Copenhague est le siège du parlement national (le Folketing), du gouvernement et de la monarchie danoise ; plusieurs institutions se trouvent dans le château de Christiansborg. Elle est également le cœur industriel et financier du pays, accueillant les sièges sociaux des plus grandes entreprises danoises, comme Maersk, Novo Nordisk et la brasserie Carlsberg. Le niveau de vie y est très élevé et le PIB par habitant est parmi les plus importants au monde. Outre un dynamisme industriel dans les services et la pharmaceutique, l'économie de Copenhague est marquée par le développement des cleantechs, en lien avec l'objectif municipal de parvenir à la neutralité carbone d'ici 2025. Les transports en commun et l'usage du vélo sont très fortement développés.
La ville de Copenhague est située sur la côte orientale de l'île de Seeland, mais aussi sur l'île plus petite d'Amager, laquelle se trouve face à l'Øresund, qui relie le Cattégat à la mer Baltique et sépare le Danemark de la Suède.
Relief
La partie ouest de Copenhague est relativement plate, mais on trouve un terrain plus accidenté au nord et au sud de la ville. Au nord-ouest de Copenhague se dresse, par exemple, une assez grande chaîne de collines culminant à 50 m d'altitude.
Ces paysages vallonnés sont coupés par des lacs et la rivière Mølleåen.
Le point culminant du Grand-Copenhague se trouve dans le bois de Rude à 91 m d'altitude. L'altitude plus élevée autour de Gladsaxe a favorisé l'implantation d'une réserve pour l'approvisionnement en eau de l'agglomération ainsi que le poste émetteur de Gladsaxe. Au sud-ouest, se dresse une déformation calcaire dans la faille de Carlsberg.
Les parties centrales de Copenhague se situent plutôt sur un terrain plus plat ou plus ou moins vallonné comme à Valby ou Brønshøj. Deux systèmes de vallées suivent du nord-est au sud-ouest ces petites chaînes de collines ; dans l'une des vallées, se situent les lacs du centre de Copenhague, dans l'autre se trouve le lac Damhussøen. Ces petites vallées sont recoupées par les rivières Harestrup Å et Ladegårdsåen.
Amager et une grande partie de la vieille ville se situe sur un terrain côtier plat. Une partie de la vieille ville, y compris Christianshavn et Islands Brygge, se trouve aujourd'hui sur une zone qui constituait le fond marin il y a 500 ans[réf. souhaitée].
Géologie
D'un point de vue géologique, Copenhague se situe, comme la plus grande partie du Danemark, sur une moraine de fond datant de la période glaciaire, qui elle-même repose sur un fond calcaire plus dur. À certains endroits, il n'y a que 10 m jusqu'au fond calcaire, ce qui posa d'importants problèmes lors de la construction des voies de métro[réf. souhaitée].
Climat
Copenhague a un climat océanique (Cfb selon la classification de Köppen) avec comme record de chaleur 33,8 °C le et comme record de froid −24,2 °C le . La température moyenne annuelle est de 9 °C.
Avant le , la commune de Copenhague constituait à elle seule un amt (département). L’amt de Copenhague, malgré son nom, ne comprenait que les communes métropolitaines de la capitale, mais pas la ville de Copenhague elle-même. La métropole de Copenhague, ou Grand-Copenhague (Storkøbenhavn), était composée des deux amter de Copenhague et de Frederiksberg, ainsi que l'amt de Copenhague, lequel regroupait plusieurs communes dont Gentofte.
Après le , le système administratif du Danemark est modifié et les amter disparaissent et sont regroupés pour former des régions. La commune de Copenhague devient l'une des 29 communes de la région de Hovedstaden. La région métropolitaine de Copenhague comprend elle, depuis cette date, 33 communes et 6,3 % (2 673 km2) de la surface terrestre du Danemark.
La région de l'Øresund, qui est quant à elle transfrontalière, comprend la région de Copenhague, une grande partie du Seeland et de la partie occidentale de la Scanie en Suède.
Bien que les premiers documents historiques de Copenhague soient datés de la fin du XIIe siècle, les découvertes archéologiques récentes dans le cadre des travaux sur le métro de la ville ont révélé des traces de ponts de bateaux à Gammel Strand, qui remontent à environ l'an 700 apr. J.-C., les vestiges d'un manoir de grand marchand construit environ vers 1020 près de la place publique Kongens Nytorv ainsi que les restes d'une ancienne église, avec des tombes datant du XIe siècle près du lieu où se réunit la rue commerçante Strøget et la place de l'hôtel de ville (Rådhuspladsen)[8].
Ces découvertes indiquent que les origines de Copenhague en tant que ville remontent au moins au XIe siècle. Plusieurs historiens[réf. souhaitée] croient que la ville moderne de Copenhague prend racine à la fin de l'âge des Vikings et que celle-ci a été probablement fondée par Sven Ier de Danemark.
Des fouilles ont mis en évidence l'existence de deux colonies au XIe siècle[réf. souhaitée]. La première était située entre les actuelles rues Mikkel Bryggers Gade, Vestergade, Gammeltorv/Nytorv et Løngangsstræde, ce qui correspondait à peu près à la ligne côtière de l'époque. La seconde, plus petite, correspond à l'actuel Kongens Nytorv.
En 1157, Valdemar Ier de Danemark fait don de la ville et des villages des environs à Absalon, évêque de Roskilde[9]. La lettre de don originale est perdue[9] mais la lettre de confirmation du pape Urbain III du est conservée[10]. Absalon y construit alors un château en 1167, ce qui marque le début de la montée en puissance de la ville. Durant les années qui suivirent, la taille de la ville décupla, plusieurs églises et abbayes furent construites (dont la cathédrale Notre-Dame, détruite aujourd'hui, l'édifice actuel datant de 1829 ; l'église du Saint-Esprit et l'église Saint-Pierre) et l'économie se développa grâce au commerce du hareng.
À la mort d'Absalon, en 1201, la ville et le château passèrent aux mains du diocèse de Roskilde. Le XIIIe siècle a été une période mouvementée dans l'histoire de la ville, qui s'est exprimée dans la lutte acharnée des évêques et des rois changeants pour la domination sur la ville. Peu à peu, la ville a commencé à devenir la plus grande et la plus importante du royaume, même si elle n'était pas encore devenue la capitale. L'emplacement au milieu du royaume avec un port naturel par une importante route commerciale maritime était idéal. Même si la ville était la plus grande, il y avait encore moins de 5 000 habitants.
En 1419, le roi danois, Éric de Poméranie, réussit finalement à prendre définitivement le pouvoir sur la ville de l'église, et en 1443, le roi Christophe III fit de la ville une résidence royale. En 1479, l'université de Copenhague fut fondée. Copenhague était désormais la ville la plus importante du pays.
XVIIe siècle et XVIIIe siècle
Le règne de Christian IV favorisa la ville qui vit se construire de nombreux bâtiments de style baroque, grâce notamment aux richesses tirées du commerce avec les colonies et comptoirs situés en Asie, en Amérique et en Afrique, et au monopole commercial assuré avec l'Islande et le Groenland.
La ville souffrit néanmoins de deux gigantesques incendies en 1728 et en 1795.
XIXe siècle
Le conflit avec l'Angleterre de 1801 et surtout le bombardement par la marine anglaise de 1807 marquèrent à nouveau la ville. La fin des guerres napoléoniennes fut très défavorable au Danemark, qui perdit une grande partie de territoire à la signature du traité de Kiel. De plus, la position commerciale de la ville s'est trouvée menacée par l'ouverture du canal de Kiel. Pour en atténuer les effets, elle se vit dotée d'un port franc[11]. Sa vocation industrielle s'est aussi affirmée grâce à certaines innovations. Par exemple, la pasteurisation de la bière révolutionna le métier de brasseur en offrant la possibilité de produire sur une grande échelle et livrer sur de longues distances. Cette évolution fit disparaître rapidement la plupart des très nombreuses productions artisanales de la ville, tout en permettant l'émergence de l'entreprise multinationale Carlsberg et la création de la Ny Carlsberg Glyptothek[12].
XXe siècle
La ville a peu souffert architecturalement des conflits mondiaux et a su se doter après 1945 d'une politique d'urbanisme qui a anticipé les enjeux des transports modernes[13] tout en offrant un cadre de vie agréable, avec ses larges places et avenues, ses parcs, ses monuments et ses nombreux équipements culturels.
La population danoise de la région métropolitaine de Copenhague (Copenhaguois) recensée en 2011 est de 1 974 200 habitants (densité : 712 hab./km2), dont un tiers habite la commune de Frederiksberg et un autre tiers l'ancien amt de Copenhague et les autres communautés de la région. La région Øresund, comprenant l'est de Seeland et l'ouest de la Scanie (en Suède), a une population totale de 2 800 000 personnes. En ce qui concerne les étrangers, voici un tableau qui montre les résidents de Copenhague nés hors du Danemark en 2017[14].
Économie
Copenhague est le centre économique et financier du Danemark avec une solide activité économique tournée vers l'économie tertiaire, et un pôle économique important des pays scandinaves et de l'espace baltique. Il y a environ 2 100 entreprises étrangères situées dans la région de Copenhague, dont environ 500 sont des sièges sociaux scandinaves[réf. souhaitée]. Microsoft est l'une des entreprises internationales qui ont choisi d'établir leur siège régional à Copenhague[réf. nécessaire]. Copenhague accueille aussi le siège social de l'entreprise de transport maritime danoise Maersk[15]. Des entreprises pharmaceutiques importantes telles que Novo Nordisk ont aussi leur siège social dans ou près de Copenhague[16].
Au début des années 1990, Copenhague était au bord du gouffre. « Les usines fermaient les unes après les autres, et quand l'armée a décidé de déplacer sa flotte et ses arsenaux, 10 000 emplois ont disparu », se souvient Jens Kramer Mikkelsen(da), maire de 1989 à 2004[réf. nécessaire].
Logement
Si Copenhague ne connaît pas la crise aiguë du logement que connaissent des villes comme Londres ou New York, elle est touchée par les mêmes grandes tendances : des revendications pointent du doigt des spéculateurs basés à l'étranger qui achètent des biens immobiliers, des salaires stagnants et des loyers en hausse qui poussent certaines personnes à partir tandis que d'autres subissent une détérioration de leurs conditions de vie, et un sentiment croissant de précarité[17].
Transports
La marche
Le premier mode de déplacement est la marche, qui assure jusqu'à 80 % du trafic total dans le centre-ville historique[18].
Le centre de Copenhague compte de nombreuses rues piétonnes où il est interdit de conduire une voiture, dont la plus célèbre est Strøget, la rue principale du centre-ville historique. Il y a aussi un certain nombre de rues autour, qui ont également le statut de rue piétonne, comme Købmagergade et Fiolstræde[18]. En banlieue, il existe également de nombreuses rues piétonnes, notamment à Ballerup, où le Centrumgaden de 500 m de long a le statut de rue piétonne.
Le vélo
Copenhague est l'une des villes les plus accueillantes pour les cyclistes et les piétons.
La ville fait un gros effort pour favoriser l'utilisation de la bicyclette. Pour cela, de nombreuses pistes cyclables (400 km) existent dans quasiment toute la ville. Chaque jour, 1,2 million de kilomètres sont parcourus à vélo à Copenhague. En 2018, 49 % des déplacements s’effectuent à vélo, contre 6 % pour la marche, 18 % pour les transports publics et 27 % pour la voiture[19].
Depuis 2010, aux heures de pointe, les feux des principaux axes sont réglés sur la vitesse des cyclistes (vingt kilomètres à l'heure).
La ville comprend plusieurs ponts et passerelles pour les piétons et les cyclistes, permettant le franchissement des infrastructures et des cours d'eau.
Les cyclistes danois commettent beaucoup moins d'infractions que les automobilistes. Entre 1995 et 2016, le nombre de kilomètres parcourus à vélo dans la capitale danoise a doublé, et le nombre d'accidents divisé par deux, avec seulement un cas grave tous les 5,7 millions de kilomètres, grâce à une politique de développement d'infrastructures plus adaptées[19].
Les espaces verts
Réputée pour son accessibilité aux citadins qui aiment le vélo, Copenhague l'est aussi pour le grand nombre de ses espaces verts. Si la capitale de la Slovénie, Ljubljana, avec le pourcentage le plus élevé d'espaces verts par habitant, a été la destination la plus récompensée par la Commission européenne pour le tourisme durable[20],[21], d'autres cités du Vieux continent figurent au classement des 20 villes les plus vertes établi en 2021 par le site spécialisé European Best Destinations. Au sein de ce palmarès Copenhague est 5e, juste derrière la 4e place de la capitale suédoise Stockholm.
Transport en commun urbain
Il existe quatre types de transports publics à Copenhague et dans son aire urbaine : le réseau express régional (S-tog) avec six lignes et 84 stations (170 km), le métro avec quatre lignes et 39 stations, les autobus avec 251 lignes (4 500 km), et les bateaux-bus avec trois lignes. De plus, une ligne de métro léger est en construction dans la banlieue, dont l'ouverture est prévue en 2025[22].
L'aire urbaine est découpée en 95 zones tarifaires. Il est possible d'effectuer des changements avec le même ticket, y compris d'un moyen de transport à un autre, dans une limite de durée qui dépend du nombre de zones pour lesquelles le ticket est valable.
Comme dans le reste du Danemark, les transports publics sont soutenus avec des subventions publiques. Les subventions varient, mais s'élèvent en moyenne à 1 DKK par personne[23]. Dans un rapport de Siemens, les transports publics de Copenhague en 2014 ont été nommés les plus efficaces au monde, et c'est la ville au monde qui reçoit le plus de transports en commun pour l'argent par habitant. Les dépenses en transports publics correspondent à 8,6 % du PIB de Copenhague, celles des autres villes à 19 %[24].
S-tog
Le réseau de S-tog (S-train) constitue le réseau express régional de la métropole de Copenhague, reliant le centre-ville aux banlieues. Il est la base du maillage des transports publics de Copenhague, couvrant l'essentiel de la métropole à l'exception principalement de l'île d'Amager. Son principe est très proche du S-Bahn allemand et du RER français.
La première ligne a été mise en service en 1934 et aujourd'hui le réseau de S-tog a une longueur d'environ 170 km à double voie et 86 stations, dont 32 stations dans la zone centrale. La plupart des lignes fonctionnent de 5 h à 1 h, avec une fréquence d'un train toutes les 10 minutes en journée et un toutes les 20 minutes tôt dans la matinée et en soirée, ainsi que le dimanche. Il est entièrement détenu et géré par la Danske StatsBaner (DSB).
Métro
Le métro a été mis en service en 2002 avec l'ouverture de la ligne 1 et de la ligne 2. Cette dernière relie le centre-ville et l'aéroport depuis 2007. Sa construction récente explique sa faible étendue. La ligne 3 est mise en service en . Cette nouvelle ligne circulaire (Cityringen) dessert la gare-centrale de Copenhague, le centre-ville et les quartiers de Vesterbro, Nørrebro, Østerbro et Frederiksberg. La ligne 4, ajoutant 7 nouvelles stations au réseau [25] est partiellement mise en service le ; à terme, elle comportera 13 stations et desservira le quartier de Nordhavn à partir de 2020 (Nordhavslinjen) et celui de Sydhavn en 2024 (Sydhavnlinjen). Le métro est détenu par la société Metroselskabet I/S[26], détenue par les communes de Copenhague et de Frederiksberg et du gouvernement danois.
Autobus
L'agglomération de Copenhague dispose d'un réseau de lignes de bus important qui compte 251 lignes de bus, qui s'étendent sur 4 500 km[27]. Il est assuré par l'entreprise de transport Movia, et l'exploitation des lignes est sous-traitée à divers opérateurs privés,
Bateau-bus
Participant au réseau de transports en commun de la ville, un service de bateaux-omnibus existe à Copenhague naviguant dans le port de Copenhague. Il existe trois lignes, dont deux lignes naviguent le long du port, tandis que la troisième navigue entre Nyhavn et l'opéra de Copenhague[28].
Transport ferroviaire
La gare centrale de Copenhague est la principale gare ferroviaire de Copenhague. Elle est située au centre de la ville entre les quartiers d'Indre By et de Vesterbro, c'est-à-dire au sud-ouest du centre-ville historique. Elle constitue le nœud principal du réseau ferroviaire danois géré par la compagnie nationale Danske StatsBaner (DSB). La gare centrale permet d'assurer de multiples services suburbains, régionaux, nationaux, et internationaux. Elle est utilisée par plus de 100 000 passagers chaque jour[29]. La gare est d'abord desservie par les trains de la plupart des lignes du réseau express régionalS-tog de la Métropole de Copenhague, par les trains du réseau de l'Øresundståg reliant à la fois les villes du nord de l'Île de Seeland et les villes du sud de la Suède comme Malmö et Göteborg, par les trains régionaux qui connectent Copenhague au reste de la région du Sjælland, par les trains du réseau InterCity reliant Copenhague aux principales villes au reste du Danemark ainsi que par les trains internationaux reliant Copenhague à la Suède et l'Allemagne.
Le port de Copenhague (en danois : Københavns Havn) est le plus grand port maritime au Danemark et l'un des plus grands ports de la mer Baltique. Il s'étend à travers la ville de Svanemøllen au nord à Hvidovre au sud[30]. Il n'est plus le port industriel qu'il était auparavant, mais l'activité touristique a pris le relais. En 2001, le port de Copenhague a fusionné avec celui de Malmö, situé en face, côté suédois, pour créer le Copenhagen-Malmö Port. L'objectif principal de cette entité est d'être le point de départ ou une escale des navires de croisière qui sillonnent la mer Baltique. Ainsi, en 2008, 310 bateaux de croisière y sont passés, pour un total de 560 000 passagers[31], ce qui fait de Copenhague la première destination de croisière en Europe[32].
Copenhague est desservie par des ferries qui vont à Oslo, en Norvège, et à Swinoujscie, en Pologne. En été, il y a une liaison par ferry vers l'île suédoise de Ven dans le détroit de l'Øresund. La route traditionnelle vers l'île de Bornholm dans la mer Baltique a été déplacée de Copenhague à la ville portuaire de Køge en 2005.
Nordhavn : quartier futuriste de Copenhague, il a pris la place d'un quartier ancien datant de la fin du XIXe siècle sur la zone portuaire sur la côte de l’Øresund. L'agence By og havn a piloté le plus grand projet de construction au Danemark en 2013[35]. Il a fait l'objet de la mise en place de minibus sans pilote dont le service s'est arrêté en 2021[36].
Copenhague accueille quatre fois le congrès mondial d'espéranto : en 1956, 1962, 1975 et 2011. Les thèmes des deux derniers sont « La place des femmes dans la société » et « Dialogue et intercompréhension ». Chacun des congrès a rassemblé plus de 1 000 participants[réf. souhaitée].
↑(en-US) Martin Selsoe Sorensen, « Denmark Gets First Public Statue of a Black Woman, a ‘Rebel Queen’ », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )