2018年2月重建而成的新大樓 賽狗場跑道 逸園賽狗場(英語:Macau Yat Yuen Canidrome Co. Ltd),是位於澳門半島西北部蓮峰球場的賽狗場地。 啟用及停辦 1931年11月26日啟用[1],五年後停辦。1961年印尼華僑鄭君豹向澳葡政府申請恢復賽狗,旋即轉讓予逸園賽狗有限公司,1963年重新營業。1983年大股東何賢逝世後公司股票進行內部…

Rapid transit railway in Athens, Greece This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Athens Metro – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (May 2022) (Learn how and when to remove this template message) Athens MetroAthens Metro train at AnthoupoliOverviewNative nameΜετρό ΑθήναςLocaleGreater A…

French photographer and filmmaker (born 1948) Jean Gaumy Self-portraitJean Gaumy (born 1948) is a French photographer and filmmaker who has been associated with Magnum Photos since 1977 who has specialised in depictions of isolated or confined communities and groups.[1] Early life and education Jean Gaumy was born on 28 August 1948 in Royan Pontaillac (Charente-Maritime), France. He attended schools in Toulouse and Aurillac, then undertook his higher education in Rouen, before working as…

Species of spider Two-tailed Spider Scientific classification Domain: Eukaryota Kingdom: Animalia Phylum: Arthropoda Subphylum: Chelicerata Class: Arachnida Order: Araneae Infraorder: Araneomorphae Family: Hersiliidae Genus: Hersilia Species: H. savignyi Binomial name Hersilia savignyiLucas, 1836 Synonyms Hersilia indica Hersilia calcuttensis Hersilia clathrata Hersilia savignyi is a hersiliid spider found in Kerala, Maharashtra, Gujarat, Telangana, Karnataka, West Bengal, Myanmar, Philippi…

此條目没有列出任何参考或来源。 (2019年1月30日)維基百科所有的內容都應該可供查證。请协助補充可靠来源以改善这篇条目。无法查证的內容可能會因為異議提出而被移除。 四國比例代表區日本眾議院選區四國比例代表區位置国家日本县德島縣、香川縣、愛媛縣、高知縣类型日本众议院选区[*]現有選區设置时间1994席次數6 四國比例代表區,是日本眾議院11個比例代表制選區之…

This article is an orphan, as no other articles link to it. Please introduce links to this page from related articles; try the Find link tool for suggestions. (December 2017) Television channel Dresden FernsehenCountryGermanyBroadcast areaLocalHeadquartersDresden, GermanyProgrammingPicture format4:3 (576i, SDTV)OwnershipOwnerFernsehen in Dresden GmbH (FiD)HistoryLaunched10th of June, 1996Former names'LinksWebsitehttps://www.sachsen-fernsehen.de/kategorie/dresden/ Dresden Fernsehen is the local t…

British actor Adam LevyBorn (1970-12-05) 5 December 1970 (age 53)NationalityBritishOccupationActor Adam Levy (born 5 December 1970) is a British actor best known for his role as Peter in A.D. The Bible Continues.[1][2][3][4][5] Career Levy trained at the Royal Academy of Dramatic Art (RADA) and spent a great deal of his early career working in theatre where he was a member of the Royal National Theatre and The Royal Shakespeare Company (RSC) acting co…

Hindu Temple in Uttarakhand Moteshwar MahadevShree Moteshwar (Bheemashankar) MahadevReligionAffiliationHinduismDistrictUdham Singh NagarDeityBhimashankar (Shiva)FestivalsMaha ShivaratriLocationLocationKashipurStateUttarakhandCountryIndiaLocation in UttarakhandGeographic coordinates28°58′35″N 79°23′37″E / 28.976509°N 79.393650°E / 28.976509; 79.393650 Shree Moteshwar Mahadev, also known as Shree Bheem Shankar Mahadev, is an abode of Lord Shiva in Kashipur of Ut…

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