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1978-2000 : le Socialistische Partij (SP)
À la suite de la scission du PSB, le parti socialiste flamand prend officiellement le nom de Socialistische Partij en 1980 sous la présidence de Karel Van Miert[1].
2000-2021 : le Socialistische Partij Anders (sp.a)
En 1999, le SP subit une défaite électorale aux élections législatives et régionales. Il reste cependant au pouvoir à tous les niveaux dans des coalitions avec les libéraux et les écologistes (coalition arc-en-ciel ou paars-groen en néerlandais), mais entame un processus de renouveau interne[1]. Avec une nouvelle dénomination pour le parti, sp.a, et sous la présidence de Steve Stevaert, cet effort est couronné de succès aux élections législatives de 2003, qui marquent une grande victoire pour le parti. Il reste donc au pouvoir au fédéral, en coalition avec les socialistes francophones (PS) et les libéraux francophones (MR) et néerlandophones (VLD).
Lors des élections régionales de 2004, le parti subit un léger recul par rapport à ses scores de 2003, mais regagne des sièges perdus en 1999. Il se maintient alors au niveau régional flamand dans une coalition avec le cartel CD&V/N-VA et le VLD. Le 15 octobre 2005, à la suite de la démission de Steve Stevaert qui avait été nommé au poste de gouverneur du Limbourg, Johan Vande Lanotte devient le nouveau président du parti. La vice-présidente du parti, Caroline Gennez avait jusque-là assuré l'intérim.
À contre-courant dans une campagne électorale dominée par la thématique régionaliste, manquant d'une figure de proue populaire et marqué par une opposition interne de gauche (ayant conduit notamment à la création du Comité voor een Andere Politiek), le sp.a connaît un important revers électoral lors des élections législatives de 2007, et redescend presque à son niveau de 1999. Le lendemain, Johan Vande Lanotte démissionne de la tête du parti. Il sera remplacé par Caroline Gennez. Le sp.a décide alors que, même si on le lui propose, il ne participera pas au nouveau gouvernement fédéral. Fin , à la suite de l'entrée en fonction du nouveau gouvernement, le parti se retrouve dans l'opposition au fédéral, pour la première fois depuis 1988.
Le 12 janvier 2009, la direction du parti souhaite changer la signification de l'acronyme sp.a en Socialisten en Progressieven Anders afin de permettre à Bert Anciaux de rejoindre leurs rangs. À la suite de l'opposition exprimée par plusieurs membres importants du parti, le Bureau du sp.a a décidé la semaine suivante de ne pas changer le nom, mais le sous-titre qui devient socialisten en progressieven anders[2].
Lors des élections fédérales de 2014. les socialistes freinent la perte des voix, même si ses résultats sont en baisse à tous les niveaux : fédéral, régions flamande et bruxelloise et parlement européen.
Le , le sp.a annonce qu'il changera de nom d'ici la fin de l'année et deviendra Vooruit (en avant) en référence à la coopérative ouvrière gantoise Vooruit fondée par le socialiste Édouard Anseele à la fin du XIXe siècle[3].
Depuis 2021 : Vooruit
Le , avec trois mois de retard sur la date initialement prévue, le parti prend officiellement le nom de Vooruit. Conner Rousseau explique que cette nouvelle dénomination doit permettre de rompre avec « la vieille politique ». Il précise que les valeurs centrales du parti ne changent pas, au premier rang desquelles il place la solidarité[4]. Conformément à un accord conclu avec le Parti socialiste (PS), Vooruit réemménagera le suivant au siège central du PS à Bruxelles, sis boulevard de l'Empereur[5].
En novembre 2023, en raison de la polémique déclenchée par ses propos racistes, Conner Rousseau annonce sa démission de président de parti alors qu’il venait d’être désigné tête de liste pour les législatives de mai 2024[6],[7].
Après une brève présidence de Mélissa Depraetere, Rousseau reprend à nouveau la présidence en juillet 2024[8].
Vooruit est un parti social-démocrate flamand. L'égalité des chances et la solidarité sont au cœur des préoccupations du parti. Le parti s'efforce de faire en sorte que ceux qui gagnent le plus ou possèdent les plus grandes richesses paient également les impôts les plus élevés afin que le gouvernement puisse répondre aux besoins des personnes moins fortunées. Le Vooruit se concentre sur la protection du pouvoir d'achat des citoyens ordinaires. Il s'oppose aux réductions de la sécurité sociale et prône l'investissement, en particulier dans l'éducation et les soins de santé[9].
Le parti est favorable au salaire minimum à 14 euros de l'heure[10].
Le , Vooruit se dit pour la limitation des allocations de chômage dans le temps, ce à quoi s'opposent les partis PS, Ecolo et Groen. Ce positionnement est salué par le MR, l'Open VLD, le CD&V, la N-VA et Les Engagés[11],[12].
Le , Vooruit déclare vouloir s'attaquer à l'immigration incontrôlée[13].
Vooruit est au pouvoir à la Région bruxelloise où Ans Persoons occupe le poste de secrétaire d'État à l'Urbanisme et au Patrimoine, aux Relations européennes et internationales, au Commerce extérieur et à Lutte contre l'Incendie, et à l'Aide médicale urgente depuis le au sein du gouvernement Vervoort III[14].
Vooruit est également présent au gouvernement fédéral avec Frank Vandenbroucke comme vice-Premier ministre de la Santé et des Affaires sociales et Meyrame Kitir comme ministre à la Coopération au développement.
↑Belga, « Le parti socialiste flamand prend officiellement le nom de Vooruit et ne veut plus faire "de la vieille politique" », RTBF, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jacques Hermans, « Conner Rousseau sur Frank Vandenbroucke : "On peut compter sur le capitaine, il pilotera le navire jusqu’à son port" », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).