Sa lignée remonte jusqu'à la création d'un régiment d'infanterie en Saskatchewan en 1905 qui adopta le nom de « 95th Regiment » en 1907 et de « 95th Saskatchewan Rifles » en 1909. En 1920, il fusionna avec les 60th Rifles of Canada, qui avaient été créés en 1913, et devint The South Saskatchewan Regiment. En 1924, ce dernier fut divisé en cinq régiments distincts et l'un d'eux était The Regina Rifle Regiment. En 1982, celui-ci reçut la désignation royale et fut renommé en « The Royal Regina Rifle Regiment ». En 1984, il adopta son nom actuel, The Royal Regina Rifles.
En plus de sa propre histoire et de celle des unités avec lesquelles il a fusionné, The Royal Regina Rifles perpétuent l'héritage de trois bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : le 28e, le 68e et le 195e Bataillon « outre-mer », CEC.
Tout comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, le rôle des Royal Regina Rifles est de former des soldats à temps partiel afin de servir de renfort lors des opérations des Forces armées canadiennes ainsi que d'être prêts pour le service actif pour appuyer les autorités civiles lors de catastrophes naturelles dans la région locale[2].
Le , les 95th Saskatchewan Rifles furent divisés en deux régiments distincts : le 95th Regiment et le 105th Regiment (de nos jours, The North Saskatchewan Regiment). Le , les 60th Rifles of Canada furent créés à Moose Jaw en Saskatchewan. Le , le 95th Regiment fut renommé en « 95th "Saskatchewan Rifles" »[3].
Le , dans la foulée de la Première Guerre mondiale, des détachements des 95th "Saskatchewan Rifles" furent mobilisés pour le service actif afin de fournir de la protection locale[3].
Le , les 95th "Saskatchewan Rifles" et les 60th Rifles of Canada fusionnèrent et la nouvelle unité adopta le nom de « The South Saskatchewan Regiment ». Le , cette dernière fut divisée en cinq régiments distincts : The Weyburn Regiment (de nos jours, The South Saskatchewan Regiment(en)), The Saskatchewan Border Regiment (de nos jours, The South Saskatchewan Regiment), The South Saskatchewan Regiment (de nos jours, The Saskatchewan Dragoons), The Assiniboia Regiment (de nos jours, le 10e Régiment de l'Artillerie royale canadienne) et The Regina Rifle Regiment. Le , ce dernier fusionna avec le quartier général et la compagnie A du 12e Bataillon de mitrailleuses du Corps de mitrailleuses canadien. Le , il fut renommé en « The Regina Rifles »[3].
Le , lors de la Seconde Guerre mondiale, des détachements des Regina Rifles furent mobilisés pour le service actif afin de fournir de la protection locale. Ceux-ci furent dissous le [3].
Le , le régiment mobilisa un second bataillon pour le service actif. Le , celui-ci fut renommé en « 2nd Airfield Defence Battalion (The Regina Rifle Regiment), CASF ». Il servit à la défense territoriale du Canada dans la région du Pacifique. Il fut officiellement dissous le [3].
Le , le régiment mobilisa un troisième bataillon pour le service actif. Celui-ci fut mobilisé pour servir au sein des troupes d'occupation canadiennes en Allemagne. Il fut officiellement dissous le [3].
Histoire récente (depuis 1982)
Le , le régiment reçu la désignation royale et fut renommé en « The Royal Regina Rifle Regiment ». Le , il adopta son nom actuel, « The Royal Regina Rifles »[3].
Perpétuations
En plus de sa propre histoire et de celle des unités avec lesquelles il a fusionné, The Royal Regina Rifles perpétuent l'héritage de trois bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : le 28e, le 68e et le 195e Bataillon « outre-mer », CEC[3].
Le 68e Bataillon « outre-mer », CEC a été créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où son personnel servit à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Le , son personnel restant fut transféré au 32e Bataillon de réserve, CEC. Il fut officiellement dissous le [3].
Le 195e Bataillon « outre-mer », CEC a été créé le . Le de la même année, il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où, le suivant, son personnel fut transféré au 32e Bataillon de réserve, CEC qui servait à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Il fut officiellement dissous le [3].