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Située à l'extrémité du Nord-Ouest du pays sur le détroit de Gibraltar, la ville se trouve à quatorze kilomètres de la côte espagnole. Sa population s'élève à 947 952 habitants au recensement de 2014[2].
Géographie
Localisation
Tanger est située dans la baie du même nom, ouverte sur l'extrémité occidentale du détroit de Gibraltar, à environ 15 km des côtes espagnoles, à la périphérie du massif montagneux du Rif. Le port de la ville est la principale destination des bateaux de voyageurs en provenance de l'Europe. Tanger est, par conséquent, l'un des lieux de passage des voyageurs circulant entre l'Europe et l'Afrique.
Démographie
Sa population s'élève à 947 952 habitants selon le recensement de 2014[2]. Il existe une importante diaspora tangéroise dans le monde, notamment dans le sud de l'Espagne et dans le Benelux. Une grande partie des Tangérois est originaire du Rif. Tanger est donc à la fois une ville andalouse, jeblia et rifaine de par les liens historiques qu'elle a noués avec les deux ethnies habitants le Rif, à savoir les Jbalas et les Rifains. Tanger a connu une incroyable immigration de la part des Rifains durant le 19e et 20e siècle. Les Rifains formaient plus d'un quart de la population tangeroise en 1957, d'après une estimation de D. M.Hart. Les Jbalas forment eux aussi une part très importante de la population tangeroise. Enfin, depuis plusieurs décennies déjà, une importante population venue des autres régions du Maroc est arrivée à Tanger pour travailler et continue d'y affluer.
Relief, géologie et hydrographie
D'abord établie sur la colline de la kasbah, la ville de Tanger s'est progressivement étendue sur les massifs la bordant à l'ouest en direction du cap Spartel (plateau du Marshan, Vieille Montagne) puis, au long de la plage, en direction du cap Malabata. En dépit de ces reliefs, son site ne présente pas de réseau hydrographique notable.
Limites de la commune. : Mairie.
Vue satellite.
Carte OpenStreetMap.
Climat
Le climat de Tanger est du type méditerranéen, tempéré par l'influence océanique ; L'automne, l'hiver et le printemps sont doux, voire frais (18 degrés en journée et 7 degrés la nuit en moyenne) et assez humide. Les inter-saisons sont modérément pluvieuses. L'été est très sec avec des températures relativement modérées (30 degrés en journée).
En général, les précipitations sont comprises entre 600 et 1 000 mm par an. La ville est cependant souvent sujette à des perturbations météorologiques : de mi-octobre jusqu'au début mai, des vents forts, des orages violents et des pluies diluviennes peuvent facilement survenir.
En été, un vent chaud provenant du Sahara, le sirocco communément appelé « chergui » au Maroc, élève fortement la température et assèche l’atmosphère, car c’est un vent venu de l’est.
Les records enregistrés dans la région sont les suivants[3] : Température minimale : −4,2 °C () ; Température maximale : 43,5 °C (1er aout 2003) ; Pluviométrie : 200 mm de pluie orageuses enregistrée en une journée ().
Dans les mythologiesberbère et grecque, Tingis était une déesse et l'épouse du géant Antée[4] Ce dernier vivait en Libye dont il était roi et défiait tous les voyageurs et passants à la lutte ; il était invincible tant qu'il restait en contact avec sa mère la Terre. Il fut vaincu par Héraclès, alors que celui-ci était à la recherche des pommes d'or du jardin des Hespérides lors de ses Douze Travaux, le demi-dieu ayant eu l'idée de le soulever de terre pour l'étouffer à mort. Il fut ainsi le seul à réussir à battre Antée[5].
Selon Plutarque, les Amazigh croyaient qu'Héraclès épousa Tingis après la mort d'Antée, et qu'elle enfanta de lui Sophax[6]. Selon le mythe, Sophax fonda alors la ville de Tanger (qui était connue sous le nom de Tingis selon les sources anciennes) qu'il nomma ainsi en hommage à sa mère[7].
Tanger, à sa base Tangis ou plus généralement « le libyen tinjit », selon Mercier, a pu désigner en libyque non seulement un fleuve mais toute masse d’eau[8],[9].
Après une présence phénicienne, dont il subsiste deux petites nécropoles, les Carthaginois firent de la ville un comptoir important au IVe siècle av. J.-C. En , à la chute de Carthage, la ville est incluse au royaume de Maurétanie. Tanger (Tingis) prend une telle importance, qu'elle devient, vers le Ier siècle, le chef-lieu de la province romaine de Maurétanie tingitane. C'est l'une des principales métropoles du diocèse d'Hispanie, qui regroupe les provinces espagnoles et la Tingitane après la réforme administrative de l'empereur Dioclétien. C'est sous son règne qu'eurent lieu les martyres de saint Marcel et de saint Cassien. La ville est fortement christianisée dans les siècles suivants.
Appelés par le comte Boniface qui aurait même organisé leur passage, les Vandalesariens, accompagnés d'Alains, peuple et armée, soit 80 000 personnes, franchissent le détroit de Gibraltar en 429[10] en échange de la promesse d'un soutien militaire au comte[11]. Bien vite en désaccord avec Boniface, ils battent les Romains et ne peuvent être contenus autour de Tanger et Ceuta (alors Septem Fratres)[12]. Mais ils préfèrent se tourner vers ce qui deviendra le royaume vandale d'Afrique (Algérie orientale et Tunisie actuelles)[11].
Le général musulmanMoussa Ibn Noçaïr, gouverneur du Maghreb au service des Omeyyades de Damas, s'intéresse à Tanger pour sa position stratégique et c'est donc de là qu'en 711 commence la conquête de l'Espagne par les troupes de Tariq ibn Ziyad (un lieutenant d'Ibn Noçaïr), à qui Gibraltar doit son nom (Djebel Tarik, la « montagne de Tarik »). Pendant les cinq siècles qui suivent, des dynasties différentes se disputent la souveraineté de Tanger. Les Idrissides de Fès, les Omeyyades de Cordoue, s'affrontent pour sa domination pendant plus d'un siècle. En 1075, les Almoravides en deviennent maîtres jusqu'en 1149, date à laquelle la ville passe aux Almohades avant de devenir mérinide en 1274[13].
En 1880, la conférence de Madrid tente de définir les relations entre les grandes puissances au sujet du Maroc. Poussé par le chancelier Bülow, qui entend rappeler de claire façon que l'Allemagne ne se laissera pas mettre à l'écart et que la France ne peut modifier l'état politique du Maroc sans l'autorisation d'une nouvelle conférence internationale, Guillaume Il débarque, le , du yacht impérial SMY Hohenzollern I à Tanger pour quelques heures et dénonce, après un entretien avec l'oncle du sultan, les visées françaises et espagnoles sur le Maroc, ce qui provoque une crise diplomatique : c’est la crise de Tanger. En 1906, la conférence d'Algésiras redéfinit les positions de chacun en Afrique reconnaissant l'indépendance du sultan et affirmant l'égalité des signataires dans le domaine économique. En 1923 les négociations aboutissent à en faire une zone internationale affranchie de droits de douane. Le , le statut définitif de Tanger est signé par le Royaume-Uni, l'Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, les États-Unis, le Portugal, l’Union soviétique et la France, auxquels se joindra l’Italie un peu plus tard.
La ville possède désormais son autonomie financière. On la dote d'une administration internationale, en particulier d'une assemblée législative, composée de dix-sept fonctionnaires internationaux (quatre Français, quatre Espagnols, trois Britanniques, deux Italiens, un Américain, un Belge, un Néerlandais, un Portugais) désignés par leurs consuls respectifs et de neuf Marocains (six musulmans, trois israélites). Le sultan nomme un mendoub chargé de promulguer les textes législatifs et qui remplit les fonctions de pacha.
En juin 1940, après la défaite française face aux offensives de la Wehrmacht, les troupes espagnoles de Franco occupent Tanger et imposent, en mars 1941, l'installation du consul du Troisième Reich à la Mendoubia (résidence du mendoub, représentant du sultan auprès de l'administration internationale tangéroise), où flotte désormais le drapeau nazi. En mars 1944, l'Espagne fait évacuer les Allemands de la Mendoubia, sous la pression des Alliés, avant de retirer, le , ses troupes de la ville, qui récupère ainsi son statut international. Entre 1939 et 1950, Tanger a vu sa population tripler et atteindre plus de 150 000 habitants.
Le , le sultan Mohammed V, accompagné du prince héritier Moulay Hassan (qui deviendra plus tard Hassan II), prononce à Tanger le premier discours qui fait référence à un Maroc unifié et indépendant rattaché à la nation arabe. En 1956, avec l'indépendance du Maroc, la conférence de Fédala (8 au 29 octobre) rend Tanger au Maroc. Une charte royale maintient la liberté de change et de commerce jusqu’en 1960, année où le gouvernement marocain abolit les avantages fiscaux et où Tanger se retrouve avec un statut identique à celui des autres villes du Royaume. Afin d'éviter une fuite importante des capitaux, le port de Tanger est doté d'une zone franche.
La ville connaît en 2015 la révolte dite des bougies, qui eut lieu pour protester contre le prix et le manque de qualité des services d’Amendis, l’entreprise française à laquelle le Maroc a confié la sous-traitance de l’eau dans cette région[21].
Histoire de Tanger
Coupure de 50 centimes.
Bombardement de Tanger en par la flotte française.
Les Omeyyades sont expulsés. Leurs élites massacrées. Damas perd la région mais garde la péninsule Ibérique et le reste de l'Afrique du Nord. Cet évenement prélude la fondation de la 1re dynastie marocaine en 789: les Idrissides.
Un grand nombre d'Andalous musulmans et juifs sont chassés d'Espagne et du Portugal. Ils transitent par Tanger et beaucoup d'entre eux y restent ou s'installent dans les régions voisines.
Les Anglais détruisent les fortifications et abandonnent la ville à Moulay Ismaïl qui reconstruit de nouvelles fortifications faisant de la cité un rempart face au monde extérieur.
Visite diplomatique de Guillaume II qui est reçu par les autorités marocaines à Tanger pour s'opposer aux ambitions secrètes de la France et de l'Espagne sur le Maroc. Le Sultan ne fera pas le déplacement pour le rencontrer.
Deuxième pôle économique du Maroc après Casablanca, Tanger dispose d’une activité industrielle diversifiée comprenant les industries textiles, chimiques, mécaniques, métallurgiques et navales. La ville compte actuellement quatre zones industrielles, dont deux avec un statut de zone franche : la zone franche de Tanger et la zone franche portuaire. L’infrastructure de Tanger est particulièrement développée, incluant un port qui gère à la fois le flux de marchandises et de passagers (plus d’un million de voyageurs par an) et intègre également un port de plaisance et un port de pêche.
Gare de Tanger-Ville.
Une rame à grande vitesse Alstom de l'ONCF en gare de Tanger Ville.
L'autoroute, opérationnelle depuis 2005, connecte Tanger à Rabat et aux autres grandes villes marocaines. L’aéroport de Tanger-Ibn Battouta se trouve à Boukhalef, à 15 kilomètres au sud-ouest du centre-ville, avec une capacité récemment augmentée à 1,5 million de passagers par an[23]. Sa capacité sera portée à 3,2 millions de passagers par an avec l'inauguration du Terminal 3[24]
Station balnéaire d’importance, Tanger offre une infrastructure touristique variée, avec des hôtels et autres services, une longue plage de plus de 7 km, et une médina (ville ancienne) où le commerce artisanal est florissant, proposant notamment des articles en maroquinerie, bois, argent, vêtements traditionnels, et chaussures.
Avec l'ouverture du port Tanger Med, la ville se positionne comme un carrefour du commerce maritime international. Depuis mai 2010, la majorité du trafic maritime est transférée vers le port de Tanger Méditerranée (Tanger Med), situé à environ quarante kilomètres à l'est de Tanger[25]. Le port de Tanger Ville, orienté vers le tourisme, se trouve en face de la Kasbah.
Les années 2007 et 2008 furent marquées par l'achèvement de nombreux projets majeurs, notamment le deuxième port Tanger Méditerranée et ses zones industrielles, le Stade Ibn-Batouta de 45 000 places, un centre d'affaires, des installations touristiques, l’aménagement du centre-ville et la création de nouvelles lignes autoroutières et ferroviaires. La ligne LGV Tanger-Casablanca a été conçue pour réduire le temps de trajet vers Casablanca, capitale économique du pays.
La LGV Tanger-Casablanca, inaugurée le , relie désormais Tanger à Casablanca (350 kilomètres) en passant par Rabat en seulement 1 h 30 au lieu de 5 h 30 auparavant[26].
Enfin, l'agriculture dans la région de Tanger est principalement céréalière, répondant aux besoins du secteur tertiaire.
Grands travaux
Centre Hospitalier Universitaire (CHU)
La ville de Tanger connaitra bientôt l'ouverture du plus grand Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d'Afrique du Nord.
Les travaux de construction sont en cours, et presque terminés.
L’établissement sera doté d’une capacité de 865 lits et pourrait être livré avant la fin du mois d’octobre 2020[27].
Port
Un nouveau terminal du port en eau profonde accueille les ferries depuis le second trimestre 2009. Saipem SA et Bouygues Construction, au travers de ses filiales (Bymaro - Bouygues Maroc), réalisent deux digues de 1 230 mètres de long chacune, huit postes d'appontement pour les ferries ainsi qu'une plate-forme logistique de 42 hectares[28].
Tanger est depuis longtemps une terre d'accueil pour de nombreux artistes et intellectuels. Henri Matisse et avant lui Eugène Delacroix y réalisent des œuvres célèbres. Le second évoque son passage dans cette ville, lors de son Voyage en Afrique du Nord, dans son carnet de voyage illustré Album du Maroc. L'écrivain américain Paul Bowles l'a nommée « Dream City ».
Tanger Marina Bay[29] mise en service à l’été 2016 est devenu la nouvelle destination incontournable du tourisme de plaisance et de croisière dans le bassin méditerranéen. Il comprend notamment un club nautique, différentes écoles de sports nautiques, une zone de réparation navale, une zone de café et de commerces.
Attirant dans son sillage, en 1953, William S. Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac deviennent des habitués de la ville du Détroit faisant la réputation sulfureuse de cette ville de romanciers expatriés[36]. Ceux qui deviendront les noms emblématiques de la Beat Generation, trouvent dans la ville de quoi nourrir leur dégoût du consumérisme et du puritanisme américains ainsi qu'une dose de liberté incomparable[37].
C'est à la villa Muniria, un petit hôtel du centre-ville que Burroughs écrit Le Festin nu[38], son ouvrage le plus connu. Jack Kerouac qui dormait à l'étage supérieur l'a également aidé à publier son livre grâce à Maurice Girodias, éditeur français qu'ils ont rencontré à Tanger grâce aux contacts de Bowles[39].
Giuseppe Garibaldi, en exil à la suite des tentatives indépendantistes de 1848 et de la Repubblica Romana, y est accueilli d'octobre 1849 à juin 1850, lorsqu'il part pour New York via Londres. Il habita rue Hassan Ibn Al-Fahrat 35 (nom actuel), longtemps appelée rue Garibaldi.
George Apperley (1884-1960), peintre britannique qui a vécu à Tanger où il s'est fait construire une maison dénommée villa Apperley.
Marthe de Chambrun-Ruspoli (princesse), (- ), écrivaine, égyptologue. Elle a publié L'Épervier divin (Genève, Éd. Mont-Blanc, 1969) et Le Retour du Phénix (Paris, Les Belles Lettres, 1982). Elle était l'épouse du Prince Edmondo Ruspoli et la mère de Mario Ruspoli, réalisateur à la télévision française.
Abdellah Guennoun, né le à Fès et mort le à Tanger, est un des plus grands érudits du XXe siècle au Maroc.
Henri Matisse (résida à Tanger au printemps 1912, à l'automne 1912 et en février 1913). Il logeait au « Grand Hôtel villa de France ». Il y peignit quelques-unes de ses plus belles toiles : Fenêtre à Tanger, Porte de la Casbah, Vue sur la baie de Tanger.
Paul Bowles, écrivain américain, né à New York en 1910, mort à Tanger le . Il y écrivit notamment Journal tangérois 1987-1989, Réveillon à Tanger et surtout Un thé au Sahara, son ouvrage le plus connu qui inspira le film du même nom à Bernardo Bertolucci.
Mohamed Choukri (1935-2003) est l'écrivain tangérois le plus connu de son époque. Dans son roman le plus connu, Le Pain nu, il raconte son quotidien difficile d'enfant des rues dans une langue crue, et sans concessions.
Tennessee Williams, écrivain américain a vécu à de multiples reprises à Tanger entre le début des années 1950 et 1964. Il était très proche de Mohamed Choukri, Paul Bowles et Jean Genet.
↑Farid Benramdane, « Espace, signe et identité au Maghreb. Du nom au symbole », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, no 9, , p. 1–4 (ISSN1111-2050, DOI10.4000/insaniyat.8250, lire en ligne, consulté le )
↑MERCIER, G..- La langue libyenne et la toponymie antique de l’Afrique du nord.- Paris, Imprimerie nationale, 1924.- p. 244
↑(en) John Bagnall Bury, History of the Later Roman Empire (lire en ligne), p. 245
↑ a et b(en) Procope, History of the Wars/Book III (lire en ligne)
↑(en) Martin Malcolm Elbl, « Tangier's Qasba Before the Trace Italian Citadel of 1558-1566: The 'Virtual' Archaeology of a Vanished Islamic and Portuguese Fortress », Portuguese Studies Review, vol. 17, no 2, , p. 29-43 (lire en ligne).
↑(en) Enid M. G. Routh, Tangier : England's Lost Atlantic Outpost, Londres, John Murray,
↑(en) Martin Malcolm Elbl, « (Re)claiming Walls: The Fortified Médina of Tangier under Portuguese Rule (1471–1661) and as a Modern Heritage Artefact », Portuguese Studies Review, vol. 15, nos 1–2, , p. 103–192
↑(en) Martin Malcolm Elbl, « Tangier's Qasba Before the Trace Italian Citadel of 1558-1566: The 'Virtual' Archaeology of a Vanished Islamic and Portuguese Fortress », Portuguese Studies Review, vol. 17, no 2, , p. 29-43 (lire en ligne).
↑Revue des deux mondes: revue mensuelle fondée en 1829, Soc. de la Revue des Deux Mondes, (lire en ligne)
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↑Amédée Hennequin, La conquête de l'Algérie, C.Douniol, (lire en ligne)
↑journal des voyages, des sciences, de l'administration, des moeurs, etc., chez les différens peuples du globe, Soc. de la Revue des Deux Mondes, (lire en ligne)
Rachid Tafersiti, Tanger, Réalités d'un mythe, Tanger, éditions Zarouila, , 442 p. (ISBN978-9981-1894-0-9).
Mohamed Métalsi, Tanger, Paris, Casablanca, Éditions Actes Sud et Malika, , 191 p. (ISBN978-2-7427-6358-0).
Philip Abensur, Tanger, entre Orient et Occident : photos, cartes postales anciennes et documents d'archives, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 126 p. (ISBN978-2-84910-885-7).
(en) Martin Malcolm Elbl, Portuguese Tangier (1471-1662) : Colonial Urban Fabric as Cross-Cultural Skeleton, Toronto et Peterborough, Baywolf Press, , 1074 p. (ISBN978-0-921437-50-5, lire en ligne).
David Bendayan, Une jeunesse à Tanger, Montréal, Éditions Latitudes, , 122 p. (ISBN2-9806744-0-0).