Le régiment tire ses origines de la création du 41st "Brockville Battaltion of Rifles (littéralement le « 41e "Bataillon de fusiliers de Brockville ») créé à Brockville le . Ce bataillon devint un régiment en 1900 et, en 1920, adopta son nom actuel. En 1946, il fut converti en une unité d'artillerie et adopta le nom de « 60th Light Anti-Aircraft Regiment (Brockville Rifles), RCA » (« 60e Régiment antiaérien léger (Fusiliers de Brockville), ARC »). En 1954, il fusionna avec une autre unité d'artillerie, la 32nd Locating Battery (Self-Propelled), RCA (la « 32e Batterie de localisation (Autopropulsée), ARC ») et devint la 32nd Locating Battery (Brockville Rifles), RCA (la « 32e Batterie de localisation (Fusiliers de Brockville), ARC »). En 1959, le régiment redevint une unité d'infanterie et réadopta son nom actuel. La 32nd Locating Battery (Self-Propelled), RCA avait été créée le à Kingston en Ontario en tant que la Volunteer Militia Company of Foot Artillery of Kingston (la « Compagnie d'artillerie à pied de la Milice volontaire de Kingston »).
En plus de l'histoire de sa propre lignée, le régiment perpétue l'héritage de cinq autres unités : le Battalion of Incorporated Militia of Upper Canada (le « Bataillon de la Milice incorporée du Haut-Canada »), le 1er Régiment, Leeds Militia (1812-1815), le 2e Régiment, Leeds Militia (1812-1815), le 156e Bataillon "outre-mer", CEC et la 32e Batterie "outre-mer", CFA, CEC.
Histoire
Origines et premiers conflits
Le régiment a d'abord été créé en tant qu'un bataillon d'infanterie nommé « 41st "Brockville Battalion of Rifles" » le à Brockville en Ontario. Le , il fut mobilisé dans la foulée des raids féniens afin de servir le long des rives du fleuve Saint-Laurent jusqu'au de la même année. Le , le bataillon devint un régiment et adopta le nom de « 41st Regiment "Brockville Rifles" ». Le , il adopta son nom actuel, c'est-à-dire « The Brockville Rifles »[2].
De son côté, la 32nd (Kingston) Field Battery, RCA mobilisa, avec la 34th Field Battery, RCA, la 32nd/34th Field Battery, RCA, CASF le . Le , cette unité fut divisée en deux batteries distinctes, la 32nd (Kingston) Field Battery, RCA, CASF et la 34th Field Battery, RCA, CASF. Le même jour, la 32e fut rebaptisée en « 32nd (Kingston) Light Anti-Aircraft Battery, RCA, CASF ». Elle servit dans le Nord-Ouest de l'Europe pour fournir un appui d'artillerie antiaérienne en tant que composante du 4th Light Anti-Aircraft Regiment, RCA, CASF jusqu'à la fin du conflit. De plus, la 32nd (Kingston) Field Battery, RCA mobilisa la 2nd 32nd Light Anti-Aircraft Battery, RCA, CAOF le qui servit au sein des troupes d'occupation canadiennes en Allemagne. Le , les deux batteries outre-mer furent dissoutes[2].
Les honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur son drapeau consacré les noms des batailles ou des conflits dans lesquels il s'est illustré. Bien que les régiments de voltigeurs comme les Brockville Rifles n'ont pas de drapeau consacré, ils peuvent tout de même recevoir des honneurs de bataille qu'ils peuvent blasonnés sur d'autres articles de l'unité tels que les coiffures[2].
En plus des honneurs de bataille ci-dessus, The Brockville Rifles ont reçu la distinction honorifique de pouvoir blasonner l'insigne des Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders suivi des années « 1944-1945 » pour les soldats mobilisés qui ont servi avec cette unité lors de la Seconde Guerre mondiale[2].
Lignée
The Brockville Rifles tirent leurs origines du 41st "Brockville Battalion of Rifles" créé le à Brockville en Ontario et de la Volunteer Militia Company of Foot Artillery of Kingston créée le à Kingston en Ontario. Cela dit, la date d'anniversaire et la lignée du régiment remontent à 1866 puisque la lignée régimentaire se fait seulement au niveau d'unité et non pas de sous-unité[2].
Le 156e Bataillon "outre-mer", CEC a été créée le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où, le , son personnel fut transféré aux 109e, 119e, 120e, 123e et 124e Bataillon "outre-mer", CEC. Le , le 156e Bataillon fut reformé et servait à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front jusqu'au lorsque son personnel fut transféré au 6e Bataille de réserve, CEC. Il fut officiellement dissout le [2].
De son côté, le 32e Batterie "outre-mer", CFA, CEC a été créée le et elle s'embarqua pour la Grande-Bretagne le . Le suivant, elle débarque en France où elle servait en tant qu'appui d'artillerie de campagne au sein de la 9e Brigade, CFA, CEC jusqu'au et de la 8e Brigade d'armée, CFA jusqu'à la fin du conflit. Elle fut officiellement dissoute le [2].
Traditions et patrimoine
Les traditions et les symboles des Brockville Rifles sont les éléments essentiels à l'identité régimentaire. Le symbole le plus important est l'insigne du régiment qui est composé d'un cor de chasse lié d'argent sur fond de gueules dans un anneau de sable liséré d'argent portant l'inscription « The Brockville Rifles » en lettres majuscules d'argent. Le tout est brochant sur une croix de Malte de sable lisérée et resarcelée d'argent ornée, sur la branche supérieure, d'une plaque de sable lisérée d'argent portant l'inscription « Amiens » en lettre majuscules d'argent et, sur la branche inférieure, d'une plaque semblable portant l'inscription « Pursuit to Mons ». La croix est sommée de la couronne royale au naturel. Les mentions d'« Amiens » et de « Pursuit to Mons » (« Poursuite vers Mons ») sont des Honneurs de bataille de la Première Guerre mondiale reçus par le régiment. Un autre élément important de l'identité d'un régiment sont les marches régimentaires. La marche des Brockville Rifles est Bonnie Dundee(en)[2].