Ordo Fratrum Hospitalis Sancti Ioannis Hierosolymitani,[1] pleno titulo Supremus Militaris Ordo Hospitalarius Sancti Ioannis Hierosolymitani Rhodiensis et Melitensis,[2] brevius Ordo Hospitalis,[3][4] est ordo militarissaeculo duodecimo conditus, qui peregrinatores ad Hierosolymas defendebat. Milites Fratres Hospitalarii appellare licet.
Equites Ordinis Hospitalis, quattuor vota faciebant inter quae votum castitatis (sed non caelibatus ut sacerdotes faciunt), sed vota solum cum erant viginti quinque annos nati proferebant[5]. Fuerunt tamen equites quibus licuit matrimonio iungi, ut in Polonia et Lithuania cum novus Prioratus institutus esset[6]. Nonnunquam equites a pueritia aut a cunis recipiebantur erant equites a minoritate[7].
↑Alia nomina: "Ordo militiae sancti Johannis Baptistae hospitalis Hierosolymitani": Johann de Bell, Ordo militiae sancti Johannis Baptistae hospitalis Hierosolymitani : Instructio in Ildrimium Ottomanum ad fratres Rainerum Pot et Dalmatium de Hei, Rhodos 5 aug. 1482. "Ordo Melitensis": Respublica Namurcensis, Hannoniae et Lutsenburgensis, Amstelodami apud Ioannem Ianssonium, 1634. "Ordo militaris Iohannitarum Hierosolymitanus, postea Rhodius, nunc Melitensis": Jacques de Fumee, chevalier dudit Ordre, De l'origine, progrez, institution et cérémonies des Chevaliers de l'Ordre de Malte. Autrement de S. Iean de Ierusalem, Paris, chez Guillaume Auvray, 1604; Traité de l'Administration des bois de l'Ordre de Malte, Paris, chez Le Breton, imprimeur ordinnaire du Roi et de l'Ordre, 1757. "Melitensis ordo": Iohannes Sleidanus, De statu religionis et reipublicae, Carolo Quinto Caesare, Francofurti ad Moenum, per Petrum Fabricium, anno 1568, p. 717: "(OBSIDIO MELITENSIS) Vbi verò animaduertissent Melitensis ordinis equites quantum detrimenti rebus omnibus tam diuturna mora afferre posset, statim ad concilium, quod inter ipsos indictum fuerat, accedunt."
↑Choix des meilleurs morceaux des anciens Mercures, avec un extrait du Mercure François, tome cinquième, à Paris, s. d. pp. 177-178 : "MARIAGE De M. le Marquis de Béringhen avec Mademoiselle d’Aumont. Je quitte la cour pour la cour ; en effet, madame, je crois ne m’en éloigner pas en vous parlant d’un mariage qui a donné lieu ici depuis peu à une fête très-magnifique. M. le marquis de Beringhen a épousé Mademoiselle d’Aumont. Je crois, Madame, que vous ne demanderez pas d’autres preuves de sa noblesse, que celles qu’il a données en se faisant recevoir chevalier de Malthe ; elles sont assez rigoureuses pour tenir lieu de titres de noblesse. Peut-être serez-vous surprise qu’un chevalier de Malthe se marie : mais les chevaliers de cet ordre ne font leurs vœux qu’à vingt-cinq ans, et il ne les avoit pas faits".
↑Géo. Fred. de Martens, Recueil de Traités d'Alliance, tomus II, 1771-1779, Gottingae, 1817, p. 377 (anno 1775): "Nous, les Etats assemblés et confédérés, faisons pour ces Chevaliers de Malthe rétablissement suivant. Dès à présent il sera fondé un Grand Prieuré et six Commanderies en faveur d'un Prieur et six Chevaliers, qui tous doivent être Gentilshommes nés Polonois et Lithuaniens. Le Grand Prieur aura Une pension de 42,000 flor. de Pologne par an et chaque Chevalier Commandeur 14,000 flor. de Pologne du fond ci-dessous marqué. Tous les Chevaliers d'aujourd'hui et le Grand Prieur pourront être mariés, mais leur Successeurs suivront la règle établie par les Chevaliers de Malthe" Legitote.
↑Instructions sur les principaux devoirs des chevaliers de Malte, dressées par l’auteur du cathéchisme de Montpellier, sur les Memoires d’un Chevalier de Malte: A l’usage des Chevaliers, de leurs Confesseurs, et de tous ceux qui veulent entrer ou faire entrer leurs enfants dans cet Ordre. Où l’on trouvera des veritez importantes pour toutes sortes d’Estats. A Paris, chez Nicolas Simart, Imprimeur et Libraire ordinaire de Monseigneur le Dauphin, ruë S. Jacques, au Dauphin. M. DCC. XII (1712). Avec Approbations, et Privilege du Roy, pp. 338-39: "D. Quel aage faut-il qu’ait l’enfant qu’on veut faire recevoir de minorité ? R. Autrefois il falloit avoir au moins huit ans, et ensuite six. Mais la coustume est présentement qu’on peut estre receu en quelque bas aage que ce puisse être. Ce qui a fait dire en parlant de ceux qui sont reçus de minorité, qu’ils sont reçus au berceau".[1]
Bibliographia
Petrus Franciscus de Tonduti Sieur de Saint Leger, Tractatus de pensionibus ecclesiasticis (etc.) adjicitur selectarum atque recentissimarum rotae Romanae decisionum centuria; nunc primum in lucem prodit, Lugduni, Borde 1661, Borde, 1661 [2]
Abbé de Vertot, de l’académie des Belles Lettres, Histoire des chevaliers hospitaliers de S. Jean de Jerusalem, appellez depuis les chevaliers de Rhodes, et aujourd’hui les chevaliers de Malte, A Paris, chez Rollin, Quillau, Desaint, 1726, avec approbation et privilège du Roy. (4 volumina).
[Révérend Père Pouget, prêtre de l'Oratoire], Instructions sur les principaux devoirs des chevaliers de Malte, dressées par l’auteur du cathéchisme de Montpellier, sur les Memoires d’un Chevalier de Malte : A l’usage des Chevaliers, de leurs Confesseurs, et de tous ceux qui veulent entrer ou faire entrer leurs enfants dans cet Ordre. Où l’on trouvera des veritez importantes pour toutes sortes d’Estats. A Paris, chez Nicolas Simart, Imprimeur et Libraire ordinaire de Monseigneur le Dauphin, ruë S. Jacques, au Dauphin. M. DCC. XII (1712). Avec Approbations, et Privilege du Roy. [3]