La Liberté de Gandon d'après Delacroix est une série de timbres d'usage courant émis en France du au .
Elle est remplacée en 1989 par la Marianne du Bicentenaire.
Description
Cette Marianne, allégorie de la République française, est extraite d'un tableau du peintre Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, qui illustrait alors également les billets de banque français de cent francs.
Gravé par Pierre Gandon et imprimé en taille-douce, ce timbre porte la mention « République française » pour le nom du pays, en remplacement de la mention « France » de 1975 à 1981.
Il choisit un autre des projets soumis par Pierre Gandon en 1976, celui de la Liberté. Le graveur reprend la maquette et prépare cette nouvelle série à l'âge de 82 ans. D'autres maquettes sur le même thème sont également préparées par Jacques Jubert et son équipe[1].
Les premières valeurs de la lettre et d'appoint sont émises le puis réédition partielle le .
Émissions commémoratives
En 1987 et 1988, le type Liberté sert à trois émissions spéciales :
deux nouvelles émissions pour annoncer l'exposition philatéliquePhilexfrance 1989 : avec une vignette se-tenant, puis un timbre d'un seul tenant (en forme droite).
Pour faire connaître davantage au public la monnaie unique européenne (alors nommée ECU), le 2,20 francs rouge est surchargé en noir de sa contre-valeur nominale de 0,31 ECU.
Le , sont émis des timbres au type Libertésurchargés « ST-PIERRE / ET / MIQUELON » en noir. Ils ne peuvent être utilisés que sur le courrier au départ de l'archipel vers la métropole. Le timbre-annonce Philexfrance 89 de 1988 est également émis de cette façon.
Par la suite, certains tirages des nouvelles séries d'usage courant de France reçoivent cette surcharge. La pratique est reprise abondamment en 1997 quand Mayotte devient autonome en matière philatélique.
Notes et références
↑Les dessins de Jubert sont conservés au musée de La Poste, d'après légende des reproductions dans Olivier Bernardet, 10 ans de Liberté, 2005, page 3.