Sa position de carrefour tant ferroviaire que routier en fait un nœud de communication, ainsi qu'une ville de passage. Le train et la route mettent la commune respectivement à 1 h 35 min et à 2 h de Paris. C'est cette position, à la porte sud de la Sologne historique, couplée à un prix de l'immobilier relativement bas, qui a permis la reconversion — toujours en cours — de la ville.
Si Vierzon reste une cité industrielle importante, les activités tertiaires s'y sont développées depuis le début du XXIe siècle.
Géographie
Localisation
Ville d'eau, à la croisée de cinq rivières dont l'Yèvre et le Cher, traversée par le canal de Berry, entourée d'une forêt domaniale de 3 000 hectares, Vierzon est située à la frontière entre la Sologne et le Berry.
Le territoire communal est arrosé par les rivières Yèvre, Cher, Barangeon et Arnon. Le confluent de l'Yèvre et du Cher est sur le territoire de la commune[1] tout comme celui du Barangeon et de l'Yèvre[2]. Elle est également traversée par le canal de Berry.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 745,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Statistiques 1991-2020 et records VIERZON - VEVES (18) - alt : 98m, lat : 47°13'10"N, lon : 2°00'51"E Records établis sur la période du 01-01-1961 au 03-12-2023
Vierzon dispose également d'un réseau urbain dénommé Le Vib'. Il est composé de six lignes circulant de 6 h 20 à 19 h 30 du lundi au samedi, ainsi que d'un service de transports à la demande Créavib'.
La ville de Vierzon est également desservie par trois lignes du réseau départemental d'autocars Lignes 18 et par la ligne U du Réseau de mobilité interurbaine[8] de la Région Centre-Val de Loire.
Urbanisme
Typologie
Au , Vierzon est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vierzon, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est la commune-centre[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37,3 %), prairies (18,2 %), zones urbanisées (17,2 %), terres arables (9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), eaux continentales[Note 2] (0,8 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Vierzon. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 10 004 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 10004 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2006, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté comme Virsionis oppidum en 843[24].
Ancienne station préhistorique à Bellon (quartier situé au sud du Cher), avec atelier de taille du silex, Vierzon est probablement une des vingt villes détruites par Vercingétorix lors du siège d'Avaricum par César. Après la conquête, elle est probablement un oppidum gallo-romain, point de défense à l'entrée ouest du Berry, établi sur une butte (cette fois sur l'autre rive du Cher), exposé au midi, surveillant le confluent de l'Yèvre et du Cher et protégé par la forêt et la Sologne au nord.
Moyen Âge
Un château y est bâti à l'époque mérovingienne.
En 903 est bâtie l'abbaye Saint-Pierre par les moines bénédictins, sur le lieu de l'actuel Hôtel-de-Ville[25],[26]. Ces moines venaient de l'abbaye de Dèvres (ou Deuvre) fondée en 843 à Saint-Georges-sur-la-Prée, saccagée par les Vikings. Ils transfèrent dans l'église de l'abbaye de Vierzon les reliques de sainte Perpétue, auparavant gardées à Dèvres. Ces reliques sont, à nouveau, transférées dans l'église Notre-Dame de Vierzon en 1791, où elles sont toujours conservées.
Au Xe siècle, est édifiée une motte castrale possession des seigneurs de Vierzon et la ville se développe à l'intérieur de remparts, à l'ouest du château.
Humbold le Tortu, vivant autour de 980, est le premier seigneur connu de Vierzon, il serait le maître d'ouvrage de la forteresse de Vierzon constituée de la motte et de sa tour, et d'une enceinte. Cette forteresse, plusieurs fois modifiée et agrandie par la suite, restera dans la Maison de Vierzon plusieurs siècles, et deviendra le château de La Ferté-Imbault.
En 1632, Vierzon est extrêmement touché par la peste. Les habitants ont recours à sainte Perpétue, leur singulière protectrice, et portent sa châsse en une procession générale, avec vœu que si Dieu les délivrait de ce fléau, ils feraient enchâsser le chef de la sainte dans un reliquaire d'argent. La peste cessa immédiatement. Perpétue est la sainte patronne de Vierzon.
Jusqu'en 1791, il n'existe qu'une seule paroisse, Notre-Dame de Vierzon. Elle est divisée en deux communes distinctes par le district de Vierzon dès 1791. Vierzon-Ville qui occupe le centre de la ville actuelle sur la rive droite du Cher et Vierzon-Villages (au pluriel) entourant la précédente de tous côtés[29]. Du au , ces paroisses deviennent deux communes. Elles fusionnent du au sous le nom de Vierzon[29] avant d'être à nouveau scindées du au .
Époque contemporaine
En 1886, les ouvriersmétallos conduisent une grande grève durant une durée exceptionnellement longue de 257 jours[30]. En 1887, la partie sud de Vierzon-Villages (la partie située sur la rive gauche du Cher) prend son autonomie et devient Vierzon-Bourgneuf[29].
Du jusqu'au , Vierzon-Villages perd sa partie Est qui devient Vierzon-Forges[29],[31].
Le , les quatre communes fusionnent redonnant son unité à la ville même si les faubourgs conservent leur nom d'usage[29],[32].
Vierzon paye largement son tribut aux guerres mondiales. Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, en décembre 1870, l'avant-garde des uhlans traverse la ville mais se replie rapidement.
La Ligne de démarcation coupe la ville en deux, le sud étant en zone libre et les quartiers nord en zone occupée. Cette ligne passe au fond du jardin du docteur Cliquet, qui organise une plaque tournante au profit des clandestins et des alliés. Nœud ferroviaire, la ville est bombardée onze fois entre juin et août 1944[33].
Dans la nuit du , cinquante bombardiers Avro Lancaster larguent leurs bombes sur la gare de triage, faisant cinquante-deux victimes[34] parmi les habitants. Quatorze avions sont abattus par les chasseurs de la Nachtjagdgeschwader, escadrille de chasse de nuit au sein de la Luftwaffe[35].
Le bilan humain s’élève au total à cinquante-quatre morts, une centaine de blessés et la destruction de deux cent cinquante maisons[36].
Histoire économique
À partir de 926, le transfert à Vierzon des reliques de la célèbre martyre africaine sainte Perpétue en fait un lieu de pèlerinage.
Le travail du fer marque le début de l’industrialisation de Vierzon. En 1779, le comte d'Artois, qui devient plus tard Charles X, crée en bordure de l’Yèvre une forge avec fonderie et hauts fourneaux. Elle bénéficie du savoir-faire sidérurgique ancien du Berry et du minerai acheminé par le Cher et le canal de Berry[37] (1830).
Les arts du feu et la céramique
La présence d’argile réfractaire favorise la naissance d’une activité porcelainière à partir de 1816. Elle emploiera plus de 1 500 personnes à la fin du XIXe siècle. Cette activité va décroître après la Seconde Guerre mondiale, le dernier atelier fermant en 1997[38].
La tradition des arts du feu se perpétue avec la création de deux verreries en 1860 et 1874 Godfroy et Thouvenin), qui existeront jusqu'en 1957. À partir de 1909, René Denert y crée un atelier de céramique. Cette entreprise, après l'arrivée de René Louis Balichon, deviendra en 1921 la société Denert et Balichon qui produira des vases et objets décoratifs ou publicitaires en grès commercialisés sous la marque "Denbac". Après la mort de son créateur en 1937, l'activité périclite. L'entreprise est mise en sommeil pendant la Seconde Guerre mondiale, redémarre difficilement à la Libération sous une forme plus industrielle et cesse définitivement sa production en 1952.
En 1927, M. Berlot et son gendre M. Mussier fondent la faïencerie Berlot-Mussier. Jusqu'à la guerre, elle eut une production importante de vases, animaux en craquelé et horloges de cheminée, de style Art déco, sous la marque Odyv. La production reprit après la guerre, mais déclina dans les années soixante jusqu'à la fermeture en 1975[39],[40]. Une troisième faïencerie, Louis Gueule, moins connue et probablement plus petite, a produit notamment des vases et des horloges de cheminée, de style Art déco, durant l'entre-deux-guerres et quelques années après la guerre[40],[41],[42]. Au total, plus d'une vingtaine d'entreprises de porcelaine ont vu le jour à Vierzon.
Le machinisme agricole et de travaux publics
C’est en 1847 que Célestin Gérard arrive à Vierzon en provenance de ses Vosges natales. Son petit atelier en face de la gare deviendra la « Société française de matériel agricole et industriel » (SFMAI) après le rachat par Lucien Arbel, car la descendance de Célestin Gérard ne souhaitait pas reprendre l'affaire. Une synergie se met en place ; la réputation de la « Française » attire les capitaines d’industrie.
L'industrialisation amène des conflits sociaux dans la ville. En 1886, une grande grève à Vierzon connait un retentissement au plan national. On en parle même en Savoie, où Le Patriote Savoisien du 22 août 1886 reproduit un article du quotidien parisien Le Temps, paru en première page le 20 août qui précède[43].
Au début du XXe siècle, la capitale du machinisme agricole compte plusieurs firmes de batteuses et de locomobiles dont Brouhot, Merlin, la Vierzonnaise et la Française. Ces machines se vendent partout dans le monde.
En 1958, la société américaine Case rachète la SFMAI et la production de matériels de travaux publics remplace progressivement celle du matériel agricole.
Dans les années 1990, Vierzon subit la forte hausse de chômage qui règne en France. De nombreuses usines délocalisent, comme Fulmen (fabrication de batteries), les fabriques de porcelaines ou l'industrie du textile. D'autres comme Case changent de site. La ville a alors un des taux de chômage les plus élevés de France. S'engage alors une longue période de reconversion basée sur la position géographique.
Lors de la fusion des quatre communes en 1937, un maire communiste, Georges Rousseau, est élu. En octobre 1939, au début de la guerre, la municipalité communiste (comme toutes celles de France) est suspendue et remplacée par une délégation spéciale. Cette décision du gouvernement est motivée par le fait que le Parti communiste français refuse la guerre par fidélité à l’URSS de Staline qui a signé le pacte germano-soviétique de non-agression avec l’Allemagne nazie. En 1941, le gouvernement de Vichy nomme un conseil municipal composé de personnalités fidèles au régime.
À la Libération, un nouveau conseil municipal est nommé, il reprend un bon nombre des élus de 1937 en y ajoutant des résistants. Les élections municipales de 1945 donnent la majorité à une liste d'union de la gauche (PCF-SFIO) à forte domination communiste.
En 1947, dans le contexte de la guerre froide, c'est la rupture entre socialistes et communistes ; les conseillers municipaux socialistes s'allient à ceux du Mouvement républicain populaire (MRP, démocrate-chrétien) et à ceux du Rassemblement du peuple français (RPF, droite gaulliste), le socialiste Maurice Caron devient maire.
En 1959, la liste communiste est élue avec à sa tête le docteur Léo Mérigot (1902-1982) qui sera réélu en 1965 et 1971. En 1977, son premier adjoint Fernand Micouraud (1924-2012) lui succède, il est réélu en 1983 et 1989. Dès 1959, la majorité municipale comprend des socialistes, leur place devient plus importante dans les années 1980, notamment avec Jean Rousseau (né en 1943) qui est député socialiste de 1981 à 1986.
En 1990, Fernand Micouraud démissionne en cours de mandat, les élus socialistes emmenés par Jean Rousseau s'allient avec l'opposition de centre-droit et créent la surprise en mettant les communistes en minorité. Les élus socialistes sont exclus du PS par les instances nationales. L'élection municipale qui suit donne la majorité aux ex-socialistes alliés au centre-droit, Jean Rousseau devient maire. Il est un temps membre de Génération écologie, le parti créé par Brice Lalonde ; puis se rapproche de plus en plus de la majorité présidentielle de Jacques Chirac notamment au niveau départemental, lorsque conseiller général il siège au sein de la majorité RPR-UDF-DVD.
Lors du premier tour des élections municipales de 2008, la liste de l'Union de la gauche conduite par Nicolas Sansu, conseiller général communiste du canton de Vierzon-1 et vice-président du conseil général du Cher, est élue dès le 1er tour avec plus de 57 % des voix, laissant Jean Rousseau soutenu par l'UMP à moins de 32 % et une liste de droite dissidente à 11 %.
Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Cher, la liste FG-PS-EELV menée par le maire sortant Nicolas Sansu obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 4 723 voix (42,78 %, 25 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[45] :
- Nadia Essayan (DVD, 4 303 voix, 38,97 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
- Bruno Bourdin (FN, 2 015 voix, 18,25 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 40,29 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Cher, la liste PCF-PS-EÉLV-LFI-GJ menée par le maire sortant Nicolas Sansu obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 591 voix (50,18 %, 27 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), battant largement les listes menées respectivement par[46],[47] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[81],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 25 348 habitants[Note 5], en évolution de −5,84 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les jeunes Vierzonnais peuvent suivre dans leur ville une scolarité complète de la maternelle au baccalauréat et pour certains jusqu'au BTS ou à la licence professionnelle.
Vierzon dispose de 9 écoles maternelles, 10 écoles élémentaires, 3 groupes scolaires (regroupant maternelle et élémentaire), 4 collèges, 4 lycées qui préparent au baccalauréat, à 8 filières de BTS et une licence.
Les élèves peuvent ensuite poursuivre leur scolarité soit dans les lycées professionnels (lycée Édouard-Vaillant (anciennement René-Cassin), lycée Henri-Brisson abritant le seul BTS Céramique de France) ; soit dans les lycées
d'enseignement général et technologique (lycée Édouard-Vaillant et lycée Henri-Brisson). Au total, la ville possède trois lycées.[réf. nécessaire]
On note également une école primaire privée (Notre-Dame Saint-Joseph), un collège privé (Notre-Dame) et un lycée professionnel privé, le LPP Saint-Joseph, qui propose depuis peu une section « Esthétique » (CAP, BAC PRO, BTS). Pour ceux qui souhaitent poursuivre des études longues, le lycée Henri-Brisson propose une classe de licence IDF (Ingénierie des formes) sous la tutelle de l'université d'Orléans et de l'IUT de Bourges.
Vierzon compte huit écoles maternelles publiques :
La ville est équipée d'une piscine couverte, d'un dojo, d'une salle spécialisée de gymnastique, de nombreux gymnases et stades où l'on pratique un grand nombre de sports.
En juin 2015, les deux principaux clubs de football de la ville ont fusionné donnant naissance au Vierzon football club qui est devenu le deuxième club de la région Centre en termes de licenciés. Le club de rugby de la ville, les SAV, se remarque également par sa présence en fédérale 3 et en fédérale pour leur équipe féminine cadette. Les prédateurs de Vierzon roller-hockey évolue en nationale 1 depuis 2014 et leur équipe minime fut médaille de bronze aux championnats de France en 2009. En gymnastique, le club de La Vierzonnaise a évolué chez les masculins en 2013 et 2015 en Nationale 1 et fut vice-championne de France 2014 en Nationale 2. Niveau basketball, les filles l'Union Sportive Vierzonnaise ont évolué durant les saisons 1978 à 1982, puis de 1983 à 1985, en Nationale 2. Plus récemment, les filles du CAJO ont évolué en Nationale 3, durant la saison 2004.
Cependant, le résultat le plus important est à mettre au crédit de Serge Bec, triple médaillé d'or paralympique en escrime à Tokyo en 1964.
Le céiste Jacky Avril médaillé olympique (Bronze slalom C1 en 1992) est né à Vierzon. La gymnaste Mira Boumejmajen elle fut titulaire en équipe de France féminine aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
William Bonnet, coureur cycliste professionnel entre 2005 et 2021, au sein de l'équipe Crédit Agricole, Bbox, et FDJ, s'est illustré notamment sur le Tour de France et lors de différentes classiques comme Milan-San Remo ou la classique de Hambourg, Marc Sarreau lui aussi coureur cycliste professionnel, mais aussi Sofiane Guitoune formé au club de rugby de Vierzon, sélectionné en équipe de France notamment pour la coupe du monde de rugby 2015.
Voici le nom des principaux clubs par sport :
Gymnastique : La Vierzonnaise Gymnastique (fondée en 1884).
Badminton : ASVB (Association sportive Vierzonnaise de Badminton).
Football : Vierzon FC issu de la fusion de l'Églantine vierzonnaise (1938-2015) et du Vierzon Foot 18 (2001-2015), SL Chaillot Football.
Rugby : SA Vierzon.
Basket-ball : CAJO Vierzon (1937-14 janvier 2019), US Vierzon.
Escrime : Cercle d'escrime vierzonnais.
Handball : Églantine Vierzon.
Natation : Vierzon Natation.
Tennis : SA Vierzon.
Tennis de table : Vierzon Ping.
Athlétisme : Vierzon-Vignoux-Foëcy Athlé.
Karaté : Vierzon Shotokan Karaté.
Roller hockey : Prédateurs de Vierzon.
Plongée : Berry Plongée.
Judo : Judo Club de Vierzon,Judo Kodokan Club Du Berry,
Manifestations culturelles et festivités
Chaque été, un festival de musique gratuit, Les Estivales du Canal, est organisé dans le jardin de l'Abbaye[84].
Foire de Vierzon, en septembre, au parc des expositions ;
Concours de dressage, en juillet, au centre équestre de la Picardière ;
Quinzaine du goût, en octobre ;
Cap’o monde (arts de rue) en juillet ;
Festival du film de demain, 1re édition en juin 2022, Ciné Lumière
Manifestation matériel agricole, tous les 2 ans
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2013)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
L'économie de Vierzon est principalement industrielle par son histoire. Cependant, plusieurs usines ont fermé par le passé – notamment dans le quartier des Forges. Aujourd'hui encore, on trouve de nombreuses usines de métallurgie, comme la fabrication de roulements à aiguilles ou de matériel oléohydraulique. On trouve aussi de l'industrie chimique comme la fabrication de charbon actif avec l'entreprise Jacobi Carbons. Du fait de sa position géographique, on trouve également un grand nombre de centres logistiques ou de transport. La société Combronde s'est notamment installée à Vierzon. Plusieurs entreprises industrielles d'envergure sont présentes à Vierzon : Paulstra (filiale d'Hutchinson), Koyo Bearings, Parker-Hannifin, Spérian, FCI, Apia...
Depuis 2010, le parc technologique de Sologne qui occupe une superficie de 87 hectares propose une pépinière d'entreprises, un hôtel d'entreprises, un pôle de recherche et des espaces viabilisés pour l'implantation de nouvelles entreprises. Ce parc est complété par un pôle d'activités touristiques comprenant un hôtel et plusieurs restaurants.
Au nord de la ville, une importante zone commerciale, l'Orée de Sologne, s'est également développée.
Par sa position, Vierzon est aussi un carrefour ferroviaire important entre l'axe Lyon-Nantes et l'axe Paris-Limoges-Toulouse, d'où l'importance de la surface ferroviaire et de sa gare comparées à la taille de la ville.
En 2012, Vierzon détenait toujours un fort taux de chômage (13,1 %), le secteur industriel reste le premier employeur de la ville.
Halles de fonderie de la Société Française Vierzon, inscrites à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, construites au début du XXe siècle par le constructeur métalliqueErnest Pantz. Façades avec verrières métalliques et briques vernissées. Partie béton aménagée en Complexe cinéma et centre de congrès. Le clos et le couvert d'une partie du bâtiment B3 ont été réhabilités en 2021[88]
Campus numérique qui comprend notamment l'école ALGOSUP et un incubateur de startups
Esplanade de la Française
Fours à globe
Musée de Vierzon, collections municipales dans les domaines des arts du feu, de la confection, du matériel agricole et univers du chemin de fer
Église Saint-Célestin, rue Jules Guesde du Bas de Grange
Église Saint-Éloi, rue Jean Baptiste Clément au Puits Berteau (désaffectée)
Église Saint-Jean-Baptiste, rue des Tramways de L'Indre à Bourgneuf
Église Saint-Joseph, rue Etienne Dolet aux Forges
Chapelle Saint-Lazare de l'ancienne léproserie, rue Charles Hurvoy (habitation).
Chapelle du collège Notre-Dame, rue de la Monnaie
Église protestante évangélique, rue Edgar Quinet
Église évangélique de pentecôte, rue Étienne Marcel
Église évangélique Vie et Lumière, rue André Guillemain
Église protestante évangélique, rue des Ponts
Salle du royaume, avenue du Maréchal De Lattre
Personnalités liées à la commune
Sainte Perpétue, martyrisée en 203 à Carthage, dont les reliques auraient été transférées à Vierzon en 903, et sont conservées aujourd'hui à Notre-Dame, sainte patronne de Vierzon ;
Félix Pyat (1810-1889), député à l'Assemblée constituante de 1848, membre du Conseil de la Commune de Paris, y est né ;
D'azur à la tour crénelée de quatre pièces d'argent, posée en bande, ouverte, ajourée et maçonnée de sable[92].
Devise
Aliunde pauca requirens (Demande guère à autrui).
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
D'azur à la tour crénelée de quatre pièces d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable[91].
Vierzon dans les arts
« Vierzon » est le titre d'une chanson de l'auteur-compositeur et interprète Yves Jamait sur son CD « Le Coquelicot » (2006) : « Qui aurait dit qu'un jour / Entre deux chansons / Je ferais un détour / Pour aller voir Vierzon ».
La chanteuse « Elizabeth » a composé et interprète - paroles de Rolland Hénault - « Les Filles de Vierzon » sur son CD « Balancez ! » (2000) : « Ah mais qu'est-c' qu'elles ont les filles de Vierzon ? ».
Vierzon est évoquée dans Vesoul, chanson écrite, composée et interprétée par Jacques Brel (1968) : « T'as voulu voir Vierzon, et on a vu Vierzon […] T'as plus aimé Vierzon, on a quitté Vierzon »
Dans Le Grand Meaulnes (1913) Alain-Fournier évoque Vierzon. « — Avec la jument de Fromentin on aurait pu aller les chercher à Vierzon. Il y a une heure d’arrêt. C'est à quinze kilomètres. [...] — Excusez-moi, monsieur, c'est-il vous qui avez autorisé cet élève à demander la voiture pour aller à Vierzon chercher vos parents ? [...] À une heure et demie de l'après-midi, sur la route de Vierzon, par ce temps glacial, Meaulnes fit marcher la bête bon train car il savait n'être pas en avance »[93].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Exclu du PS en 1990 pour refus d'alliance avec le PCF) puis PRG : [1] ou [2]
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN2-85465-018-2), 1978, p. 53.
↑Michel Pigenet, « Unité et disparité d’une ville ouvrière : Les identités vierzonnaises au XIXe siècle », dans Annie Fourcaut (dir.), La Ville divisée : les ségrégations urbaines en question ; France XVIIIe – XXe siècles, éditions Créaphis, Grâne, 1996, p. 203-217. (ISBN2-907150-66-9).
↑Histoire Municipale de Vierzon, Adrien Fontaine, à compte d'auteur, mars 1940, 195 pages, (ASINB00183R20Y).
↑« Nicolas Sansu réélu au premier tour à Vierzon : Alors que la France a officiellement atteint le stade 3 de l'épidémie de Coronavirus, les élections municipales ont été maintenues malgré l'impact attendu sur la participation. À Vierzon, dans le Cher, le maire sortant Nicolas Sansu a été élu au premier tour », France 3 Centre-Val de Loire, 15/3/2020 mis à jour le 12/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
↑Déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942 par le convoi des 45 000, Georges Rousseau fait partie des rares rescapés de ce convoi (voir sa notice sur le site de Mémoire Vive
↑Thomas Migault, « Figure du communisme dans le Cher, Fernand Micouraud s'est éteint hier : Figure politique vierzonnaise, Fernand Micouraud, décédé hier, a marqué de son empreinte quarante ans d’histoire communiste dans le Cher », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Opération politicienne », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )« L'élection à Vierzon d'une municipalité d'alliance entre les socialistes et la droite suscite une émotion et une indignation légitimes dans l'électorat communiste et bien au-delà parmi les électeurs de gauche ».
↑« Vierzon tisse de nouveaux liens avec ses entreprises », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
↑Tonino Serafini, « Jean Rousseau. Maire sans étiquette de Vierzon (Cher) 30 000 habitants : « Il y a lieu de réglementer », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sébastien Crépel, « La gauche unie veut sortir Vierzon de sa léthargie : Une ville à la loupe La liste PCF-PS-PRG-LO-MRC-Verts, dirigée par Nicolas Sansu, veut faire revenir les actifs et les jeunes, face à un maire sortant qui incarne la stagnation », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christine Berkovicius, « Nicolas Sansu (PC) à Vierzon », Les Échos, (lire en ligne, consulté le )« La victoire de Nicolas Sansu dès le premier tour à Vierzon marque le retour dans le giron communiste d'un fief historique du PCF après une parenthèse de droite qui a duré dix-huit ans. Natif de Vierzon et fils d'un ancien conseiller municipal PC, le nouvel élu a évincé le maire sortant, Jean Rousseau, ancien socialiste aujourd'hui proche de l'UMP ».
↑« À Vierzon, si Nicolas Sansu (PCF) est élu député, il laissera son poste de maire à un ou une communiste : Le maire PCF de Vierzon, Nicolas Sansu, s’est qualifié pour le second tour des législatives. S’il est élu député dimanche soir, il devra laisser son poste de maire. Alors la succession se prépare autour d’un accord qui prévoit qu’un communiste est remplacé par un communiste », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
↑Patrick Martinat, « Nicolas Sansu (PCF) à Vierzon : histoire d’un enracinement : Nicolas Sansu, le député-maire communiste sortant de Vierzon, c’est d’abord en 2008 une des trois exceptions municipales à l’échelle nationale, avec Dieppe et Saint-Claude. Trois candidats PCF qui reprennent une mairie, et ce, dès le premier tour ! », Magcentre, (lire en ligne, consulté le ).
↑AFP, « Le frère de Valery Giscard d'Estaing, Olivier, sur une liste UDI-UMP à Vierzon : Olivier Giscard d'Estaing, le frère de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, va figurer sur la liste UDI-UMP pour les élections municipales à Vierzon (Cher) face au député-maire communiste sortant Nicolas Sansu », France 3 Centre-Val de Loire, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Nicolas Sansu a été réélu maire de Vierzon, ce lundi soir, lors de l'installation du nouveau conseil municipal : Nicolas Sansu endosse une nouvelle fois l’écharpe tricolore de maire. Ce lundi soir, il a été réélu lors de l’installation du nouveau conseil municipal, organisé à huis clos, au centre de congrès, afin de respecter les règles sanitaires liées à l’épidémie du Covid-19 », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le )« Le maire sortant PCF a obtenu 28 voix pour sur les 35 membres du conseil (deux élus étaient absents, NDLR), soit les 27 voix de sa majorité, plus une voix de l’opposition. Les cinq autres voix sont composées de quatre bulletins blancs et un nul ».
↑Jonathan Bouchet-Petersen, « Nicolas Sansu, communiste n'est pas « gauchiste » : Toutes les semaines, Libération.fr dresse le portrait d'un des 217 primodéputés. Aujourd'hui, l'élu PCF du Cher, qui se méfie de la posture d'opposant de gauche au gouvernement », Libération, les nouveaux visages de l'Assemblée, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Régionales : Nicolas Sansu, le dernier des Mohicans : Allaité à la foi de coco, Nicolas Sansu est de la tribu des durs et purs. Naguère on les appelait les « Stals ». Aujourd’hui, ces peaux rouges qui ont réussi à reprendre le bastion de Vierzon ne font plus guère pow-pow qu’avec les « Front de Gauche ». », Magcentre, (lire en ligne, consulté le ).
↑L'Usine Nouvelle, « L'usine des porte-monnaie numériques de Ledger est opérationnelle à Vierzon - Quotidien des Usines », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
Émile Le Goazre (comte de Toulgoët-Tréanna), « Les commanderies de Malte en Berry », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, vol. XXXI, 1907-1908, p. 140-142, lire en ligne sur Gallica)