Les huit timbres composant cette série provisoire sont retirés de la vente dès le mois de .
Genèse
Cette série, souvent associée à celle de la Marianne d'Alger de Louis Fernez, sert à fournir des valeurs non initialement prévues pour la Marianne.
Conformément aux recommandations concernant les timbres émis à la Libération, le Coq d'Alger porte les mentions « POSTES », « RF » (République française) et la croix de Lorraine[1]. Le même type de timbre est imprimé pour être utilisé en Algérie française ; il porte la légende « POSTES ALGÉRIE » au lieu de « POSTES ».
Description
Il s'agit de la première représentation du Coq gaulois en philatélie[2].
Les huit timbres qui composent cette série sont mis en service en juillet 1944 en Corse libérée puis dans l'ensemble de la France le suivant ; ils sont retirés de la vente six mois plus tard, le [3]. Objet d'un unique tirage, aucun d'eux ne fait l'objet de modification ou d'apposition d'une surcharge.
Les timbres, de format 20 × 24 mm et dentelés 11, sont imprimés en lithographie, procédé rarement utilisé pour des timbres français[4], par feuilles de 100.
Émission de 1944
Valeur faciale
Couleur
Émission
Retrait
Tirage
10 c
vert
15/11/1944
12/05/1945
2 959 000
30 c
lilas foncé
1 700 000
40 c
bleu
2 942 000
50 c
rouge
2 850 000
2 F
bleu
1 800 000
10 F
violet
800 000
15 F
sépia
800 000
20 F
vert-noir
800 000
Notes et références
↑Michel Melot, « La grande Histoire des petits timbres de France : les visages de la République », Timbres magazine, no 32, , p. 41.
↑Vincent Adoumié, Jean-Michel Escarras et Pascal Orcier, Nouvelle géographie de la France, Hachette éducation, , 288 p. (ISBN978-2-0171-7885-9, lire en ligne), p. 18.
↑Jean-François Brun (dir.) et Annette Apaire, Le Patrimoine du timbre-poste français, vol. I, Flohic, , 928 p. (ISBN978-28423-4035-3), p. 323-325.