En 1998, Steven Holl fut récompensé de la prestigieuse médaille Alvar Aalto. En 2000, il fut élu à l'Académie américaine des arts et des lettres. En , le Time le nomma meilleur architecte américain pour ses « bâtiments qui satisfont aussi bien l'esprit que l'œil ». Parmi toutes les récompenses qu'il a reçues, on compte l'Honorary Fellow of the Royal Institute of British Architects (2003), le Smithsonian Institute’s Cooper Hewitt National Design Award in Architecture (2002), la Grande Médaille d’Or de l'Académie française d'Architecture (2001), la prestigieuse médaille Alvar Aalto (1998), le prix Arnold W. Brunner section Architecture de l'Académie américaine des Arts et les Lettres et la médaille d'honneur de l'Institut américain new-yorkais d'architecture (1997).
L'architecture de Steven Holl a évolué vers l'emphase. Ses œuvres de jeunesse reflétaient un questionnement sur la typologie. Son intérêt actuel se porte sur une approche phénoménologique de l'architecture ; c'est un engagement physique avec son environnement, dans une problématique existentialiste. Ce changement est intervenu en partie à la suite de son intérêt pour les écrits du philosophe Merleau-Ponty ainsi que de ceux de l'architecte et théoricien Juhani Pallasmaa.
En collaboration avec Pallasmaa et Alberto Pérez-Gómez(en), Steven Holl a écrit un essai pour une édition spéciale en 1994 de l'A+U, journal d'architecture japonais, sous le titre Question de perception : phénoménologie de l'Architecture. Cette publication fut rééditée sous forme de livre en 2006.