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À l'entrée d'un muscle, le motoneurone se ramifie et forme une terminaison axonale accolée à la fibre musculaire qu'il innerve[3]. La terminaison axonale et la plaque motrice constituent ensemble la jonction neuromusculaire. Au niveau de cette synapse il y a transmission chimique du potentiel d'action provenant des centres nerveux médullaires. Le motoneurone et toutes les fibres musculaires qu'il innerve forment l'unité motrice[3].
Physiologie
La plaque motrice contient des canaux ioniquesacétylcholine-dépendants qui s'ouvrent lors de la libération de ce dernier. Cette dépolarisation gagne alors le sarcolemme et déclenche un potentiel d'action. Il est possible de bloquer la transmission par le curare. Cette utilisation est réversible: une fois l'effet du curare dissipé, la contraction du muscle est à nouveau possible.
Les étapes successives de la contraction musculaire au niveau de la synapse neuromusculaire sont[4] :
Certains animaux, comme la torpille ou l'anguille électrique, peuvent émettre des décharges électriques avec un organe appelé électroplaque. Cet organe est composé de cellules musculaires non différenciées et non contractiles empilées à la manière de batteries montées en série : les potentiels s'additionnent et peuvent créer une différence de potentiel globale de l'ordre de 500 volts.
↑Luc Angenot, « De l'existence en Afrique Centrale d'un poison de flèche curarisant, issu du Strychnos usambarensis Gilg », Annales Pharmaceutique Française, , p. 12 (lire en ligne [PDF])
S. Lammens, P. Hounfodji, E. Krejci, B. Plaud: «Physiologie de la plaque motrice», in: Congrès national d'anesthésie et de réanimation 2007, [Les Essentiels], Elsevier Masson (Paris), 2007 , p. 325-340, Texte intégral en ligne.
L. Sherwood: "Physiologie Humaine", 3e édition, De Boeck (Paris), 2015, p. 206; G-11; G-8 .