Le , il bat dès sa première tentative le record de vitesse du circuit de Montlhéry au volant de la sa Delahaye Type 145 « Grand Prix » avec une moyenne de 146,654 km/h sur 200km, et gagne ainsi le million de francs offert par le Front populaire et l’Automobile Club de France pour aider les constructeurs automobiles nationaux à financer le développement de voitures de Grand Prix performantes pour les saisons 1938, 1939 et 1940. En 1938, il est champion de France des circuits.
Cette même année, il remporte le grand prix de Pau, non retenu pour le championnat, en devançant la toute nouvelle Mercedes W154 de Rudolf Caracciola et Hermann Lang qui a dû s'arrêter pour ravitailler et changer d'équipier.
Après un bref passage dans les rangs de l'armée française en 1939, il peut ainsi partir disputer avec l'écurie franco-américaine Lucy O'Reilly Schell les 500 miles d'Indianapolisen 1940, associé à René Le Bègue : les deux hommes terminent dixièmes sur Maserati (Le Bègue 100 tours, Dreyfus 92, car contraint à l'abandon et ne pouvant achever les 8 dernières boucles sous la pluie alors que la course est neutralisée). À l'arrivée des troupes allemandes dans Paris, il rejoint cette fois l'armée américaine.
De 1945 à 1952, il tient son premier restaurant avant un retour en France durant un an, puis il revient à New York pour inaugurer « Le Chanteclair », implanté au 18 East 49th street de Madison Avenue (Manhattan - NY).
Après son décès en 1993 à 88 ans au New York Hospital, lui survivent son frère Maurice et sa sœur Suzanne.
Dreyfus ne doit pas être confondu avec Pierre Louis-Dreyfus (dit « Heldé » en course) (1908-2011), autre pilote automobile des années 1930.
Course de côte du Domaine de Rothchild (Grasse): 1929 (Bugatti T37A, chez le Baron Henri de Rothschild, lui-même ancien pilote et directeur d'équipe)[3]
Vainqueur du Championnat des Conducteurs français en , sur Delahaye de l'Écurie Bleue de Lucy Schell[6] (épreuves retenues entre avril et août : Grand Prix de Pau, Grand Prix de Tunisie, Bol d'Or, 3 Heures de Marseille, Grand Prix de Picardie, 24 Heures du Mans, Grand Prix de l'ACF, Grand Prix du Comminges, Côte de La Turbie, et Grand Prix de La Baule).
« L'arbre Dreyfus » du circuit du Comminges était un petit arbre ainsi nommé car il fut violemment percuté par Dreyfus lors d'une course. Exposé au soleil, il lui arrivait de protéger par son ombrage, jusqu'à une trentaine de personnes, lors des grands évènements en piste[7].