L'introduction de cet article contient trop de références et n'est pas conforme aux recommandations ().
Le résumé introductif devrait être un résumé des informations contenues dans l'article, où les références devraient se trouver, de préférence à l'introduction. — Découvrez comment faire pour en améliorer la rédaction.
Pierre Hemmer, né le à Fribourg et mort le à Nice[1], est un chef d'entreprises et cadre auprès de la Confédération suisse, actif en particulier dans le domaine d'Internet[2],[3],[4],[5]. Il est considéré comme le premier fournisseur d'accès grand public en Suisse[6]. En 1995, il est, avec sa société M&Cnet, le seul fournisseur d'accès à Internet public du canton de Fribourg et plusieurs autres régions de Suisse romande[7],[8],[9].
Il transmet sa fibre entrepreneuriale[21], en particulier à d'anciens collaborateurs qui fondent des sociétés actives dans divers domaines liés au web : consulting, graphisme et webdesign, vente de matériel et logiciels informatique, développement de sites Internet et autres prestations web[22],[23],[24],[25],[26].
Il est le dixième enfant de François Marie Pierre Hemmer[28],[30], régent à Orsonnens et Fribourg, puis professeur à l'Ecole secondaire des garçons[31] (Fribourg) et de Madeleine Marie Jambé (1910-1990), née à Châtel-saint-Denis (Fribourg), femme au foyer. Il est le frère de François Hemmer (fils), ancien directeur de l'école d'ingénieurs de Fribourg.
Le , il épouse Rose-Marie Hemmer, née Sallin (1953-2017), secrétaire à Fribourg et femme au foyer, avec qui il a quatre enfants[29]. Rose-Marie Hemmer est la sœur de la metteuse en scène suisse Gisèle Sallin.
Biographie
Pierre Hemmer est ingénieur ETS en électronique & informatique. En 1975, il travaille pour la société Brown, Boveri & Cie. De 1976 à 1979, il est employé par Landis+Gyr (Zoug, Suisse et Californie, USA), puis, de 1979 à 1988, par Falma-Control Buser AG, en tant que directeur technique et chef de projets.
De 1988 à 1990, devenu indépendant[33], il participe à la mise sur pied du Centre CIM de Suisse occidentale (CCSO)[34]. Il en devient le directeur technique.[Quand ?]
Le , il fonde MC Management et Communications SA (M&Cnet)[35],[36],[37], entreprise issue de la privatisation des activités de télécommunications et de gestion d'informations du Programme d'action CIM suisse[38],[39]. Cette entreprise fournit un accès internet au grand public, principalement dans le Canton de Fribourg et dans des régions avoisinantes.
Convaincu par internet dans une société encore largement déconnectée, il le présente comme «Une gigantesque bibliothèque aux livres éclatés dans le monde entier, un outil puissant pour l’industrie, une révolution technologique, économique, culturelle, philosophique»[40].
La revue Bilanz déclare M&Cnet "E-Company de l'année 2000"[41].
Après avoir rejoint le groupe américain Via Net.Works en [3],[37],[42],[43],[44],[25],[45], MC Management et Communications SA devient en 2001 Via Net.Works Suisse SA, et étend sa couverture.
En 2001, il fonde la société hemmer.ch SA[46] à Fribourg et la dirige jusqu'à 2005.
En , Pierre Hemmer organise avec le Centre CIM de Suisse occidental une réunion d'experts scientifiques internationaux concernant la coopération en matière de nouvelles technologies de production, dans le cadre d'un programme de recherche IMS (Intelligent Manufacturing Systems), qui ambitionne d'"associer des ressources des pays occidentaux pour développer en commun les techniques de production les plus avancées"[10].
En , il mène trois initiatives[50] : créer, dans le canton de Fribourg, un réseau régional de communications, avec de nouvelles lignes sur le terrain[51] ; créer une plate-forme régionale d'échange d'informations de marketing et de publicité interactive sur Internet; créer un programme de formation et de soutien didactique.
Le , il raccorde avec sa société M&Cnet le premier Cybercafé de Suisse romande[52].
Le , il crée, avec Didier Bordon la société Formation-Conseil SA, destinée à la formation des personnes sans emploi[53].
En , avec sa société M&Cnet, il raccorde le téléréseau des Services industriels bullois sur Internet et propose au grand public la connexion via le téléviseur, la réception radio en direct sur le web et des applications de domotique basées sur Internet[54].
En , alors directeur de M&Cnet, il signe avec trois autres entreprises - Les Entreprises électriques fribourgeoises (EEF), Business Computer Dimension (BCD) à Givisiez et le Centre informatique des sociétés électriques romandes (CISEL) - un accord de partenariat visant à proposer à leur clientèle respective une solution globale dans les domaines des télécommunications, d'Internet et des réseaux d'entreprises[55].
En , il cède à l'État de Fribourg les noms de domaine fribourg.ch[56], sarine.ch, gruyere.ch, singine.ch, glane.ch, broye.ch et veveyse.ch (nom du canton et de six districts)[57].
↑Pierre Pauchard, « Pierre Hemmer, L'entrepreneur philosophe », Futures, AGEFI Groupe, no 6, , p. 19 à 22
↑ a et bVincent Chobaz, « Pierre Hemmer quitte "son" MCnet : MCnet change définitivement de mains et P. Hemmer s'en va », La Liberté, , p. 1 et 15 (lire en ligne) :
« Pionnier et actuel leader du marché Internet et multimédia dans le canton de Fribourg, MCnet passe définitivement aux mains de la société américaine Via Net.works. »
↑Pierre Hemmer, « Vers une décentralisation du travail », Bulletin de l'Association de développement et d'initiative dans l'Arc jurassien (ADIJ),
↑Stefan Merckelbach (postface Peter John Koenig, photogr. Vincent Delfosse), Un petit livre rouge sur la source : Un regard inspirant et libérateur sur le management et la vie grâce aux principes source, Editions Aquilae, , chap. 4 (« Sources globales et spécifiques »), "Premier Internet provider de Suisse, [l'entreprise M&Cnet] avait été fondée par Pierre Hemmer, un visionnaire."
↑Claudio Fedrigo, « Fribourg et les autoroutes de l'information », info, journal interne de la BCU Fribourg, no 7, :
« Pierre Hemmer (actuellement le seul fournisseur d'accès publics du canton) a mis en évidence l'intense foisonnement d'initiatives qui font actuellement de Fribourg une des têtes de pont de l'extension du réseau en Suisse »
↑ a et bSerge Gumy, « Internet en est encore au stade d'embryon dans le pays de Fribourg : L'Etat, les entreprises et les milieux de la culture se raccordent peu à peu au réseau informatique mondial. Un congrès a fait le point hier sur le phénomène - de mode ou de société ? », La Liberté, , p. 13 (lire en ligne)
↑Claudio Fedrigo, « Fribourg et les autoroutes de l'information », Arbido, revue officielle mensuelle de l'Association des archivistes suisses (AAS), l'Association des bibliothèques et bibliothécaires suisses (BBS), l'Association suisse de documentation (ASD), no 7,
↑ a et bPB, « La Suisse et les enjeux technologiques : Importante réunion à Givisiez », La Liberté, , p. 15 (lire en ligne)
↑Louis Ruffieux, « La troisième révolution industrielle se prépare activement à Givisiez : Compétitivité oblige, fini le strict découpage du travail dans les entreprises. Place à l'intégration et à la coopération. Le Centre CIM de Suisse occidental propose son soutien concret. », La Liberté, , p. 15 (lire en ligne)
↑Claude Ayer, « Le CIM redécouvre la place de l'homme dans l'entreprise : Pendant trois jours, une centaine de décideurs planchent à Fribourg pour dégager une nouvelle vision de l'activité économique », Le Nouveau Quotidien, , p. 21 (lire en ligne)
↑Michelle Talandier, « Croyants ou sceptiques, les Fribourgeois diront présent au rendez-vous d'Internet : Omniprésent à la grand-messe de Telecom 95, à la une de tous les médias et jusque dans les salons, Internet se pose désormais en termes de pari sur l'avenir. À Fribourg, les dés sont jetés. », 24 Heures, , p. 53 (lire en ligne)
↑PAS, « Les médias fribourgeois seront bientôt présents sur le réseau », La Liberté, , p. 11 (lire en ligne)
↑PFY, « Très rapide, sûr et finalement pas plus cher », La Liberté, , p. 9 (lire en ligne)
↑Christian Georges, « Internet: un potentiel à exploiter aussi par les PME », L'Express, , p. 13 (lire en ligne)
↑CS, « L'avenir des entreprises de la Glâne passe aussi par le Web : Les acteurs de l'économie du district se sont réunis autour d'un support indispensable: le réseau Internet », La Liberté, , p. 21 (lire en ligne)
↑Stefan Merckelbach (postface Peter John Koenig, photogr. Vincent Delfosse), Un petit livre rouge sur la source : Un regard inspirant et libérateur sur le management et la vie grâce aux principes source, Éditions Aquilae, , chap. 4 (« Sources globales et spécifiques »), "[Pierre Hemmer] invitait chaque nouveau venu à créer son propre métier, à lui donner forme, avec d'autant plus de liberté que les métiers du web étaient alors en pleine émergence. [... Il a eu] l'immense mérite d'introduire ses quarante collaborateurs très consciemment aux rôles d'entrepreneur, de guide et de gardien, et sa vision était contagieuse."
↑« Deux jeunes hommes partent à la conquête du marché informatique broyard », La Liberté,
Fondation d'Actuel SA par Frédéric Schaller et Benoît Rossier.
↑ a et b(de) « Unsere Verstorbenen : Pierre Hemmer », Wir und unser Werk - Brown Boveri Hauszeitung, no 9, , p. 146
↑ a et bJean-Claude Cuennet, « Clôture de l'année scolaire à l'école secondaire des garçons : Deux retraites et un anniversaire », La Liberté, , p. 15
↑(de) « Polycontrol hat Probleme », Freiburger Nachrichten, no 290, , p. 15 (lire en ligne)
↑Christophe Meier, « Le Centre CIM de Suisse occidental », dans Pierre Hemmer, directeur adjoint Centre CIM de Suisse occidentale, Gérard Xavier Kuhn, Conseiller scientifique à l'Ambassade de France en Suisse, Ulrich von Fellenberg, Etat major de l'Office fédéral du personnel, Dominique L. Bifrare, logistique, Jean-Robert Gisler, relations publiques, Jean Menthonnex, coordination des conférences, L'usine de demain : Séminaire organisé avec Centre CIM de Suisse occidentale, Ambassade de France en Suisse, Office fédéral du Personnel, 12-14 novembre 1992 Fribourg (colloque), Confédération suisse, Office fédéral du personnel, , 4.4 :
« Le Centre CIM de Suisse occidentale (CCSO), association de droit privé, a été créé en 1990 par les six cantons de la Suisse romande: Fribourg, le Valais, Vaud, Neuchâtel, Genève et le Jura. »
Le principal objectif du CCSO est d'apporter un soutien à l'industrie (veille technologique, formation, perfectionnement, conseil, recherche et développement) dans le contexte de mutation sociétale et technologique.
↑(de) Martin Staub, « Herzlichen Glückwunsch zum Titel der "E-Company des Jahres" : M&C net - Mit Weitsicht und Tatkraft zur E-Company des Jahres », Bilanz, Zürich, WM Wirtschafts-Medien AG, , p. 1 à 3
↑ a et b« Internet : toutes les "Via" mènent à Fribourg, tous les accès mènent à MCnet », Fribourg Network, no 01,
↑Claude Ayer, « Le Centre CIM de Suisse occidentale veut mieux coller aux besoins de l'industrie : Les modernisateurs de l'économie romande se remettent constamment en question. L'année écoulée a été marquée par une importante réorientation stratégique doublée d'une restructuration au sommet. », Le Nouveau Quotidien, , p. 15 (lire en ligne)
↑« M&C Management & Communications SA », Revue Panorama Fribourg - Freiburg, no 24, , p. 34 à 39
↑« Internet passionne les gens », La Gruyère, (lire en ligne)
↑« M&C s'assure un appui international : L'entreprise de communication a signé un accord de partenariat avec Via Net.Works », La Liberté, , p. 17 (lire en ligne)
↑« MCNet: Louis Bonnet succède à Pierre Hemmer », La Liberté, , p. 13 (lire en ligne)
↑« Nouveau directeur chez MCnet », La Liberté, , p. 19 (lire en ligne)
↑« Via Net.works renforce son activité à Fribourg », La Liberté,
↑(de) Markus Pfister, « Anwälte der kleinen und mittelgrossen Unternehmen : Pierre Hemmer », INSECO, Die Zeitung des Staatssekretariats für Wirtschaft, no 2,
↑"Les formulaires: résumé des différentes philosophies à l'étude.", Pierre Hemmer, Chef du développement eGovernment PME, Secrétariat d'État à l'Économie (SECO), Programme d'action 2009.
↑Jean-Marc Angéloz, « Autoroutes de la communication et Internet : Fribourg décolle », L'Objectif, no 81, , p. 1-4
↑Jean-Marc Angéloz, « Un projet de M & C à l'étude avec les EEF, le Centre informatique, l'Ecole d'ingénieurs : Un réseau télécom régional semi-privé », L'Objectif, no 81, , p. 1-4
Projet dénommé RRT 95, Réseau régional télécom, dont l'objectif est de rentabiliser, pour le développement d'Internet, la fibre optique installée à l'intérieur du conducteur de garde des pylônes destinés au transport de l'électricité
↑Laurent Crottet, « Informatique - Le premier "cybercafé" romand s'est ouvert hier à Fribourg : Au Scottish Bar, quatre ordinateurs permettent de "surfer" sur Internet en douceur, en vitesse et à 35 ct. la minute », La Liberté, , p. 19 (lire en ligne)
↑Madeleine Christinaz, « Formation-Conseil, des outils inédits au service des personnes sans emploi : Cette entreprise s'est spécialisée dans le secteur de l'orientation de carrière. Son point fort: le cours CIM. En plein développement, elle inaugure de nouveaux locaux le 5 février. », La Liberté, , p. 19 (lire en ligne)
↑JS, « Bulle - Embarquement dès vendredi pour le voyage du 4e Comptoir : Sous tente, c'est la plus grande foire que la Gruyère aura connue. Dix jours de frénésie commerciale avec des hôtes prestigieux. Mot d'ordre: l'ouverture. », La Liberté, , p. 15 (lire en ligne)
↑Vincent Chobaz, « A quatre, ils créent une plate-forme des télécoms dans le canton : Les Entreprises électriques fribourgeoises (EEF), M&Cnet, BCD et le Centre informatique des sociétés électriques romandes se sont associés pour offrir une solution globale dans le secteur des télécommunications », La Liberté, , p. 19 (lire en ligne)
↑Antoine Geinoz, « On se partage "fribourg.ch" », Fribourg, , p. 9 (lire en ligne)
↑PAS, « MCNet: Le Canton récupère le nom de site fribourg.ch », La Liberté, , p. 16 (lire en ligne)