Les fédérations affiliées à la FIBA participent par le biais de leur équipe masculine aux épreuves de qualification. Onze équipes rejoignent ainsi la Grande-Bretagne, nation hôte de la compétition, pour s'affronter lors du tournoi final.
L'équipe des États-Unis s'adjuge son deuxième titre consécutif après la victoire en 2008 à Pékin, il s'agit de sa quatorzième médaille d'or depuis l'instauration du sport en 1936. L'Espagne remporte la médaille d'argent pour la troisième fois de son histoire après 1984 et 2008. La Russie s'octroie sa première médaille olympique depuis la chute de l'URSS en remportant la médaille de bronze.
Lors de cette compétition, sur les trente-huit rencontres disputées (trente au premier tour et huit en phase finale), aucune n'a nécessité une prolongation.
La commission exécutive du Comité international olympique a désigné le cinq villes acceptées comme villes candidates parmi une liste de neuf villes qui souhaitée être candidate. Les cinq villes retenues (Paris, New York, Moscou, Londres et Madrid) ont alors entamé la deuxième phase de la procédure.
Le , à Singapour, après avoir étudié les dossiers de chaque ville, le jury désigne Londres comme ville hôte des Jeux olympiques de 2012 au terme de quatre tours de scrutin. Lors du dernier tour, la capitale britannique devance Paris de 4 voix[1].
Lieux des compétitions
Deux salles sont retenues pour le tournoi de basket-ball: The O2 Arena à Greenwich et le Basketball Arena dans le park olympique de Stratford. le Basketball Arena est utilisé pour le premier tour. Le North Greenwich Arena l'est pour les phases finales.
Les épreuves qualificatives du tournoi masculin de basketball des Jeux olympiques se déroulent du au . En tant que pays hôte, la Grande-Bretagne est qualifiée d'office, tandis que les autres équipes passent par différents modes de qualifications continentales.
La première compétition offrant une place est le Championnat du monde 2010 (pour le vainqueur), ensuite sept places places sont offertes aux cinq champions continentaux et à deux vice-champions : Afrique, Amériques, Océanie, Europe et Asie. Les trois dernières place sont attribuées à l'issue d'un tournoi préolympique mondial réunissant 12 équipes issues des championnats précédents.
Le tournoi masculin est un tournoi international sans aucune restriction d'âge. Chaque nation doit présenter une équipe de 12 joueurs tous titulaires. Les douze joueurs peuvent être présents sur chaque feuille de match.
Tirage au sort
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Premier tour
Format de la compétition
Les douze équipes qualifiées sont réparties en deux groupes de six. Chaque équipe marque deux points en cas de victoire, un point en cas de défaite et de défaite par défaut (l'équipe est réduite à deux joueuses sur le terrain) et zéro point en cas de forfait (impossibilité pour une équipe d'aligner cinq joueuses au départ du match).
Pour départager les équipes à la fin des matchs de poule, en cas d'égalité de points, le CIO a décidé d'appliquer les critères de la FIBA. Les équipes sont départagées suivant les critères suivants (dans l'ordre)[3] :
Les équipes terminant aux quatre premières places sont qualifiées pour le tournoi final à élimination directe.
Légende
Les quatre meilleures équipes se qualifient pour les quarts de finale
Les deux dernières équipes sont éliminées du tournoi
Groupe A
Résumé
Le premier match de ce groupe oppose les deux équipes les moins bien classées du tournoi à la FIBA, le Nigéria à la Tunisie classées respectivement 21e et 32e. Les nigérians creusent l'écart en première mi-temps 31 à 15, même si les Tunisiens reviennent dans le dernier quart-temps (25-15) le Nigéria l'emporte 60 à 56[4]. Le second match oppose le champion olympique sortant et numéro un mondial les États-Unis au vice-champion d'Europe la France, pour son retour aux jeux après douze ans d'absence, l'équipe de France rencontre le même adversaire qui l'avait battu en finale du tournoi de Sydney en 2000. Après un premier quart temps équilibré : 21 à 20 pour les États-Unis, ceux-ci se détachent dans les deux suivants (30-15 et 26-15) grâce à leur trio Kevin Durant, Kevin Love et Kobe Bryant mais surtout à la maladresse des joueurs français avec un deux sur vingt-deux aux tirs à trois points un 17 sur 27 aux lancers francs[5]. Finalement les États-Unis l'emportent 98 à 71[6].
Le premier match du groupe B oppose le Brésil à l’Australie. La première mi-temps est extrêmement serrée (36-35) mais les Brésiliens s'imposent. Le second match du groupe oppose l'Espagne a la Chine et les Espagnols l'emportent 97 a 81. Pour finir la Grande-Bretagne, le pays hôte, est vaincu 95 a 75 par les Russes.
Lors du dernier match, les Espagnols sont fortement soupçonnés d'avoir perdu volontairement leur match contre le Brésil afin d'éviter les Américains avant la finale (ce qui fut bénéfique). L'Espagne perd bizarrement le dernier quart temps 31-16.
La finale pour la troisième place oppose deux équipes habituées des podiums internationaux : l'Argentine est présente sur le podium olympique depuis les Jeux d'Athènes en 2004 et a obtenu une médaille en championnat du monde en 2002. La Russie, bien qu'elle ne soit pas remontée sur un podium olympique depuis la disparition de l'URSS, obtient deux médailles d'argent en championnat du monde et a remporté la médaille d'or au championnat d'Europe en 2007 puis une médaille de bronze en 2011.
Avec ce nouveau titre, Carmelo Anthony, Kobe Bryant, LeBron James, Chris Paul et Deron Williams décrochent leur deuxième médaille d'or consécutive après leur victoire à Pékin en 2008. Carmelo Anthony et LeBron James remportent quant à eux leurs troisièmes médailles olympiques après le bronze obtenu en 2004[7]. Quant à l'équipe des États-Unis, elle décroche son quatorzième titre et sa dix-septième médaille en autant de participation (en 1980, les Américains ont boycotté les Jeux de Moscou)[8].
Les meilleures performances réalisées sur un match sont de trente-neuf points par l'Australien Patty Mills[15], dix-huit rebonds par l'Américain LeBron James, le Tunisien Salah Mejri et le Chinois Yi Jianlian[16], treize passes par le Russe Alexey Shved[17], cinq interceptions par l'Américain Chris Paul[18] et sept contres par le Tunisien Salah Mejri[19].
La charte olympique stipule que « Le CIO prend toutes les mesures nécessaires afin d'assurer aux Jeux olympiques la couverture la plus complète par les différents moyens de communication et d'information ainsi que l'audience la plus large possible dans le monde ». De plus la retransmission des Jeux olympiques est le moteur principal du financement du Mouvement olympique et des Jeux olympiques, de la croissance de sa popularité mondiale, ainsi que de la représentation mondiale et de la promotion des Jeux olympiques et des valeurs olympiques[20].
L'affluence pour les matchs du tournoi masculin est sensiblement inférieure à celle du tournoi féminin avec une fréquentation comprise entre 6 665 et 9 605 spectateurs pour les matchs de poule. Le chiffre record est atteint pour le quart de finale entre l'Australie et les États-Unis avec 14 347 spectateurs[24]. Il s'agit de la meilleure affluence absolue des deux tournois devant la demi-finale féminine entre les États-Unis et l'Australie[25]. La seconde affluence est obtenue pour un autre quart de finale qui opposé la France et l'Espagne avec 14 286 spectateurs. Quant à la finale, c'est la troisième affluence masculine avec 13 514 spectateurs[26] soit à peine plus que la finale féminine entre les États-Unis et la France qui a rassemblé la veille 13 295 spectateurs[27]. Pour toutes ces affluences, il s'agit de spectateurs payants ; les athlètes et dirigeants des autres disciplines assistent aux rencontres avec leur laisser-passer[28].