Il est classé en zone UV du plan local d'urbanisme (PLU). Il bénéficie d'une servitude d'espace boisé classé (EBC) qui interdit toute occupation qui compromettrait la conservation, la protection ou la création des boisements.
Alexandre Parodi(1901-1979) est un haut fonctionnaire, résistant et homme politique. Son frère René Parodi(1904-1942), magistrat, est le fondateur du journal Résistance ; arrêté par la Gestapo, il est torturé et meurt en 1942[1].
Historique
Créé en 1958, le square est de forme triangulaire et s'étend sur 23 595 m2, ce qui en fait le plus grand square du 16e arrondissement.
C’est un vaste triangle dont les pelouses et un abri accueillent les enfants et les promeneurs. Il dispose de nombreux jeux pour tous les âges.
Deux monuments sont érigés dans ce square ; ils honorent les mémoires du constructeur automobile Émile Levassor et du maréchal Kœnig[2].
Monument à Émile Levassor
Ce monument en pierre — aussi appelé Monument à l'Automobiliste — est consacré à la mémoire de l’ingénieur Émile Levassor (1844-1897), cofondateur de la Société Panhard et Levassor, qui construisit la première automobile à essence (1891). Il a été commandé en 1900 à Jules Dalou qui en fit l'esquisse en plâtre (Paris, Petit Palais[3]) et il fut exécuté d'après cette esquisse après la mort de Dalou par Camille Lefebvre en 1907.
Le haut-relief figure l'arrivée victorieuse de Levassor au volant de la voiture sur laquelle il avait gagné la course Paris-Bordeaux-Paris de , l'une des toutes premières courses automobiles sur « engin à pétrole ».
Ce monument était initialement situé à l'entrée du bois de Boulogne, où il fut inauguré en 1907. Il fut déplacé en 1972 à son emplacement actuel dans le square, en raison de la construction du boulevard périphérique.
Ce monument nommé Vent des batailles est dédié au général Kœnig (1898-1970) qui se rallia au général de Gaulle en Grande-Bretagne en 1940, commanda la 1re division française libre, avant de devenir député du RPF et ministre de la Défense nationale en 1954-1955. Il fut nommé maréchal de France à titre posthume.
Réalisé en acier inoxydable en 1984, le monument est l’œuvre du sculpteur Albert Féraud (1921-2008), lauréat du grand prix de Rome en 1951[4]. Il rappelle la ruée héroïque dans le désert libyen et la résistance du général à la tête de la 1re DFL à Bir Hakeim, cette épopée avant la victoire d'El Alamein en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale.
On peut y lire le message que le général de Gaulle lui adressa alors : « Général Kœnig sachez et dites à vos troupes que la France vous regarde et que vous êtes son orgueil », ainsi que les plus hauts faits de sa carrière :
1940-1943 : première division française libre, Érythrée, Bir-Hakeim, El Alamein, Tunisie ;