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Viévy

Viévy
Viévy
Route menant au village
Blason de Viévy
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Arnay Liernais
Maire
Mandat
Alain Guiniot-Delaroux
2020-2026
Code postal 21230
Code commune 21683
Démographie
Population
municipale
359 hab. (2021 en évolution de +0,84 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 29″ nord, 4° 27′ 11″ est
Altitude Min. 316 m
Max. 435 m
Superficie 32,88 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Viévy
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Viévy

Viévy est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

La commune ne compte pas moins de 14 hameaux : Dracy-Chalas, Chevigny, la Chaume, Thoreille-le-Deffend (ou Défens), Morey, Chavenne, Uchey, Poncey, le Thillot, Ebruyères, Essertenne, Visignot et Veuvrailles, auxquels viennent s'ajouter quelques lieux-dits comme la Cave, Auxerain, le Pontot ou Champhalin. Le point haut est situé à 435 m d'altitude entre Dracy-Chalas et Visignot au niveau du chemin du Grand Bessey, et le point bas, de 316 m, au niveau du moulin d'Auxerain, le long de la rivière Lacanche.

Du fait de sa position géographique, Viévy est traversée par une ancienne voie romaine qui reliait autrefois Autun à Arnay-le-Duc. Elle est aujourd'hui partiellement empruntée par la route départementale 16.

Communes limitrophes

Rose des vents Voudenay Magnien Maligny Rose des vents
Igornay (Saône-et-Loire) N Saint-Pierre-en-Vaux
Thury
O    Viévy    E
S
Saint-Léger-du-Bois (Saône-et-Loire) Sully (Saône-et-Loire)

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arnay_sapc », sur la commune de Saint-Prix-lès-Arnay à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

Typologie

Au , Viévy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69,5 %), terres arables (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), forêts (8,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

On trouve une trace de Viévy vers 840 sous le nom de Vetus Vicum[12] qui a donné le nom actuel de ses habitants : les Vétivicois. Placée sous le vocable de Saint-Christophe, la paroisse dépendait de l'évêché d'Autun, du bailliage, du grenier à sel et de la recette d'Arnay-le-Duc[13].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
23 février 1827
juillet 1833
Jean-Marie Billard SE  
juillet 1833
16 novembre 1834
Léger Parize SE  
16 novembre 1834
24 septembre 1843
Lazare Bouley SE  
24 septembre 1843
10 septembre 1848
Antoine Bligny SE  
10 septembre 1848
15 juillet 1852
Charles Gaudry SE  
15 juillet 1852
16 septembre 1855
Claude Parize-Bazenet SE  
16 septembre 1855
5 novembre 1861
Pierre Bligny SE  
5 novembre 1861
27 mars 1863
Antoine Bligny-Communaux SE  
27 mars 1863
4 novembre 1863
Etienne Billard SE  
4 novembre 1863
11 août 1865
Philibert Peuteuil SE  
11 août 1865
17 septembre 1865
Jacques Delaroux SE  
17 septembre 1865
18 mai 1871
Pierre Lambert SE  
6 décembre 1865
11 février 1866
Jacques Delaroux SE maire par intérim
18 mai 1871
14 juin 1874
Charles Gaudry SE  
14 juin 1874
21 janvier 1878
Martial Garchey SE  
21 janvier 1878
23 janvier 1881
Charles Gaudry SE  
23 janvier 1881
18 mai 1884
Étienne Gagnard SE  
18 mai 1884
mai 1888
Martial Garchey SE  
mai 1888
15 mai 1892
Étienne Gagnard SE  
15 mai 1892
10 décembre 1919
François Bonnardot SE  
10 décembre 1919
19 mai 1935
Claude Grandbouche SE  
19 mai 1935
18 novembre 1944
Claude Moniez SE  
18 novembre 1944
28 mars 1971
Ludovic Belin SE  
28 mars 1971
20 mars 1983
Louis Chevalier SE  
20 mars 1983
23 juin 1995
René Cautain SE  
23 juin 1995
mars 2014
Gérard Fichot SE  
mars 2014
En cours Alain Guiniot SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

En 2021, la commune comptait 359 habitants[Note 1], en évolution de +0,84 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
1 2741 3791 4581 3221 4511 4501 4221 4151 393
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3641 4001 3901 5281 4301 4061 3141 2711 182
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 2001 140922883808758686621615
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
582483443352347365373346350
2019 2021 - - - - - - -
356359-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Secteurs d'activité

Première moitié du XXe siècle

Même si l'activité de la commune était principalement agricole, on recense au travers des registres d’état civil les activités suivantes : des scieurs de long, trois meuniers, des forgerons, un charron, des cabaretiers, des épiciers, des poseurs de chemin de fer, un tuilier, des sabotiers, des couturières, un géomètre, un maréchal-ferrant, des maçons, un vannier et un distillateur, une sage-femme auxquels s'ajoutent les manœuvres, les domestiques et les journaliers, ainsi que les employés de l'administration, comme le garde-champêtre, les cantonniers et les instituteurs.

Deuxième moitié du XXe siècle

Avec l'arrivée de l’électricité en 1927, on voit apparaitre de nouveaux métiers tandis que d'autres disparaissent petit à petit. Ainsi, et surtout après la seconde guerre mondiale, les fermes s'équipent de moulins électriques réduisant ainsi l'activité des moulins à eau et le pain est de moins en moins produit sur place, au profit des boulangers. L'arrivée des machines agricoles après guerre, forcent aussi certains métiers à évoluer. Ainsi, charrons, forgerons et maréchaux-ferrants doivent apprendre la mécanique. Viévy voit l'installation de plusieurs menuisiers, d'un garage automobile, d'un électricien, mais aussi la fermeture des cafés, des épiceries, du bureau de tabac (disposant du télégraphe et téléphone public) et des dernières forges.

Première moitié du XXIe siècle

Si de nos jours, l'activité agricole est restée la première de la commune, il reste néanmoins quelques artisans et petites entreprises tel un maçon, un menuisier, un plaquiste-peintre, un électricien, une entreprise de travaux publics, une société de fabrication et de réparation de trompes de chasse, un éditeur, quelques gites ruraux et chambres d'hôtes et une rôtisserie.

Lieux et monuments

Château d'Auxerain

Bien que l'on ignore la date exacte de sa construction, on sait qu'il appartenait au XIVe siècle à Hugues du Bois ou Hughes du Bos, seigneur de la Tour du Bost, officier de Philippe le Bon, gruyer et homme de confiance des ducs de Bourgogne, "chevalier, conseiller, chambellan, bailli de Charollois, seigneur d'Ausserain"[18]. Le fief dépendait alors de la puissante famille seigneuriale de la Tournelle dans laquelle Hugues du Bois avait épousé Philippine de la Tournelle (dame du Bos, d'Ausserain et de Montgachot), qui avait reçu Ausserain en héritage de sa mère Agnès de Cortiambles[19]. À l'origine perchée sur la côte d'Auxerain, il ne reste aujourd'hui de la bâtisse qu'une ruine éparpillée.

Château du Défens

La présence d'un château-fort sur le hameau du Deffend (aujourd'hui rattaché à Thoreille) est connue dès 1461[20]. Il a été remplacé au XVIIe siècle par une grande maison de maître flanquée d'une tour ronde ornée de pans de bois, dominant l'étang. Présence d'un pigeonnier carré en ruines, d'une croix et une petite fontaine abritée sous une voûte en pierre.

Église Saint-Christophe

Chapelle Saint Amand

Elle fut construite au XVIIIe siècle dans le hameau de Dracy-Chalas. La légende veut que le son de sa cloche éloignait les orages.

Moulins à eau

On en dénombre trois, toujours existant, même s'ils ne sont plus en activité, dans les lieux-dits de Champhalin, de Morey et d'Auxerain.

Lavoirs

À l'origine dix hameaux disposaient d'un lavoir dont certains ont été utilisés jusque dans les années 70. Celui de Viévy, situé à côté de la mairie, a été restauré en 2011, et celui de Thoreille, en 2006. Les autres, dans un état de conservation allant de correct à comblé, se situaient à Chavennes, Dracy-Chalas, Esbruyères, La Chaume, Uchey, Veuvrailles, Visignot et Thillot.

Personnalités liées à la commune

  • Louis Follet (1898-1957), militant communiste.
  • Athénaïs de Rochechouart de Mortemart (1640-1707), future marquise de Montespan et maîtresse de Louis XIV. Elle aurait été élevée au château du Deffens, qui appartenait alors à Claude-Léonard Damas, marquis de Thianges et mari de sa sœur aînée Gabrielle.

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Viévy et Saint-Prix-lès-Arnay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Arnay_sapc », sur la commune de Saint-Prix-lès-Arnay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Arnay_sapc », sur la commune de Saint-Prix-lès-Arnay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Alphonse Roserot, 1924, p.271
  13. Registres des déclarations des biens et dettes des communautés : enquête de l'Intendant Bouchu, bailliage d'Arnay-le-Duc, 1666-1669, p.244
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Chroniques d'Enguerrand de Monstrelet par J A Buchon, Mémoires de Jacques du Clercq, Tome XII, État des officiers et domestiques de Philippe le Bon, Paris 1826
  19. 'Montjeu et ses seigneurs' par l'Abbé Doret et A. de Monard "Mémoires de la Société Eduenne" Tome 9 1880
  20. Rôles des feux de Bourgogne, aux archives de la Côte d'Or, Bailliage d'Auxois, B 11517

Articles connexes

Liens externes

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