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Laval naît au XIe siècle avec la fondation du château. L'enceinte de ce dernier, en terre, englobe une vaste superficie s'étalant jusqu'à la cathédrale. Elle laisse toutefois de côté l'actuelle place Saint-Tugal, autour de laquelle naît le village du Bourg-Chevreau.
Entre Angleterre et France
À peine investi de la baronnie de Laval en 1185, Guy V de Laval voit accourir à Laval, pour y chercher refuge, les vassaux du seigneur de Vitré, pourchassés par Mercadier et les hordes brabançonnes que Richard-Cœur-de-Lion avait lancées sur la Bretagne, après avoir enfermé la duchesse Constance de Bretagne.
C'est au mois de juin 1231 que saint Louis passa à Laval[2]. Ni Couanier de Launay[3], ni L'Art de vérifier les dates ne connaissant le motif qui porta saint Louis à vouloir mettre garnison à Laval en 1238. Depuis un an, la paix était faite avec Pierre Ier de Bretagne, duc de Bretagne, et les préoccupations du roi se tournaient ailleurs. Il paraît cependant certain que Jean de Choisy et de Toucy, époux d'Emma de Laval est obligé à promettre de garder lui-même la place et à donner en gage de sa parole son château de Saint-Fargeau et ses terres de Bourgogne.
Il y a aussi des indications d'autres passages possibles de Saint-Louis dans la région en 1241.
Ces améliorations n'empêchent toutefois pas la prise de la ville par les Anglais en 1428. Ceux-ci avaient attaqué Laval par le sud, en prenant la porte Belot-Oisel, qui est condamnée vers 1430, après la libération de la ville par les Français[4].
John Talbot, comte de Shrewsbury et de Waterford avait pris Laval par escalade le . Des lettres de Jean de Lancastre, comte anglais de l'Anjou et du Maine, venaient, le , de concéder les baronnie, terre, seigneurie, justice, cens, rentes et autres possessions de Laval-Guyon à Talbot.
Le château se rendit par composition six jours après, et André de Lohéac se trouva au nombre des prisonniers.
Laval est repris définitivement pour le compte du royaume de France sous la conduite de Jean Fouquet (une plaque commémore cet évènement au carrefour entre la rue du Val de Mayenne, le Grande Rue et le Quai Jean Fouquet).
Le , « par un exploit dont Laval devrait toujours se souvenir », dit l'abbé Angot, avec Raoul du Bouchet, Jean de Champchevrier, Jean de Villiers[n 2] et une poignée de soldats guidés par le meunier des Trois-Moulins, Jean Fouquet[n 3], Bertrand de La Ferrière contribua à la reprise de Laval aux Anglais.
Olivier de Feschal, gouverneur de la ville, est témoin, au milieu de la ville du combat qui eut lieu en 1444, entre Finot, seigneur de Bretignolles et Arthus de Cliffeton, chevalier anglais, qui fut vaincu et perdit la vie dans ce combat.
André de Lohéac est à l'origine de la reconstruction de la tour Rennaise à Laval en 1458. Sa construction est lié à la guerre de Bretagne. Le but étant d'édifier un second donjon, tourné vers la Bretagne. La structure est adaptée aux usages de l'artillerie de l'époque[n 4]. On tient, dit Jacques Le Blanc de La Vignolle, que le maréchal de Lohéac, sous Charles VII, fit bâtir la grosse tour où est à présent notre arsenal, et les tours de la porte Renaise, et son dessein étoit de faire bâtir dessus un donjon..
La paix faite avec les Anglais, la guerre ne tarda pas à se renouveler entre Louis XI et François II de Bretagne, duc de Bretagne : En profitant d'une trêve jusqu'au , Charles le Téméraire proposait secrètement à François II de Bretagne d'attaquer le royaume de France[5]. En effet, sous prétexte d'un empoisonnement, le duc de Bretagne avait fait prisonnier le confesseur et l'écuyer de cuisine du duc de Guyenne.
« Ce fut en l'an soixante et quatreMil quatre cent sans rien debatre,Ancenis[n 6], l'an soixante et huytOu falloit avoir sau conduyt.Et la Guerche pour abrégerOu le roy Loys fut loger.Passa par Laval, dire l'ouse,Et fut en l'an soixante et douze.. ».
Avec son armée puissante, Louis XI en conflit avec Jean II de Valois, passa par Laval[n 7]; mais il ne s'y arrêta pas et il ne lui fut pas fait de réception solennelle[n 8]. Le roi, en quittant Laval, se réfugia par l'Abbaye de la Roë au mois de pendant que son armée était devant la Guerche[6]. Il occupa Ancenis le , puis le Pouancé à la frontière. Ensuite, le roi retourna aux Ponts-de-Cé pour contrôler le passage de la Loire. Enfin, le , une trêve pour un an fut conclue[7].
Guerre franco-bretonne
Charles VIII est au château de Laval dès mai 1487[a 1]. Il vient s'établir sous la conduite d'Anne de Beaujeu, qui surveilla et dirigea de cette ville les opérations de la guerre entreprise contre le duc de Bretagne. La cour de France y fit un premier séjour de cinq semaines[n 9],[a 2].
Le roi et la régente s'étaient dirigés ensuite sur Ancenis. Les troupes qui venaient rejoindre l'armée royale[n 10] étaient des soldats peu disciplinés, et s'établirent dans le faubourg du Pont-de-Mayenne[n 11],[a 3], et du droit du plus fort se firent héberger par les habitants[n 12].
Guy XV de Laval ne les rejoint à Laval qu'en août[a 4], accompagné de son frère Pierre et de plusieurs autres chevaliers. Guy XV de Laval a pris rapidement conscience de l'ascension victorieuse de la France contre la Bretagne, et a fourni de façon assez discrète du support au roi de France, tout en ne se coupant pas de ses liens bretons. Ainsi, il ouvre, selon Bertrand d'Argentré[8], sans combat, le , les portes de son château de Vitré et de la ville, aux troupes royales.
« Le bon Boy pour son plaisir faireVoulut à Laval se retraire,Pour qu'il disoit estre plaisantLe chasteau et motte devant. ».
Quelques jours après, le jeune roi désira revenir au château de Laval. Pendant le nouveau séjour que Charles VIII fit, des
ambassadeurs de divers pays vinrent l'y trouver et lui apporter des présents[a 5],[n 13]. La campagne étant terminée, Anne de Beaujeu ramena le jeune roi à Paris, en passant par la Normandie.
En 1488, la Cour s'arrêta à Tours, pendant que Louis II de La Trémoille nommé lieutenant général entrait en Bretagne à la tête de l'armée royale. L'armée bretonne commandée par le maréchal de Rieux et les troupes alliées sont battues à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le , ce qui met fin à la guerre.
Au XVIe siècle, les techniques militaires changent avec la généralisation des canons à poudre, et les remparts médiévaux sont souvent améliorés par des bastions. Néanmoins, après l'union de la Bretagne à la France, Laval n'est plus située sur aucune frontière et le risque de combats y est très faible. Les remparts ne sont donc pas remaniés. Par ailleurs, des passages et des petites portes sont peu à peu percés dans les murs[9].
Les Lices sont construites par Guy XVI de Laval. Ce lieu situé hors des murs de la ville accueillait des tournois. La rue voisine a conservé le nom de Rue des Lices.
Brouille
Guy XVII de Laval et Anne de Montmorency se brouillèrent à propos d'une question d'intérêt. Jean de Laval-Châteaubriant, baron de Châteaubriant et gouverneur de Bretagne, n'avait pas été scrupuleux sur l'emploi des sommes considérables, qui lui avaient été allouées pour l'entreprise de grands travaux publics dans sa province[n 14]. Il semble que pour cacher la faute, Jean de Laval décide de faire comme héritier Anne[n 15]. Cet arrangement sauvait Jean de Laval, mais se faisait aux dépens de son héritier naturel, le comte Guy XVII fortement mécontent. Montmorency se vengea en envoyant hiverner à Laval la compagnie des gens d'armes du duc de Longueville, à la charge des vasseaux du compte. Il avait mis le roi de son parti, en colorant cet acte d'un prétexte. Guy XVII porte plainte à François Ier pour envoyer cette troupe avoir garnison ailleurs. Il est reçu froidement[n 16]. Le roi fait finalement ôter la garnison de Laval. Montmorency, sans doute, se prête à ce changement; de craindre que les vrais motifs soient dévoilés. Anne de Montmorency hérite de la baronnie de Châteaubriant.
Les destructions massives des Remparts de Laval commencent au XVIIIe siècle, d'abord avec le comblement de plusieurs douves sous le maire Ambroise-Jean Hardy de Lévaré, puis avec la démolition de la porte de la Chiffolière et le désarmement du Pont Vieux, sur lequel se trouvait une porte, en 1779. La destruction de la porte Rennaise est décidée en 1783. Ensuite, les démolitions se poursuivent sporadiquement au XIXe siècle, par exemple avec le percement de la rue des Éperons en 1843, qui entraîne la destruction de la porte Belot-Oisel[10].
Révolution française
Avant la Révolution française, les troupes de passage à Laval logent chez des particuliers. Pendant la période de la Révolution française, les garnisons sont casernées dans les communautés religieuses. Ainsi, le Conseil de la ville de Laval décida le qu'une demande serait adressée au Ministre, tendant à obtenir l'autorisation à faire une caserne dans le couvent des Cordeliers, et qu'on enverrait au Ministre de la guerre un plan de distribution proposé par le citoyen Bourgeois pour approprier le local à ce nouvel usage.
Le on prévint les citoyens de se trouver le mercredi suivant dans l'église des Cordeliers pour y entendre la lecture de l'adresse aux Français et de la loi sur le recrutement.
1793
Lors de la Virée de Galerne, les Vendéens marchent sur Laval, repoussant aisément les garnisons locales et les gardes nationaux hâtivement rassemblés par les autorités. La ville est prise le .
6 000 Bretons et Mainiots rejoignent l'armée catholique et royale. L'armée de l'Ouest se lance à la poursuite des rebelles, seule la division du général Haxo reste en Vendée pour combattre les forces de Charette. Le , sans attendre les renforts, l'avant-garde commandée par Westermann attaque Laval, elle est mise en déroute (Bataille de Croix-Bataille). Le lendemain, le gros de l'armée républicaine, fort de 20 000 soldats passe à l'attaque, mais l'incompétence du général en chef Léchelle provoque un nouveau désastre face aux 25 000 hommes de La Rochejacquelein, les républicains s'enfuient en direction d'Angers, ils perdent 4 000 hommes, tués ou blessés, et 19 canons, les Vendéens ont 400 morts et 1 200 blessés (Bataille d'Entrammes).
L'armée Vendéenne quitte Laval le ; elle y a passé 9 jours. Laval revoit encore les Vendéens au retour du Siège de Granville (); elle recueille aussi pendant une nuit les débris de l'armée catholique après la bataille du Mans.
Pas d'organisation
Il n'y a pas d'organisation militaire. Ce manque sera comblé par l'installation des casernes : Laval va en abriter deux[11].
Caserne Corbineau
Au mois d', le ministre de la guerre accorda aux catholiques la jouissance provisoire de l'église des Cordeliers, qui servait alors de magasin, comme dépendance de la caserne établie dans les bâtiments du couvent.
Le le Conseil céda au département l'ancien couvent des Cordeliers pour l'établissement d'un dépôt de mendicité pour le département, à condition que la ville ne donnerait que les bâtiments cours et jardins servant à la caserne, se réservant l'église et ses dépendances, et à condition que l'on obtiendrait la construction d'une caserne pour le logement de 600 hommes aux frais du gouvernement.
La première caserne prend le nom de Claude Corbineau. Elle se trouve Rue de Bretagne. Elle est construite à partir de l'ancien couvent des Cordeliers, vendu à la ville. Elle est aménagée en 1812, la ville de Laval participe à son aménagement et à son agrandissement[n 17]. En 1842, le 28e régiment d'infanterie quitte Laval, et laisse la caserne Corbineau vide.
Guerre franco-allemande de 1870
En , durant la Guerre franco-allemande qui marqua la fin du Second Empire, les troupes prussiennes s'arrêtèrent à l'entrée est de la ville et n'y pénétrèrent jamais alors que l'Armée de la Loire s'était repliée de l'autre côté de la Mayenne, la ville est ainsi épargnée par les combats. Ces évènements coïncident avec l'apparition mariale de Pontmain[12]. Plus probablement, les soldats prussiens cessèrent d'avancer car ils étaient usés par les intempéries hivernales, les combats qu'ils avaient livré les jours précédents et une campagne qui durait depuis 7 mois presque sans interruption.
Caserne Schneider
La caserne Corbineau est trop petite pour recevoir un régiment entier[n 18] : une seconde caserne est installée en 1873, après la Guerre franco-allemande de 1870. Elle se trouve au bord de la Rue d'Ernée, près de l'emplacement du champ de manœuvre établi en 1863. La seconde caserne prend le nom de Virgile Schneider. La ville de Laval participe à son aménagement[n 19].
En 1877, le 101e régiment d'infanterie s'installe à Laval qui possède alors son propre régiment. La caserne Corbineau devient une annexe de la Caserne Schneider.
Plusieurs régiments différents vont occuper la caserne :
Ces deux régiments participent à la Première Guerre mondiale. Ils sont constitués de soldats de l'Ouest de la France qui participent à toutes les batailles de la Première guerre mondiale. Leur retour à Laval en 1919 est un grand événement.
Les soldats allemands s'installent dans les casernes à Laval lors de la Deuxième Guerre mondiale. Ils y installent des prisonniers de guerre avant de les envoyer dans les camps[n 20]
cette dissolution marque la fermeture de la garnison de Laval[13].
Base russe pendant la Première Guerre mondiale
En 1918, Laval accueille une base russe. Le commandement est attribué successivement aux généraux Lokhvitski, Brulard (juin 1918 à août 1919), Dessort et au colonel Barjonet. Le commandement français propose au commandant de la place de Laval de mettre à sa disposition des Russes pour faire des travaux faciles[14]. La base est dissoute en 1920[n 22]. Les problèmes de communication sont réels[n 23], et l'arrivée de Paul Le Flem répond alors à cette nécessité[15].
Le commissariat spécial[n 24] s'inquiète le sur les agissements d’un groupe de soldats russes à tendance défaitiste ayant élu un comité pour agir près des autorités russes de Laval. […] Le Groupe russe de Laval serait déjà depuis un certain temps le point de mire du nouveau Gouvernement Bolchevik, ce dernier me paraît ne vouloir négliger aucune occasion pour s’infiltrer dans les milieux russes de Laval cherchant à y recruter des adeptes. Des journaux, des brochures à tendances défaitistes, des tracts, sont mis dans les mains des militaires russes, l’on ne sait comment ?. 16 militaires russes imbus d’idées plus que libertaires […] dans les environs d’Evreux pour y être individuellement employés à des travaux champêtres.
↑Jérôme Pellistrandi, « 5e étape - 30 juin 2021 - Changé–Laval (CLM) : Une vieille garnison cédée pour 1 € symbolique », revue défense nationale, no 842, (lire en ligne, consulté le ).
↑Archives départementales de la Mayenne, E dépôt 96/1494, anciennes archives communales de Laval.
↑Une porte (Dont on a vu les restes jusqu'en 1800) donnait, à l'entrée de la rue de Rivière, accès dans la ville; la muraille, en la quittant, gravissait la pente rapide des Eperons, au haut de laquelle elle était coupée par une autre porte, défendue par deux tours, puis fléchissait un peu à droite, pour venir se relier aux tours de la porte Beucheresse. De là elle descendait à la porte Renaise, que deux tours protégeaient encore. Après la porte Rennaise, le mur, soutenu de distance en distance par des tours, allait se relier à celui de la forteresse qui complétait l'enceinte en cet endroit. Au point de jonction, on avait ménagé une poterne. La tête du pont au bas de la Grande-Rue était protégée par la porte Peinte. En avant du mur de la forteresse, existait un ouvrage avancé qui a donné naissance au Val-de-Mayenne. C'était un simple mur qui s'étendait depuis la tour du Diable au bord du marais de la Chiffolière, jusqu'à la dernière porte que nous venons de nommer. Non loin d'elle, à l'angle même de la forteresse, s'élançait la grosse tour qui existait encore au XIXe siècle et qui était suivie le long de la Grande-Rue, d'une muraille et de petites tours formant au château une enceinte particulière.
↑Seigneur du Hommet, capitaine de Pouancé au nom du duc d'Alençon ; fils de Jean de Villiers et de Louise de Laval, époux de Catherine de Tesson. Les deux époux eurent leur sépulture dans l'abbaye de la Roë (1477).
↑« Homme de bien qui avoit déplaisir de ce que les Angloys estoient devenus seigneurs et maistres en icelle ville » de Laval, Jean Fouquet favorisa, en cachant leurs hommes dans les Trois-Moulins dont il était meunier, l'entreprise de Jean de Villiers, Jean de Champchevrier, Raoul du Bouchet et Bertrand de La Ferrière, le 25 septembre 1429, jour de la Saint-Firmin, et contribua ainsi pour sa part à l'expulsion des Anglais. Un quai de Laval entre les deux ponts porte son nom.
↑Guillaume Le Doyen reconnaît la sage conduite des troupes et des gens qui accompagnaient le roi, lesquels, loin de commettre aucun excès, payaient exactement toutes leurs dépenses et n'avaient que de bons procédés pour les habitants.
↑Et surtout sous un capitaine nommé Bonestoc, qui conduisait une compagnie composée de Normands et de Picards.
↑Guillaume Le Doyen se plaint amèrement de la conduite des gens du dedans de la ville ; c'est ainsi qu'il nomme ceux qui habitaient l'enceinte fortifiée, qui, du plus loin qu'ils voyaient paraître dans la campagne une troupe d'hommes armés, sans s'informer de la bannière sous laquelle ils marchaient, qu'ils fussent amis ou ennemis, s'empressaient de fermer leurs portes. De cette façon, la charge de les loger et de les nourrir retombait entièrement sur les habitants des faubourgs :
Le seiziesme jour
De juillet fut faict maulvais tour
Pour le peuple de Pont de Maïene;
Car il leur en cousta de leur layne,
Pour cappitaine Bonestoc.
Ses gens n'avoient vaillant leur froc;
Mais estoient gens désraisonnez
Et qui point n'estoient à louer;
Car ilz firent ung gros dommaige
Es forsbourgs et sur le villaige.
L'on ne savoit quelz gens s'estoient
Cauchays, Picquars ilz se disoient;
Mais toutesfois pas ung denier
Ne potassent pour leur menger
Ny de boires et aultres vivres,
Sinon qu'ilz trenchoient de gens yvres.
Estime valoir le dommaige
Qu'il/ firent en leur villain passaige
Plus de deux cens cinquante francs,
Qu'au deable je les recommans !
↑Guillaume de Jaligny parle effectivement de l'ambassade envoyée en 1487, à Charles VIII, par Mathias Corvin, roi de Hongrie, qui était en guerre avec l'Empereur, leur ennemi commun ; mais ni lui ni aucun des rares historiens français de cette époque ne fait mention d'ambassadeurs venus de Naples. Il faut recourir, pour avoir des renseignements sur ce point, aux historiens italiens, qui nous apprennent que plusieurs seigneurs napolitains, fuyant la tyrannie et les persécutions de Ferdinand Ier de Naples, vinrent en France trouver Charles VIII, en 1487, pour l'engager à faire la conquête de leur pays. Ce fait n'est pas sans importance : c'est le point de départ des expéditions de ce prince dans le royaume de Naples.
↑Selon le secrétaire du maréchal de Vieilleville, rédacteur de ses Mémoires, Anne de Montmorency, dans un voyage d'inspection, découvre la faute du gouverneur et d'abord en fait grand bruit.
↑Mais le lendemain, le comte de Chateaubriand lui remit un acte, par lequel il le déclarait son héritier, et celui-ci fait dire au roi qu'il avait bien perdu son temps en Bretagne, qu'il n'y avait province mieux conduite, et qu'on pouvait donner quittance au gouverneur de tous les deniers qu'il avait reçus.
↑— Comment peux-tu, lui répondit le prince, prendre tant de peine pour tes mutins de Laval? Ne sais-tu pas qu'ils firent gagner le cimetière à ton père ? — Guy répartit que, si quelques mutins lui faisaient injure, il n'avait pas besoin de M. le connétable pour en tirer raison.
↑Le conseil municipal vote des crédits importants de 20 000 francs en 1 831 et de 45 000 francs en 1836.
↑Le ministère de la guerre ne voulait plus diviser les compagnies d'un même bataillon.
↑Le conseil municipal vote des crédits importants de 350 000 francs.
↑Il reste peu de renseignements sur ce sujet car les archives allemandes ont été détruites.
↑Le général Ferrié (-), père des transmissions est le "sauveur" de la Tour Eiffel en lui trouvant une utilité par son antenne relayant les transmissions militaires
↑Comme le précise une lettre du 24 août 1920 du commissaire de police de Laval au préfet de la Mayenne qui indique, en outre, que les archives ont été transférées au bureau des affaires russes, caserne de la Pépinière à Paris (Archives départementales de la Mayenne, 4 M 229).
↑Rapport du commissaire spécial à Laval en date du 29 mars 1918, réclamant d’urgence en raison des difficultés qu’il rencontre pour trouver dans l’élément russe à Laval, un agent informateur,… si possible un auxiliaire parlant russe, à défaut un Russe sur lequel nous pourrions absolument compte