Les forêts couvrent un quart de la superficie totale de la wilaya[a 2]. Les principaux oueds sont : Saïda, Abd, Tifret, Berbour.
Climat
Le climat est semi-aride, chaud et sec en été et froid en hiver avec gelées fréquentes. La moyenne pluviométrique est d'environ 348 mm/an[a 2].
Histoire
Ayant développé depuis la plus haute Antiquité une économie essentiellement pastorale, la région a connu une longue domination romaine, marquée par de nombreux soulèvements locaux, avant de passer au début du VIe siècle, après une période d'instabilité, sous l'autorité de la dynastie des Djeddars, de la zone de Frenda.
Devenue musulmane au VIIIe siècle, la région est intégrée au royaume de Tahert. C'est une période faste qui voit le développement des activités littéraires et scientifiques. Après une transition avec les Banou Hillal, qui laissent comme témoignage de leur passage la confrérie des Yagoubia, se succèdent, jusqu'au XVe siècle, les dynasties des Almoravides, Almohades et Zianides de Tlemcen, puis c'est au tour des Turcs de se manifester et de faire de la région un puissant aghalik placée sous l'autorité du bey de Mascara. Face ensuite à la pénétration coloniale française, s'affirme la résistance nationale dirigée par l'Émir Abdelkader et qui trouve à Saïda un appui total.
A l'issue du découpage administratif de 1985, deux nouvelles wilayas sont créées et détachées de la wilaya de Saïda : la wilaya de Naâma et la wilaya d'El Bayadh[2].
Démographie
Selon le recensement de 2008, la population de la wilaya de Saïda est de 330 641 habitants contre 143 786 en 1977[3]. 3 communes dépassaient alors la barre des 25 000 habitants[4]
Le réseau routier de la wilaya est constitué de : 372 km de routes nationales, 645 km de routes wilayals et 433 km de routes communales[a 3].
Une ligne de chemin de fer traverse la wilaya du Nord au Sud[a 3].
Patrimoine
La wilaya dispose d'une centaine de ruines et vestiges historiques. Le village de Tidernatine dispose d'une muraille, épaisse de 1,40 m, en pierres sèches. Tafrent abrite les ruines d'un grand village berbère avec une enceinte[20]. Sur le plan archéologique et paléontologique, plusieurs stations d'art pariétal et des grottes sont réparties à travers les localités de Aïn Lahdjar, Aïn El-Manaâ et Tifrit. La région recèle également des vestiges romaines, à l'instar des monuments Limas Sibtim Siver dans la commune de Aïn Soltane, et les remparts Loko à Maâta (dans la commune de Youb), et d'autres sites éparpillés à travers la commune de Ouled Brahim[21].
↑Mohamed Hadeid, « Politiques de développement régional dans les Hautes Plaines occidentales algériennes : un bilan mitigé », Développement durable et territoires. Économie, géographie, politique, droit, sociologie, (ISSN1772-9971, DOI10.4000/developpementdurable.8190, lire en ligne, consulté le )
↑(ar) « رئيس الجمهورية يجري حركة واسعة في سلك الولاة » [« Le Président de la République effectue une vaste réorganisation au sein des walis. »], sur الإذاعة الجزائرية (consulté le ).