Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Statistiques 1991-2020 et records PONTOISE -VILLE (95) - alt : 50m, lat : 49°02'40"N, lon : 2°05'04"E Records établis sur la période du 01-05-1990 au 31-12-2020
Source : « Fiche 95500003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Éragny est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Morphologie urbaine
La ville d’Éragny peut se découper en deux zones distinctes : Le Village et le Plateau. Le village se trouve sur les bords de l'Oise en bas de la côte, tandis que le Plateau représente le reste de la ville.
Le village d’Éragny peut dater du XIe siècle. Il se compose de longues lignes d'anciennes fermes allant du haut de la côte de la rue de la Gare jusqu'au pont séparant la ville avec Cergy. Le village semble se regrouper autour de trois pôles majeurs. D'une part autour de l'église dont la place remonte au XIe siècle, d'autre part l'ancien château dont l'entrée se trouvait place de la République, mais aussi le Lavoir et sa fontaine qui regroupe une partie des habitations.
Le plateau quant à lui fut pendant longtemps un lieu où s’exerçait l'agriculture. Il était composé avant la Ville Nouvelle de champs, de bosquets, mais aussi d'habitations et de fermes. Avec les débuts de la construction de la Ville Nouvelle de Cergy-Pontoise dans les années 1970, le plateau d’Éragny se recouvre de divers quartiers. On peut citer pour les plus connus, la Challe, les Dix Arpents, La Butte, le Grillon, Les Rayes, l'Ourcq, etc..
Dans son ensemble la ville d’Éragny suit la logique des autres villes de l'agglomération. Elle possède son centre historique au bord de l'Oise, tandis que son centre démographique se trouve plutôt dans les habitations nouvelles. On peut néanmoins noter que la ville présente un grand nombre d'espaces verts. On peut déjà citer les quelques bois : La Chasse-Marée, le Bois Méresse, le Bois du Grillon et le Bois de la Butte. On peut aussi parler du Parc Urbain qui fait la liaison entre la Challe, les Rayes, les Pyramides et le Bois de la Chasse-Marée et de l'aire des loisirs Aimé Césaire qui fait le lien avec les Dix Arpents, l'Ourcq, les Rayes et les Villageoises.
En 2020, la ville est décrite ainsi : « Quelques pavillons coquets, parfois fleuris, voisinent avec de petits immeubles ». Éragny compte un petit centre-ville disposant d'une supérette, d'une pharmacie, d'une boucherie et d'une bibliothèque. La commune compte 30 % de logements sociaux[13].
Logement
Évolution du nombre de logements :
1968 : 1 056
1975 : 1 289
1982 : 5 138
1990 : 5 664
1999 : 5 682
2007 : 5 890
2011 : 6 362
2017 : 7 148
L’évolution de la quantité de logements a suivi et absorbé le pic de croissance de la population de 1975 à 1982, pour quasi-stagner de 1990 à 1999 puis reprendre avec une croissance rapide. La répartition est en 2011 de 45 % en maisons et 54 % en appartements. De 2006 à 2011, le nombre de maisons a crû de 1,5 % et celui des appartements de plus de 4 %. Il y a peu de terrains à bâtir disponibles ; la mairie a donc favorisé la construction de logements collectifs. Cette tendance se poursuit en 2015 avec plusieurs importants programmes de construction, auxquels la nouvelle municipalité élue en 2014 souhaite mettre un frein[14].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Herigniaco au Xe siècle[15], Heriniacus au XIe siècle, Eriniaco en 1119[réf. nécessaire].
Du nom latin Herrinius, avec le suffixe acum.
Histoire
Au début du xiie siècle, les terres et le village, qui portait le nom d'Erigny, appartenait aux religieux de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs[16].
Placé sur la falaise exposée au nord et dominant l’Oise, Éragny ne fut jusqu’au xxe siècle qu’un très modeste village.
C’est en 1564 que Jean d'Alesso, dont le père était venu d’Italie avec saint François de Paule, achète la seigneurie d'Éragny. Leur blason, d’azur au sautoir d’or cantonné de quatre limaçons d’argent, a servi de base à celui de la ville. François d'Alesso, marquis d'Eragny fut gouverneur général des Antilles (?-1691). Leurs descendants étendront leur domaine sur la commune et le conserveront jusqu’à la Révolution française où il sera confisqué comme « bien d’émigré ».
En 1632, Charles Antoine de Soulfour, chevalier, seigneur de Gouzangrez fut autorisé à construire une chapelle en son château d'Éragny[16].
Le le château fût le théâtre d'un crime. Catherine Poquet, âgée de 58 ans environ, veuve d'Alexandre Claude François d'Alesso, marquis d'Éragny, est tuée d'un coup de fusil par Charles Dudefoy, maitre d'école de Neuville, âgé de 23 ans. Celui-ci justifiera son geste : « Elle m'a demandé de tirer un coup de fusil dans son oreille afin de pouvoir guérir de sa surdité ». Arrêté, il est « condamné à être pendu et étranglé jusqu'à ce mort s'ensuive, à une potence qui sera dressée vis à vis la porte du château d'Éragny, et ordonne que son corps y demeure 24 heures et soit ensuite porté aux fourches patibulaires de ce bailliage, que tous et chacun de ses biens soient déclarés acquis et confisqués et que sur iceux soit prise la somme de 250 livres d'amende ». Après avoir interjeté sa condamnation, il reçoit en des lettres de rémission données par Louis XV, mais on ne sait ce qu'il devient[17].
Au xviiie siècle, le village se concentrait principalement sur le coteau, au-dessus des prés inondables. Le reste du terroir se partageait entre cultures, vignes et bois. Des carrières de pierre étaient également exploitées dans le méandre de l'Oise. À cette époque, la limite avec Conflans-Sainte-Honorine était formée par le « chemin de Neuville à Paris », également appelé « chemin de l'Ambassadeur » ou encore « chemin des Chasse-Marée », devenu désormais la « rue de l'Ambassadeur » qui marque toujours la limite entre les deux communes et entre les départements du Val-d'Oise et des Yvelines[18].
Au xixe siècle, un personnage d’importance s'installe : Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, célèbre auteur de Paul et Virginie, disciple de Rousseau, prend possession en 1804 de l’ancien presbytère.
Après la mort de l’écrivain à Éragny en 1814, le village retombe dans un relatif anonymat. À la fin du xixe siècle, Éragny compte moins de 500 habitants, vivants essentiellement de l'agriculture et du maraîchage.
Grâce à l’arrivée du chemin de fer (gare d'Éragny - Neuville), on parvient à mettre en exploitation une carrière de calcaire qui jusqu’alors ne servait qu’aux besoins locaux.
L’installation, au xxe siècle, d’une papeterie, a constitué la seule activité industrielle notable, donnant un certain essor à Éragny. Cette papeterie, qui fut aussi la première entreprise à s’installer dans la zone d’activité nouvelle, a donné son nom au quartier où une très belle salle qui abritait les presses à papier a été transformée en salle d’exposition.
L’église du xive siècle a été détruite en par la chute d’un avion bombardier anglais Lancaster abattu par la DCA allemande installée autour de Pontoise dans les anciennes casemates d'origine française de la Ligne Chauvineau pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le développement de l’agglomération nouvelle de Cergy-Pontoise, qui a débuté à la fin des années soixante, a fait se transformer la bourgade de village en ville.
De nombreux quartiers ont vu le jour sur ce qu’on appelle « le plateau » et, en moins de vingt ans, Éragny a pris son visage d’aujourd'hui avec ses quelque 16 000 habitants.
Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, un professeur d'histoire-géographie au collège du Bois-d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, est décapité à Eragny, rue du Buisson-Moineau, au motif d'avoir montré des caricatures du prophète Mahomet, quelques jours plus tôt, lors de l'un de ses cours sur la liberté d'expression[19].
Cadre bancaire Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[27]
Jumelages
La commune d’Éragny maintient trois jumelages. Celui avec Nioko 2 dans la banlieue d’Ouagadougou au Burkina Faso est le plus ancien, suivi du jumelage avec Komló dans le bassin houiller de la Hongrie. Le dernier jumelage en date est celui avec la ville de Munster dans le Land de Basse-Saxe en Allemagne
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 18 468 habitants[Note 5], en évolution de +11,35 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Neuville-sur-Oise étant partie intégrante de la commune jusqu’en 1868, toutes les données démographiques antérieures comprennent la population de ces deux futures communes, ce qui explique un décrochement dans les tableau et graphique de la population entre 1866 et 1872.
On note un très léger infléchissement de la croissance les dix dernières années, preuve que l’on a atteint la taille nominale, après la très forte croissance de 1975/1982. Au contraire, Cergy-Pontoise, sur la même période affiche une croissance de 16,16 %, montrant que l'agglomération est encore en progression rapide.
La densité actuelle (de 1999) est de 3 291 habitants par km². Elle est très en deçà de celle de Paris (de moins de 10 000hab./km² dans le 1er arrondissement à plus de 40 000hab./km² dans le XXe arrondissement, données 1999), et au-dessus de la densité moyenne de l’Île-de-France (900 hab./km²), ce qui est normal pour une zone urbaine.
Revenus des habitants
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2012)
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En 2012, le revenu médian des ménages était de 21 899 euros, de 10 % supérieur à la médiane de France métropolitaine, 19 786 euros. Rapporté à une proportion de personnes seules de 8 % alors que la moyenne en France métropolitaine est de 15 %, cela fait un revenu par habitant très proche de la moyenne. Les taux de pauvreté par classe d'âge sont proches de la moyenne nationale, sauf pour les moins de 30 ans pour qui ce taux est d'environ 18 % à confronter à une moyenne nationale de 22 %. La population est plus jeune que la moyenne nationale, de ce fait la part des pensions et revenus du patrimoine est bien plus faible, tandis que la part des revenus provenant de l'activité est de 84 % par rapport à une moyenne nationale de 73 %.
La ville d’Éragny possède une école maternelle , sept écoles élémentaires, deux collèges et un lycée professionnel.
La ville d’Éragny possède une école maternelle «indépendante », l'école maternelle de la Challe, les autres se trouvant au sein de groupes scolaires regroupant des classes élémentaires et maternelles :
La ville d’Éragny dispose de deux collèges, le collège Pablo Picasso et le collège Léonard de Vinci. Un lycée professionnel prépare aux métiers de la gastronomie et aux techniques du froid, le lycée Auguste Escoffier[31].
Manifestations culturelles et festivités
La Quinzaine de la qualité de la vie : Depuis 2001, la commune d’Éragny s’engage à améliorer la qualité de la vie de chacun. De multiples actions illustrent cet engagement comme l’utilisation de vélos électriques, la récupération d’eau de pluie ou l’arrêt de l’utilisation de pesticides et insecticides chimiques. Durant le mois de novembre, deux semaines sont consacrées à la qualité de la vie. Des expositions, animations et spectacles sont proposés gratuitement aux Éragniens. Après « l’arbre », « la sécurité routière », « l’énergie » et « la santé », le thème de l’année 2007 est « l’eau ».
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Éragny ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.
Presbytère, 31 rue Bernardin-de-Saint-Pierre : Souvent appelé le prieuré, ce presbytère est construit sous le curé Sigogne vers le milieu du XVIIIe siècle. Sous la Révolution française, son successeur meurt sous la guillotine, et la maison change plusieurs fois de propriétaire avant d'être donnée en 1804 à Bernardin de Saint-Pierre pour éteindre une dette de famille. L'écrivain, connu surtout pour Paul et Virginie, habite les dix dernières années de sa vie dans l'ancien presbytère. La municipalité le rachète en 1834[32].
Source du ru, rue de la Fontaine : Cette source réputée jusqu'au début du XXe siècle pour sa bonne qualité se situe dans un local sous la rue. L'eau alimente ensuite un lavoir, avant de disparaître dans une canalisation enterrée le long de la rue du Ru, s'écoulant vers l'Oise[32].
Maison des pêcheurs, 24 rue de la Fontaine : Cette maison construite derrière une guinguette des bords de l'Oise était destiné aux pêcheurs du dimanche parisien, profitant de la proximité d'avec la gare. Le rez-de-chaussée et l'étage contiennent à l'origine des pièces à accès individuel, ceux de l'étage étant accessible par un balcon extérieur[32].
Portail de l'ancien château, 6 rue de Saint-Ouen-l'Aumône : Les deux piliers carrés du portail sont le dernier vestige du château des d'Alesso du milieu du XVIe siècle. Du fait que le seigneur est appelé en Martinique par le roi Louis XIV, l'entretien du château est négligé, et il s'effondre avant la Révolution. Le parc a été morcelé, et son site est aujourd'hui traversée par une route. Les dépendances du château subsistent encore en partie[32].
Mairie, 170 rue Nationale : Elle est installée dans l'ancienne demeure de M. Moreau, maire d'Éragny décédé en 1895 au cours de son mandat. La maison est ultérieurement acquise par la papeterie Grillet-et-Féau, qui la subdivise pour y loger ses directeurs. Ce n'est qu'après la cessation d'activités de l'usine que la municipalité rachète la propriété pour y installer sa mairie. Face à l'afflux de nouveaux habitants, l'ancienne mairie-école de 1899 est en effet devenue insuffisante. Le parc de la mairie est ouvert à la promenade pour tous. Il contient encore le premier château d'eau de la papeterie, s'étant vite avéré trop petit[32].
Ancienne mairie-école, route Nationale : Ce bâtiment en pierre de taille à un étage est bordé par une unique aile latérale, ayant accueilli l'école des garçons. Le conseil municipal avait longtemps hésité entre un emplacement au centre du village ancien et le quartier nouveau le long de la route Nationale[32].
Église Saint-Pie-X : Elle a été construite à la fin des années 1950 pour remplacer l'église précédente, entièrement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
Écurie de l'armée, clos du Manège : Sous l'appellation de dépôt de Remonte, l'armée de terre entretenait à Éragny un haras composé de sept écuries identiques, construit au début du XXe siècle. Le dépôt cesse de fonctionner dès 1918 lors de la mise en service des casernes de Pontoise. L'une de ces écuries est aujourd'hui utilisée par un cercle hippique[32].
Équipements culturels
Le Théâtre de l'Usine : installé dans une ancienne usine de papeterie dans le quartier de la gare au début des année 80. Hubert Jappelle (metteur en scène, comédien et graphiste) crée le Théâtre de l'Usine. Ce théâtre est un lieu de création artistique dédié aux œuvres du répertoire offrant des pièces de théâtre pour comédiens et marionnettes[33]. Ce théâtre est animé par la compagnie Hubert Jappelle jusqu'en 2023. Il est depuis juillet 2024 géré par un collectif d'artistes.
Le Théâtre de Cristal : installé dans un bâtiment rue des Mésanges. La compagnie est dirigée par Olivier Couder et a pour but de permettre aux personnes atteintes de handicap de faire du théâtre[34]
La salle des Calandres : situé derrière le Théâtre de l'Usine, cette salle polyvalente se trouve dans les anciens locaux de la salle des Calandres de la papeterie Grillet et Féau. Restaurée en 1997 par Frédérique Jung, elle est depuis lors un lieu d'exposition privilégié.
Samuel Paty (1973-2020), professeur d'histoire-géographie au collège du Bois d'Aulne. Habitant à Éragny et assassiné sur la même commune lors d'un attentat en 2020[38].
Abbé Jean Duvallet (1921-2007), fondateur de la Cité de l’Espérance à Éragny dans les années 1940[39].
Henri Fillette (1870-1935), ancien maire d’Éragny, officier d'académie.
Liste des seigneurs d'Éragny
Mention en 1099 : Raoult II de Pontoise (Raoult Déliès le délicat) : Offre l'église d’Éragny aux prieurs de Saint-Martin-des-Champs[40].
À partir de ce moment et ce jusqu'au XIIIe siècle, Éragny appartient aux prieurs de Saint-Martin-des-Champs.
Mention en 1227 : Guillaume d’Éragny, chevalier[41]
D'après Odile Caffin-Carcy, historienne ayant écrit un livre sur l'histoire du château et des seigneurs d’Éragny, il existe un vide de trois siècles dans la documentation, ce qui explique qu'il n'y a pas de mention de seigneur pour Éragny entre le XIIIe et le XVIe siècle[41].
1616-1638 : Olivier d'Allezzo, fils du précédent, correcteur à la chambre des Comptes. Décédé le son corps est transporté au couvent des Minimes de la place Royale à Paris. En 1623, d'Allezzo est francisé en d'Allesso.
1638-1645 : François d'Allesso, fils du précédent, conseiller et maitre aux requêtes. Décédé le son cœur est enterré sous le marchepied de l'autel de la chapelle des Alesso dans l'église d'Éragny et son corps est porté à Paris.
1645-1660 : Jean d'Allesso, fils du précédent, écuyer et seigneur d'Éragny.
1660-1700 : François d'Allesso, fils de François d'Allesso (1638-1645), écuyer et seigneur d'Éragny.
1700-1715 : Marie-Jeanne Bénigne d'Allesso, fille de Jean d'Allesso (1645-1660).
1715-1740 : François d'Allesso, gouverneur et lieutenant pour le roi des îles et terres fermes d'Amérique.
Il est probable qu'à partir de 1740, la seigneurie d'Éragny fut réunie à celle de Neuville.
Il existe ensuite un vide dans les connaissances jusqu'en 1468-1470 avec une vacance de la paroisse jusqu'à une date inconnue.La liste présentée ici reprend au XVIe siècle, mais jusqu'à la fin du XVIIe siècle, la plupart des dates sont inconnues.
????-1682 : Benniy
1682-1742 : Pierre Louis Noüette
1742-1755 : Mazière
1755-???? : Jean le Heurteur
????-1789 : Benigne Sigongne
1789-1791: Renouvin
1791-1794 : Jean-Noël Deluche-Lacroze
Il existe ensuite un vide entre 1794 et les années 1870-1880.
????-1889 : Moulin
1889-1906 : Henry
1906-1941 : Guézigou
1941-1961 : Laynaud
1961-1981 : Fluch
1981-1993 : Charles Perroche
1993-2000 : Henri-Marie Tyl
Entre 2000 et 2001 se succède des prêtres de remplacement.
2001-2005 : Henri de la Salle
2005-2012 : Christian Durozoy
2012-2014 : Corneille Kimmakon
2014-2018 : Ange G'Betie
Depuis 2018 : Ange Folly Ngot
Sculptures du 1 % Artistique
On compte à Éragny une sculpture du 1 % artistique (politique de l'État visant à faire entrer l'art dans les bâtiments publics) par établissement scolaire[42]. Il n'en existe pas pour le lycée professionnel Auguste-Escoffier.
Jeu Pour Enfant, Jacques Renaud, 1979, école les Longues Rayes (disparu).
Visages, Pascal Sautelet et Anne Marguinaud, 1980, école la Butte.
Mur Jeu, Marianne Roelsgaarde, 1983, école maternelle La Challe.
Rocher, Ion Vlad, 1979, école des Dix Arpents.
Arbre, Claude Abeille, 1983, école Pablo Néruda.
Puzzle en bois, Emilie Hericourt, 1978, école du Bois.
Damier, artiste inconnu, années 1970, école du Grillon (disparu).
Femme, Philolaos Tloupas, 1977, collège Pablo Picasso.
Icare, Bernard Vié, 1988, collège Léonard de Vinci.
D'azur au sautoir d'or accompagné en chef d'une fleur de lys du même, aux flancs de deux limaçons d'argent posés en pal et affrontés par leur pied, en pointe d'une boucle d'Oise stylisée du même ; sur le tout de sinople aux deux palmes stylisées adossées aussi d'argent, soutenues d'une fasce ondée en barre et alésée du même[43]
Détails
Les armes d'Eragny sont dérivées des armes de la Famille d'Alesso Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Éragny : Histoires de vies, association Mémoires d’Éragny-sur-Oise, éditions du Valhermeil, 2006. (ISBN2-913328-84-9).
En parcourant les rues d’Éragny-sur-Oise, association Mémoires d’Éragny-sur-Oise, éditions du Valhermeil, 2012.
Le dernier "Ermitage" de Bernardin de Saint-Pierre : Éragny-sur-Oise rencontre d'une maison et d'un écrivain célèbre, Odile Caffin-Carcy, édité par l'association Les Amis du village d’Éragny, 2014.
Sur les traces du château des seigneurs d’Éragny, Odile Caffin-Carcy, édité par l'association Les Amis du village d’Éragny, 2020.
Petite chronique d’Éragny : photographies et cartes postales anciennes, association Les Amis du village d’Éragny, 1984.
Histoire d'une maison ; le "Manoir" d’Éragny, Odile Caffin-Carcy.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Nicolas Bastuck, Romain Gubert, Julie Malaure, Violaine de Montclos, Alice Pairo-Vasseur et Aziz Zemouri, « Samuel Paty, 1973-2000 », Le Point n°2413, 22 octobre 2020, p. 32-42.
↑https://maitron.fr/spip.php?article132551, notice THOMAS Jean [EDF] par Paul Boulland, Michel Dreyfus, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 1er octobre 2013.
↑Jérôme Cavaretta, « Jamais deux sans trois ? : À 64 ans, Dominique Gillot part à la conquête d’un troisième et sans doute dernier mandat. », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
↑Julien Ducouret, « Thibault Humbert (UMP) déloge Dominique Gillot (PS) à Éragny », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
↑« Val-d’Oise : les nouveaux maires enfin installés : Élus dès le premier tour des élections municipales, les nouveaux maires ont dû attendre deux mois pour être intronisés », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« A Eragny aussi, le maire (LR) Thibault Humbert a été réélu ».
↑ abcdef et gJean Aubert, Gondret, Jean Lacassy, M. Lefèvre, Yves Mâchefert-Tassin, M. Mélique et Valérie Jacquemin, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Éragny », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 135-139 (ISBN2-84234-056-6).
↑La fasce en barre est une aberration totale (une telle figure prendrait tout simplement le nom de barre). La forme figurée sur l'écu en abîme n'est en rien une fasce. Est-ce aussi un bout d'Oise ?.