Une anecdote raconte que le premier Chonyi Gyatso, Chopa Lugu vécut dans la période du XVIIe au milieu du XVIIIe, au monastère de Kathok (Wylie : ka thog) une institution importante après celle de Samye, été fondé en 1159 par le maître nyingmapaKatok Dampa Deshek (Kadampa Déshek)[pas clair]. Ce moine se rendit célèbre pour avoir pourfendu une falaise en Chine en poussant des beuglements nocturnes accompagné de son rkang-gling, lors d'un pèlerinage en Chine (rgya nag brag bcad gcod pa)"[1].
Facture
Le kangling est fabriqué dans un fémur humain, utilisé dans le bouddhisme tibétain pour divers rituels chöd (tibétain : གཅོད, Wylie : gcod) ainsi que dans les funérailles animées par un chöpa[2]. Le fémur d'un criminel ou d'une personne décédée par une mort violente est préféré, mais il peut aussi provenir d'un moine vénéré[3]. Le kangling peut également être fabriqué avec du bois.
Jeu
Le kangling n'est utilisé que dans les rituels chöd exécutés à l'extérieur du temple avec un chöddamaru et une cloche. Dans le tantrismechöd, le pratiquant est motivé par la compassion, et il interprète le brouhaha comme une motivation, nécessaire pour invoquer des esprits affamés et des démons, afin de pouvoir satisfaire leur faim et ainsi soulager leurs souffrances. Preta (sanskrit : प्रेत) est le mot sanskrit, également connu sous le vocable de fantôme affamé, qui traduit ce caractère surnaturel, propre à l'hindouisme, au bouddhisme et au taoïsme[4]. Le chöd est utilisé avec le kangling, avec un tambour à main chöd plus grand que le damaru, et d’autres accessoires de rituels comme les phurbas[5].