Au cours de l'été 2019, le centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) d'Angoulême prend l’appellation de centre de formation initiale des militaires du rang de la 9e brigade d'infanterie de marine - 22e régiment d'infanterie de marine (CFIM de la 9e BIMa - 22e RIMa)[1].
Création et différentes dénominations
Le : création du 4e régiment d'infanterie de marine de garnison (en garnison à Hyères).
Le : dissolution du 4e régiment d'infanterie de marine de garnison.
Le : création du 4e régiment d'infanterie coloniale de garnison de Toulon.
Le : création du 22e régiment d'infanterie coloniale.
le : dissolution du 22e régiment d'infanterie coloniale.
Le : création du 22e régiment d'infanterie coloniale. Reformé à Toulon par rappel de réservistes.
En : dissolution du 22e régiment d'infanterie coloniale.
2019 : centre de formation initiale de la 9e brigade d'infanterie de marine - 22e régiment d'infanterie de marine. (CFIM 9e BIMa - 22e RIMa) d'Angoulême[2].
Historique des garnisons, combats et bataille
De 1900 à 1903, des éléments du 22e ont fait campagne en Chine et des unités ont pris part aux opérations du Maroc de 1923 à 1957. À la veille de la grande guerre de 1914-1918, le régiment est donc déjà un régiment aguerri ayant l'épreuve du feu.
De 1903 à 1913, le 22e régiment d'infanterie coloniale occupe à Hyères des casernements neufs construits pour le recevoir. En 1913, après les manœuvres du sud-ouest, il vient tenir garnison à Marseille. C'est dans cette dernière ville, à la caserne d'Aurelle, qu'il se mobilise le . Le 22e RIC est formé de trois bataillons, 3 sections de mitrailleurs et une compagnie hors rang. L'effectif est de 3 327 hommes dont 68 officiers. Il est commandé par le colonel Tétard. Il appartient à la 6e brigade coloniale; 2e division d'infanterie coloniale.
Pour l'ensemble des combats du 1er au le régiment fut cité à l'ordre de l'armée. Le haut-commandement lui accorda la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le .
Ligne Hundling-Stellung[3], Herpy. Le , le régiment avec la 2e DIC continue son mouvement vers le nord-est, en direction générale de Signy-l'Abbaye, Mézières (Ardennes). Il atteint successivement le Inaumont, Beaumont-en-Aviotte, prenant un nombreux matériel. Le 11, l'armistice est signé et les hostilités cessent. À cette date, le régiment se trouve en Lorraine. Pendant la grande guerre, trois citations collectives sont accordées au régiment. Le drapeau reçoit trois nouvelles inscriptions: Beauséjour 1915, La Somme 1916, L'Aisne-Reims 1917-1918. Pendant cette campagne, 1 387 hommes ont été tués, 7 087 blessés et 2 629 disparus, soit au total 11 103 pertes. Au front 530 médailles militaires et 69 croix d'officiers où de chevaliers de la Légion d'honneur ont été remises.
Occupation en Allemagne en 1919 (l'occupation du Palatinat Bavarois). Il stationne dans la région de Bad-Durkheim. Puis il est déplacé sur la rive gauche du Rhin. La grande solennité de Versailles, le , libère le 22e RIC de son service de garde sur le Rhin. Il rejoint sa garnison de Marseille en juillet, après cinq ans de campagne. Le régiment est reformé à Marseille le . Il y tiendra garnison jusqu'au , date à laquelle il vient s'installer à Aix-en-Provence. Il est dissous le . Le drapeau du régiment est versé au service des emblèmes au SHAT (service historique de l'armée de terre) pour y être conservé.
Reconstitué le à Toulon, le 22e RIC par rappel de réservistes en provenance des Bouches-du-Rhône, du Var, des Alpes-Maritimes, du Vaucluse, de la Lozère et du Gard. Ceux-ci sont âgés en moyenne de 30 à 35ans, mariés et pères de famille pour la plupart, il bénéficie d'un fort encadrement d'officiers et sous-officiers d'active. Rattaché à la 5e DIC (du général Sechet) le régiment est sous les ordres du lieutenant-colonel Le Tacon. Le régiment quitte Toulon le . L'hiver aux avant-postes (décembre à janvier) le régiment quitte la région de Metz, après avoir franchi la ligne Maginot à Faulquemont durant deux mois trois groupes de corps francs du régiment effectuent des reconnaissances, des patrouilles et des coups de main dans la forêt de la Warndt. C'est le baptême du feu, le régiment a son premier mort et fait son premier prisonnier. Février à mai il se trouve dans la région de Vesoul. La 5e DIC a été retirée dès le de la frontière suisse. Le 22e RIC voyage en chemin de fer, à pied, en camions, du au , à travers la France, selon un périple quelque peu incohérent reflétant les hésitations du commandement.
La contre-attaque sur Abbeville. Le , en élément de renfort de la 4e division cuirassée (DCr) commandée par le colonel De Gaulle qui reçut la mission de réduire la tête de pont allemande d'Abbeville (bataille d'Abbeville). Du 29 au , il s'empare des positions ennemies sur une longueur et une largeur de 5 kilomètres, fait 200 prisonniers et jusqu'au repousse toutes les contre-attaques; le 1er bataillon comptant à l'origine 800 h[Quoi ?] tenant Villers-sur-Mareuil a Huchenneville au prix de 85 tués dont son chef[5]. Ce haut fait d'armes lui vaut du colonel De Gaulle, commandant de la division, l'hommage suivant : « Le 22e R.I.C. est le premier régiment français qui, depuis la guerre a emporté de haute lutte une position allemande et tenu devant toutes les contre-attaques. » Du 5 au , il contient, au cours d'une dure retraite, la poussée allemande, combattant jusqu'à l'extrême limite de ses moyens. Dans la nuit du 8 au (juin ?) le régiment accomplit plus de 60 km dans des conditions de fatigue extrême, sans aucun ravitaillement organisé au milieu d'une cohue de civils belges et français fuyant les Allemands. Le lieutenant-colonel Le Tacon donne l'ordre au train-auto de partir devant. Ainsi le drapeau, confié au lieutenant Berard est sauvé. Par contre, le train-hippo est capturé avant d'arriver à Doudeville, non sans s'être vaillamment défendu. Lorsqu'il termine la guerre le à Manneville-Es-Plains à trois kilomètres de Saint-Valéry-en-Caux, le lieutenant-colonel Le Tacon s'adresse alors aux survivants de son régiment un peu moins de 400 hommes sur 2 500 dont 13 officiers sur 79, leur rappelle que dans la « Coloniale » il est de tradition de ne pas se rendre sans combattre. Pour un baroud d'honneur, 70 ans après Bazeilles. Les survivants du 22e RIC s'installent dans des bâtiments d'une grande ferme dont la cour forme un rectangle, pendant plus de trois heures le régiment tient tête aux chars de la 5e Panzer. Les munitions étant sur le point d'être épuisées et le dernier canon de 25 mm antichar s'étant enrayé, l’adjudant Andreani Antoine-Marie des services administratifs remplace le mitrailleur tué et tire les dernières cartouches, c’est alors que le chef de corps donne l'ordre de cesser le feu. Il y eut ce matin-là une trentaine de morts et de blessés, une fois de plus la « Coloniale » avait lutté jusqu'au bout. Pour les survivants, commence alors une dure épreuve de la captivité.
Pour sa conduite au combat fin mai-début , le 22e régiment d'infanterie coloniale reçut. Une citation à l'ordre de l'armée lui est décernée et l'inscription « LA SOMME 1940 » sera portée sur son drapeau[6].
L'après-Seconde Guerre mondiale
Le régiment est reformé le à Hyères pour entrer dans la composition de la 3e DIC et participer à la campagne d'Extrême-Orient. Ces hommes proviennent du 16e RTS, d'unités ayant été engagées en 1944-1945 sur les fronts des poches de l'Atlantique et de la mer du Nord. D'autres sont issus de la 1re armée française et de la 1re DMI. L'état-major du régiment et les trois bataillons, armés et équipés par les Britanniques. Le Drapeau, conservé par des mains pieuses au château de la Faye en Dordogne pendant l'occupation allemande, est remis solennellement au régiment le . Au quartier de Vassoigne et à Coutebelle à Hyères le même jour, le colonel Missonnier dans son allocution, il cite, entre autres faits d'armes, l'héroïque conduite de la formation en mai-. Jusqu'au début 1946, l'entraînement bat son plein et le 22e RIC qui depuis , est destiné à opérer en Indochine, atteint ses pleins effectifs. Le , l'état-major et sa compagnie de mitrailleuses, ainsi que le 1er et 3e bataillons embarquent à Marseille sur le paquebot britannique Monarch of Bermuda, qui prend son départ à 15 h 30 avec 108 officiers, 248 sous-officiers et 1 484 marsouins.
Le 22e RIC débarque à Saïgon le . Il est aussitôt engagé dans l'Est cochichinois où, par une série d'actions vigoureuses, il chasse les Việt Minh des régions de Thu Duc et de Bien-Hoa. Jusqu'à l'armistice de , le régiment et, après sa dissolution en , ses trois bataillons devenus autonomes, assureront la garde du secteur de Bien-Hoa et en poursuivront la pacification au prix de sacrifices sanglants, dans des combats quotidiens contre les bandes rebelles. Depuis son débarquement jusqu'au mois de , le régiment a perdu dans l'accomplissement de cette tâche, plus de 700 tués dont 22 officiers et 75 sous-officiers. Fidèles aux traditions des troupes coloniales, les cadres du 22e RIC faisant preuve d'un grand sens humain et politique, ont réalisé une œuvre de pacification brillante et durable. Le 22e RIC a été aussi un grand bâtisseur, marquant sans relâche, l'avance de la pacification par la construction de postes solides ; la remise en état des routes, la construction de ponts, l'assainissement des localités, la réparation des dégâts causés par les rebelles. Deux citations à l'ordre de l'Armée ont récompensé ses brillants services en 1948 et 1950 et la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs orne désormais son drapeau. Le , le 22e RIC est dissous, les trois Bataillons qui le constituaient, ont formé corps et gardé leur numéro[8]. Le , le 1er bataillon a donné naissance au 64e bataillon de l'Armée vietnamienne et le 2e bataillon au 65e bataillon de l'Armée vietnamienne. Le le 3e bataillon du 22e RIC alors sous les ordres du chef de bataillon Leclerc, prend la dénomination de bataillon de marche du 22e RIC. Dissolution le du bataillon de marche. Ce jour-là, après presque neuf ans de combats ininterrompus en une zone où quelques années plus tard les troupes américaines vont éprouver les pires difficultés; le glorieux bataillon de marche du 22e RIC est transformé en 2e bataillon du 19e RMIC. La veille, avec tristesse mais aussi une légitime fierté, le bataillon de marche est dissous. Le , le 22e RIC a été de nouveau reformé à Saïgon avec les 26e et 27e et le 32e bataillons de marche de Tirailleurs sénégalais, le corps est stationné dans la région de Baria. Le , il est complété par un Bataillon du 3/24e RTS qui devient le 3/22e RIC stationné au Nord-Vietnam rejoint Saïgon le et s'installe à Long Hiep. Après plusieurs appellations puis changement de noms le régiment quitte l'Indochine le . L'âme emplie de tristesse, les marsouins du corps voient alors les rivages de la Cochinchine, la région où le régiment était resté stationné plus de dix ans. Au début de 1956, le 22e RIC quitte l'Indochine directement pour l'Algérie où il rejoint la 12e division d'infanterie de Tlemcen appartenant au corps d'armée d'Oran. Il reçoit la responsabilité du secteur de Marnia, à la frontière algéro-morocaine.
Le 3e bataillon du 22e RIC embarque à destination de l'AFN, il devient le 1/6e RIC, puis le 3/22e RIC. Les 3 et , le 3/22e embarque à Saïgon de l'AFN sur le s/s « Cyrénia », le 2/22e sur le s/s « Aurélia » . Le , à leur tour, le PC du 22e RIC, la CCR et le 1er bataillon embarquent sur le « Shaugum » à destination de l'Afrique du Nord. Depuis cette date le 22e RIC puis 22e R.I.Ma à compter de 1959 est implanté en bordure de la frontière franco-marocaine. Les missions du régiment sont variées. Le régiment s'installe dans la localité de Marnia, qui dispose d'un ancien fort, son PC qui comprend l'état-major, les éléments de commandement et de services, et une harka. Les trois bataillons de plus de mille hommes chacun, en majorité africains.
Maintien de l'étanchéité du barrage frontière d'Ou : Postes et patrouilles de surveillance, Herse.
Poursuite des bandes armées : embuscades, action de jour et de nuit (commando de chasse).
Sauvegarde des points sensibles et des itinéraires.
Pacification : regroupement des douars, mise de villages et de fermes en auto-défense, assistance médicale gratuite. Écoles, dispensaires. Soutien des services administratifs.
Après la signature des accords d'Évian. Les Marsouins du 22e R.I.Ma sont solidement installés, malgré la précarité des moyens, dans des conditions qui sont traditionnelles à l'Armée et ils effectuent une reconversion, progressive et laborieuse, du temps de guerre au temps de paix avec la foi d'être dans la ligne des anciens. Il perdait durant cette longue campagne (6 années), 58 tués dont 9 officiers et 11 sous-officiers et 105 blessés au combat. Il infligeait aux rebelles les pertes suivantes : 500 tués, 145 prisonniers et récupérait 350 armes de guerre.
Le 22e R.I.Ma étant dissout à la date du à 24 heures, le 1er bataillon du 22e R.I.Ma prend la dénomination de 22e B.I.Ma à compter du . Ses missions restent inchangées jusqu'en , avec en sus, l'instruction des appelés du contingent débarquant tous les deux mois.
À compter du , le Bataillon, à l'occasion de la transformation de la base de Mers el-Kébir en escale aérienne, est ramené sur Marseille (camp Sainte-Marthe) sous les ordres du lieutenant-colonel Perier, et dissous à compter du à 24 heures.
Son drapeau a été déposé au Service historique de l'armée à Vincennes le .
Retour en France le 22e R.I.Ma à Albi de 1968 à 1979
Réorganisation avec les effectifs du 65e R.I.Ma dissous, le 22e R.I.Ma à Albi devient le régiment-commando de la division militaire de Toulouse dépendant elle-même à la IVe région militaire de Bordeaux.
Le régiment comprend :
Un état-major ;
Une compagnie de commandement et des services, dotée en particulier de deux sections de reconnaissance en jeeps ;
Trois compagnies-commandos à une section de commandement, trois sections-commandos et une section d'appui ;
Un groupement d'instruction à deux compagnies.
Les unités suivent les stages du centre national d'instruction commando de Montlouis pour la montagne et de celui de Collioure pour les opérations nautiques et le régiment effectue plusieurs séjours par an dans les vastes camps de La Courtine et du Larzac.
Angoulême de 1979 à 1984
Le , des réductions d'unités amènent le 22e R.I.Ma à quitter Albi pour Angoulême. Il y restera jusqu'au , date à laquelle il sera dissous. Son dernier Chef de Corps sera le Colonel Bontoux et son chauffeur le Première Classe appelé Gilles Lallemand. Son drapeau et ses traditions sont transférés au camp de Sissonne et confié au 33e groupe de camp.
Sissonne de 1984 à 1999
Le le 33e groupement de camp/22e R.I.Ma s'est vu confier la garde du drapeau et les traditions du 22e régiment d'infanterie de marine. Stationné sur le territoire de la circonscription militaire de défense de Lille, le 33e GC/22e R.I.Ma est l'unité de soutien du camp national de Sissonne. L'effectif total en personnel est de 334 hommes dont 13 officiers, 40 sous-officiers, 270 hommes du rang et 11 personnels civils il est constitué à base d'appelés du contingent, il sera dissous le [10]…
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles, ce village qui a été quatre fois repris et abandonné sur ordres, les et .
« Et au nom de Dieu, vive la coloniale »
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du révérend père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
Devise du 22e régiment d'infanterie coloniale
« À force d'espoir et d'audace »
Insigne du 22e régiment d'infanterie coloniale
Insigne du 22e RIC. Fabrication drago déposé en 1945
Insigne du 22e R.I.Ma. Fabrication drago (Algérie F.I.A.) Insigne losange portant en son centre une jonque noir surmontée d'une croix de Lorraine. le ciel est de couleur rouge. La mer est blanche, et les soutache du 22 bleue, avec deux chevrons dorés.(La jonque représente l'Extrême-Orient lorsque le régiment reformé est désigné pour l'Indochine) L'insigne du 22e RIC fabriqué de 1932 à 1940 par la maison Drago. Représente l'attaque du fortin de Beauséjour en 1915, où le régiment se distingua. Ancre stylisée en forme de losange, émaillée bleu, paysage argent. Inscription 22e RIC et Beauséjour.
Drapeau du régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11],[12]
↑La Hundling-Stellung, dernière ligne de défense allemande composée de tranchées, casemates, barbelés… qui passait par Saint-Quentin-le-Petit.
↑Édition 1963 de Louis Joutard, agrégé de l'université, ancien de 1939-1940, et de l'édition 1986 du capitaine Carles Raguet, ancien du 33e GC/22e R.I.Ma. Pour la guerre 1939-1940 le capitaine Rodolphe-André Benon.
↑Édition 1963 de Louis Joutard, agrégé de l'université, ancien de 1939-1940, et de l'édition 1986 du capitaine Carles Raguet, ancien du 33e GC/22e R.I.Ma. Pour la guerre d'Indochine le colonel Maurice Rives.
↑Le , la note de service no 3436TF IS/OS précise « qu'à compter du , les trois bataillons du 22e RIC formeront corps à tous points de vue, la garde du drapeau étant assurée par la section de commandement du secteur de Bien Hoa ».
↑Édition 1963 de Louis Joutard, agrégé de l'université, ancien de 1939-1940, et de l'édition 1986 du capitaine Carles Raguet, ancien du 33e GC/22e R.I.Ma. Pour la guerre d'Algérie le général Pierre Rolet et le général Roger Clery.
↑Édition 1963 de Louis Joutard, agrégé de l'université, ancien de 1939-1940, et de l'édition 1986 du capitaine Carles Raguet, ancien du 33e GC/22e R.I.Ma. Le capitaine Serge Bars, officiers de traditions, pour le 33e GC/22e R.I.Ma à Sissonne.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
↑extrait de la décision no 19 le , extrait de la décision no 18 le .
Voir aussi
Bibliographie
Historique du 22e régiment d'infanterie coloniale de sa création à nos jours, Louis Joutard, 1963, Editions Thalassa, Marseille
Historique du 22e régiment d'infanterie de marine, atelier Alinéa, 23 avenue de Tresserve Aix-les-Bains.
La Compagnie de réserve du 22e bataillon d'infanterie de marine, adjudant-chef G. Hubert.
Amicale des anciens du 22e bataillon d'infanterie de marine. Président : Daniel Therby, 11 rue Maurice-Devillers 80200 Péronne.
Erwan Bergot, La Coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , no d'éditeur 7576, no d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.