La Seugne naît au pied de la colline de Montlieu-la-Garde, haute de 142 mètres, près du lieu-dit chez Bourdeau, à l'altitude 102,5 mètres[5].
C'est dans son cours moyen que la rivière arrose les petites villes de Jonzac, sous-préfecture, et de Pons.
Non loin de son lieu de confluence avec la Charente, en aval de Colombiers, la rivière se dédouble. La branche principale, celle de droite, va se jeter dans la Charente à Port-Chauveau, commune de Courcoury. L'autre branche se subdivise en plusieurs bras qui se jettent à leur tour dans la Charente, 3, 4, 6, 7 kilomètres plus en aval dans la commune des Gonds, dans la banlieue sud-est de Saintes. Ce site de confluence est parfois dénommé le delta de la Seugne.
La longueur totale du cours de la Seugne est de 83,3 km[1], ce qui en fait le plus long affluent de rive gauche de la Charente en Charente-Maritime.
Communes et cantons traversés
Lavoir derrière l'Église Saint-Vivien de Pons.Moulin de la tour à Pons.Tannerie à Pons.Moulin route de Fléac à Pons.
La Seugne traverse un seul département, en l'occurrence celui de la Charente-Maritime, arrosant trente-six communes[1] et sept cantons.
Les formes anciennes sont flumen Soenna vers 1100, Sonye en 1280, la Soyngna en 1322, la Soyngnhe en 1354, aqua Soynnie en 1363, Souaigne en 1494. Les prononciations actuelles, Seugne et Souègne, reposent sur une forme médiévale Soïgne, que les scribes des XIIIe et XIVe siècles ont eu du mal à transcrire. D'après Duguet, une graphie plus récente, Seuigne a été mal lue et interprétée Sévigne au XIXe siècle[6].