Résistant à l'âge de 15 ans, il est ensuite militant gaulliste dans le Sud de la France. Licencié en droit, il travaille pour la société Ricard en tant qu’agent commercial, puis termine numéro deux de l'entreprise en 1967, lorsqu’il est contraint de la quitter.
Charles Victor Pasqua naît le à Grasse[1] ; il est le fils d'André Pasqua, policier à Grasse (Alpes-Maritimes), et de Françoise Rinaldi. Son grand-père paternel est un berger corse de Casevecchie.
Âgé de 20 ans, il se marie en 1947 avec Jeanne Joly[2], une Québécoise rencontrée à Grasse avec qui il a un fils l’année suivante, Pierre-Philippe Pasqua (1948-2015). Jeanne Joly meurt en 2016[3].
Membre de la Résistance
À la suite de l'invasion de la zone libre par l'armée allemande en novembre 1942, Charles Pasqua, alors âgé de 15 ans, s'engage dans la Résistance[4] sous le pseudonyme « Prairie », et rejoint les rangs de Combat[5]. Son père est quant à lui déjà impliqué dans cette lutte[6],[7].
Carrière professionnelle
Titulaire d'une licence de droit, il est embauché comme représentant par Paul Ricard en , grimpe les échelons et devient inspecteur des ventes en 1955, directeur régional en 1960, puis directeur général des ventes en 1962, et enfin directeur de l'exportation l'année suivante. Lorsqu'il quitte Ricard en 1967, il est alors numéro deux du groupe[8].
Il avait alors été mis en demeure de quitter la société à la suite de la mauvaise gestion de son département ; la note des Renseignements généraux à son sujet affirme qu'il s'est « rendu coupable tant sur le plan contractuel que délictueux d'un véritable concert frauduleux d'actes caractérisés de concurrence déloyale »[9], ayant utilisé ses contacts pour fonder avec des transfuges de cette société la société Euralim (Europe Alimentation), installée à Levallois-Perret pour importer la boisson Americano Gancia. La note des RG ajoute : « M. Pasqua, qui dispose d'un chauffeur et de gardes du corps, mènerait un train de vie que ne justifient pas ses ressources personnelles semble-t-il »[10].
Selon une source, il est, avec Jacques Foccart, Achille Peretti et Étienne Léandri[13], l'un des créateurs en 1959 du Service d'action civique (SAC), organisme de protection, « police privée » du gaullisme. L'historien du SAC François Audigier cite une interview de Pasqua en 1979 dans laquelle il se reconnaît comme l'un des fondateurs du SAC[14]. Pasqua nie cependant dans sa déposition donnée à la commission d'enquête parlementaire sur les activités du SAC créée à la suite de la tuerie d'Auriol avoir été un fondateur de cette organisation. Il y affirme ne l'avoir rallié qu'en 1962, après la guerre d'Algérie, avoir été chargé de mission régional pour les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes jusqu'à la fin de l'année 1964 ou au début de l'année 1965, lorsqu'il gagne la région parisienne. Il est ensuite désigné premier vice-président, de 1967 à sa démission à l'automne 1969, lorsque le SAC est réorganisé à la suite de l'élection de Pompidou à la présidence de la République[15],[16].
Il se lance dans la vie publique en 1964, en créant la liste « Libre entreprise » à la chambre de commerce de Marseille.
Le , il est un des principaux organisateurs de la manifestation pro-gaulliste qui marque le basculement des « événements de mai »[17]. Le mois suivant, alors qu'il est vice-président du SAC, il est élu député lors du raz-de-marée gaulliste, à Clichy-Levallois, sous l'étiquette UDR.
Implantation locale
Charles Pasqua et Jacques Chirac dans le cadre des assises du RPR de 1982.
Il est élu pour la première fois sénateur dans les Hauts-de-Seine aux élections sénatoriales de 1977. En 1983, conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, il est pressenti pour succéder à Achille Peretti, décédé d'un arrêt cardiaque. Il est devancé par Nicolas Sarkozy, dont il avait été témoin de mariage avec Marie-Dominique Culioli quelques mois plus tôt[17]. Sur les conseils de Bernard Pons, Jacques Chirac renonce à le soutenir.
Président du groupe RPR au Sénat à partir de 1981, il abandonne son mandat sénatorial le , lorsqu'il entre au gouvernement Jacques Chirac II.
Homme de réseau
Homme redouté[18], Charles Pasqua maîtrise différents réseaux parallèles : casinos, machines à sous, pétrole, armements et amitiés corses (comme avec l’intermédiaire Étienne Leandri condamné pour collaboration économique à la Libération)[10]. En 1973, son nom apparait dans une enquête du magazine américain Newsweek parmi les contacts de Jean Venturi, l'un des parrains du trafic d’héroïne organisé par les truands corses. Charles Pasqua évoque une « pure calomnie »[10].
Il contribue à l'ascension politique de Jacques Chirac et accompagne la « chiraquisation » du parti gaulliste, l'UDR, en installant en 1974 son propre service d'ordre concurrent de celui du SAC[10]. « Le gaullisme d'ordre se divisait à présent en deux familles rivales : les réseaux de Charles Pasqua et ceux de Jacques Foccart », constate le spécialiste du SAC François Audigier[10]. Il travaille ensuite avec Marie-France Garaud et Pierre Juillet à la fondation du RPR, dont il devient secrétaire général adjoint.
Charles Pasqua est nommé ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement de cohabitation, lorsque Jacques Chirac est Premier ministre de François Mitterrand, de 1986 à 1988[17]. Alors que Mitterrand s'oppose à quatre des nominations, dont la sienne, Chirac cède sur les trois autres mais maintient Pasqua à ce poste[20]. À cette fonction, Charles Pasqua est l'auteur de la loi portant son nom, rendant plus difficile le séjour des étrangers en France, et de la loi du 24 novembre 1986 sur le découpage électoral, dénoncé comme déséquilibré par les socialistes. Il est en fonction durant les manifestations étudiantes contre la loi Devaquet, qui voient la mort de Malik Oussekine le [17]. Il préside à l'arrestation du groupe terroriste Action directe. La gauche lui reproche sa politique sécuritaire, tandis qu'il séduit les militants gaullistes[17].
Dans un entretien accordé dans Valeurs actuelles entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1988, alors que Jean-Marie Le Pen a obtenu 14,4 % de voix au premier tour, Charles Pasqua préconise une alliance avec l'extrême droite, déclarant que « le FN se réclame des mêmes préoccupations, des mêmes valeurs que la majorité »[21].
Après son passage au gouvernement, il redevient sénateur le , à la suite de la démission d'Émile Tricon. À nouveau président du groupe gaulliste, il reste membre de la Haute assemblée jusqu'au . En octobre 1988, il dépose pour la seconde fois avec plusieurs autres sénateurs une proposition de loi « relative au rétablissement de la peine de mort ainsi que pour la protection des fonctionnaires de sécurité et de justice » (la première fut déposée en avril 1984).
De 1993 à 1995, il est ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement Édouard Balladur, alors Premier ministre de François Mitterrand. La réforme du code de la nationalité française, dite « réforme Pasqua », est votée par le Parlement. En 1994, il doit faire face aux manifestations étudiantes contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP), qui sont marquées par des affrontements violents entre la police et des groupes de jeunes[22]. Le 4 octobre 1994, il est confronté à une sanglante fusillade en plein Paris qui fait trois morts parmi les forces de l'ordre. Elle est perpétrée par deux étudiants Florence Rey et Audry Maupin qui sont présentés comme ayant participé activement à la mobilisation contre le CIP et que l'on dit proches des milieux anarchistes. À la suite de ce drame, Charles Pasqua se déclare une nouvelle fois « personnellement en faveur » du retour de la peine de mort pour « les assassins les plus sordides, ceux qui attaquent les personnes âgées sans défense, ceux qui violent ou qui tuent des enfants, ceux qui assassinent des responsables des forces de l'ordre »[23].
C'est dans ce contexte tendu qu'il défend, à l'automne 1994, un projet de loi « d'orientation et de programmation relative à la sécurité » qui vise à harmoniser l'action des services de police, de douane et de gendarmerie ainsi qu'à augmenter leurs moyens d'action. Parmi les dispositions qu'il prévoit pour maintenir l'ordre public figurent le renforcement des mesures de contrôle et de fouille en marge des manifestations et l'autorisation de la vidéosurveillance[24]. Ce projet de loi qui suscite de vives controverses avec l'opposition socialiste est finalement adopté en janvier 1995[25]. En 1995, il introduit l'obligation de visa pour les Comoriens et procède à des régulations géographiques [Quoi ?] qui se traduiront par des déplacements forcés de Comoriens hors de l'île de Mayotte. Il favorise la police de proximité, censée être au plus près de la réalité du terrain.
Pour l'aménagement du territoire, il fait voter en 1995 la « loi Pasqua », qui introduit la notion de pays dans le cadre du développement territorial[26].
Charles Pasqua est également connu pour deux déclarations qui sont souvent citées pour résumer son action politique : « il faut terroriser les terroristes » et « la démocratie s'arrête là où commence l'intérêt de l'État »[27].
En 1990, lors des assises nationales du RPR, il présente, avec Philippe Séguin, une motion souverainiste, contre la motion Chirac-Juppé. Pour faire pencher les militants en sa faveur, Jacques Chirac a mis sa démission en jeu, et a repris les thématiques de la motion Pasqua-Séguin. Finalement, il obtient 68 % des suffrages, contre 31,9 % à Pasqua et Séguin. À partir de cela les relations ne seront plus jamais les mêmes entre Charles Pasqua et Jacques Chirac. Ce dernier dira dans une émission de télévision « Pasqua était un ami ».
En 1992, Charles Pasqua brigue officiellement la présidence du Sénat, qu'il convoite depuis plusieurs années. Trois ans plus tôt, conscient de son côté clivant, il avait préféré pousser à une huitième candidature d’Alain Poher, âgé de 80 ans et malade, afin de conserver pendant trois ans l’influence gaulliste au « plateau » plutôt que de voir l’élection d'un autre centriste ; le président sortant avait alors été réélu mais avec difficulté[29]. Le , à l'issue du premier tour de scrutin, Charles Pasqua recueille 102 voix, devant le socialiste Claude Estier (72 voix) mais derrière le centriste René Monory, qui l'a devancé de 23 suffrages. Finalement, le président du groupe RPR se retire pour favoriser l'élection de Monory[17]. Ses prises de position contre Maastricht l’ont sûrement desservi au sein même de son camp.
Charles Pasqua fonde avec Philippe de Villiers le Rassemblement pour la France (RPF). Tous deux prennent position pour le « non » au référendum sur le quinquennat présidentiel[30]. La mésentente s'installe néanmoins peu à peu entre les deux hommes, jusqu'à leur séparation politique définitive, en 2000.
C'est au nom du gaullisme qu'il soutient en 1983 une proposition de loi sénatoriale en faveur de l'élargissement du référendum de l'article 3 de la Constitution à un référendum d'initiative populaire sur tous sujets, mais avec contrôle par le Conseil constitutionnel et examen par le Parlement[31].
Son soutien à Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle de 1995 marque un coup d'arrêt à son ascension politique[17]. Il est réélu sénateur dans les Hauts-de-Seine le 24 septembre 1995, et quitte ce mandat après son élection au Parlement européen, quatre ans plus tard.
Charles Pasqua annonce sa candidature à l'élection présidentielle en [32]. Crédité de 1 % à 7 % d'intentions de vote, il ne parvient pas à réunir les 500 signatures nécessaires à sa candidature, et accuse l'entourage de Jacques Chirac de l'avoir empêché de se présenter en l'impliquant dans plusieurs affaires[33].
Nicolas Sarkozy lui succède à la suite des élections cantonales de 2004[17]. Après la fin de son mandat européen, il est réélu sénateur le 26 septembre 2004, à la tête d'une liste divers droite[17], et siège comme apparenté au groupe UMP. Il ne se représente pas au scrutin sénatorial de 2011 et quitte la vie politique active. Dans ses dernières prises de position, il s'oppose au rapprochement entre l'UMP et les centristes[34] et, pour lutter contre les filières djihadistes des prisons, suggère d'envoyer les détenus islamistes sur une île[35]. Il fait sa dernière apparition publique lors du congrès fondateur des Républicains, en mai 2015[36].
Sépulture de Charles Pasqua au cimetière Sainte-Brigitte à Grasse.
Cofondateur du RPR ; chargé de l'animation (1976), puis conseiller à l'organisation (jusqu'en 1979).
Membre du bureau politique du RPR ; conseiller du président, chargé de la réforme des statuts (1997) ; conseiller politique du président du RPR, fonction abandonnée pour marquer sa divergence avec la position du RPR sur la révision constitutionnelle liée au traité d'Amsterdam (1997-1998).
Charles Pasqua est mis en cause dans plusieurs affaires politico-financières dans les années 2000. Il a été relaxé dans quatre d'entre elles et condamné à de la prison avec sursis deux fois.
Le , cette affaire est renvoyée devant la Cour de justice de la République[43]. Le , Charles Pasqua est relaxé des accusations de « complicité et recel d'abus de biens sociaux »[44].
Dans l'affaire de la Sofremi, le juge d'instruction Philippe Courroye s'est dessaisi au profit de la Cour de justice de la République (CJR)[43]. Spécialisée dans l'exportation de matériel de surveillance et de maintien de l'ordre, l'entreprise, administrée par le ministère de l'Intérieur, a versé des millions de francs de commissions à des intermédiaires pour des contrats au Koweït et en Amérique latine de 1993 à 1995. Les bénéficiaires étaient des proches du ministre, dont Étienne Léandri et Pierre Falcone, tous deux également impliqués dans d'autres affaires[10]. Le , l'avocat général requiert quatre ans de prison dont deux avec sursis assortis d'une peine d'inéligibilité à l'encontre de Charles Pasqua. Le lendemain, il est condamné à une année de prison avec sursis[44].
La justice lui reproche d'avoir bénéficié de 7,5 millions de francs (1,1 million d'euros) pour sa campagne électorale européenne de 1999, issus de la vente du casino d'Annemasse, dont il avait autorisé l'exploitation en 1994, en tant que ministre de tutelle. Son pourvoi en cassation ayant été rejeté en , Charles Pasqua est condamné à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire du casino d'Annemasse, pour « faux, financement illégal de campagne et abus de confiance »[45]. Il s'agit de sa première condamnation définitive[46]. Renvoyé dans ce même dossier devant la Cour de justice de la République (CJR), Charles Pasqua est relaxé des accusations de « corruption passive par une personne dépositaire de l'autorité publique » le [44].
Volet français de l'affaire pétrole contre nourriture
Selon un rapport de synthèse du 5 avril 2006 de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), Charles Pasqua aurait bénéficié « d'environ 12 millions de barils »[réf. souhaitée] dans le cadre de trois contrats signés en 1999, correspondant aux phases 6, 7 et 8 du programme « Pétrole contre nourriture », qui en comptait treize. En 2011, Charles Pasqua est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour corruption et trafic d'influence[47]. Le , tous les prévenus, dont Charles Pasqua, sont relaxés par le tribunal correctionnel de Paris[48].
Le , le tribunal correctionnel de Versailles condamne Charles Pasqua à deux ans de prison avec sursis, à une amende de 150 000 euros et à deux ans d'inéligibilité. Ce jugement n'a jamais été définitif, Charles Pasqua étant décédé avant que la décision en appel ne soit rendue[49]. Le , la cour d'appel de Versailles prononce la relaxe d'André Santini, et à cette occasion, le président de la cour précise que Charles Pasqua « aurait été relaxé »[50].
Dans le téléfilm Crime d'État, diffusé sur France 3 le , Charles Pasqua est présenté comme un des commanditaires de l'assassinat du ministre Robert Boulin. La version officielle étant une mort par suicide, ce téléfilm historique présente sous forme de fiction la thèse d'un assassinat politique orchestré pour défendre les intérêts du RPR[53].
« Théorème de Pasqua »
Des nombreux démêlés politico-judiciaires dans lesquels Charles Pasqua a été impliqué est né le Théorème de Pasqua qui tiendrait son origine de l'une de ses citations, probablement apocryphe, selon laquelle « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien »[54],[55].
En 2018, l'ancien président Nicolas Sarkozy inaugure une rue Charles-Pasqua à Nice[58]. En 2020, il inaugure également un square Charles-Pasqua à Grasse[59].
Publications
La Libre Entreprise : un état d'esprit, 1964.
L'Ardeur nouvelle, Paris, Albin Michel, 1985, 224 p. (ISBN2-226-02491-3).
Que demande le peuple, Paris, Albin Michel, coll. « Lettre ouverte », 1992, 225 p. (ISBN2-226-05939-3). Rééd. : Le Livre de poche no 9689, 1993, 179 p. (ISBN2-253-06569-2).
Demain la France, t. 1 : la priorité sociale, en collaboration avec Philippe Séguin, Paris, Albin Michel, 1992, 153 p. (ISBN2-226-06196-7).
Demain la France, t. 2 : la reconquête du territoire, en collaboration avec Philippe Séguin, Paris, Albin Michel, 1993, 236 p. (ISBN978-2-226-06393-9).
Tous pour la France, Paris, Albin Michel, 1999, 246 p. (ISBN2-226-10886-6).
Non à la décadence, Paris, Albin Michel, 2001, 187 p. (ISBN2-226-13095-0).
Ce que je sais… t. 1 : les atrides (1974-1988), Paris, Éd. du Seuil, 2007, 300 p. (ISBN978-2-02-096191-2).
Ce que je sais… t. 2, un magnifique désastre (1988-1995), Paris, Éd. du Seuil, 2008, 304 p. (ISBN978-2-02-096752-5).
Petit Manuel de survie pour la droite : les primaires à la française, avec la collaboration de Pierre Monzani, Paris, Fayard, 2015, 150 p. (ISBN978-2-213-68739-1).
↑Association historique du pays de Grasse, Devoir de mémoire : l'Occupation, la Résistance et la Libération à Grasse et en pays de Grasse : actes du colloque du 27 novembre 2007, Grasse, Tout autour des cultures-Motifs des régions, , 255 p. (ISBN978-2-916723-14-3), p. 22 et 139.
↑Nadya Charvet, Sur le pavé parisien, on y marche, on y casse, on y danse… dans Libération 29 décembre 1994 ; Les dates d'un duel dans Libération, 28 décembre 1994.
↑Cité par Jean-Michel Dumay, L'autre visage de Florence Rey dans Le Monde 18 septembre 1998.
↑Francis Zamponi, Pasqua défend son projet relatif à la sécurité face aux députés de la majorité dans Libération, 8 et 9 octobre 1994 ; Francis Zamponi, La loi Pasqua sur la sécurité est définitivement adoptée par le Parlement dans Libération, 17 décembre 1994 ; Éric Dupin, Loi Pasqua sur la sécurité: la fouille des véhicules n'est pas constitutionnelle dans Libération, 20 janvier 1995.
« Pasqua a réussi ainsi à se faire élire, le 13 octobre 1981, président du groupe RPR du Sénat. Quelle revanche pour ce fils de gardien de la paix ! Le voilà enfin notable. Du hall de marbre à la galerie des bustes, où il avance à pas lents sur l’épaisse moquette pourpre, les huissiers s’inclinent sur son passage et les sénateurs lui donnent du “Cher président”. »
Sami Naïr, Lettre à Charles Pasqua de la part de ceux qui ne sont pas bien nés, Paris, Seuil, coll. « L'Histoire immédiate », 1994, 112 p. (ISBN2-02-022475-5).