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Escitalopram

Escitalopram
Image illustrative de l’article Escitalopram
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Identification
Nom UICPA (1S)-1-[3-(diméthylamino)propyl]-1-(4-fluorophényl)-3H-2-benzofuran-5-carbonitrile
Synonymes

(S)-citalopram, S(+)-citalopram, (+)-citalopram, séroplex, lu10171

No CAS 128196-01-0 (S(+))
No ECHA 100.244.188
No CE 812-870-6
Code ATC N06AB10
DrugBank DB01175
PubChem 146570
ChEBI 36791
SMILES
InChI
Apparence solide[1]
Propriétés chimiques
Formule C20H21FN2O  [Isomères]
Masse molaire[2] 324,391 9 ± 0,018 2 g/mol
C 74,05 %, H 6,53 %, F 5,86 %, N 8,64 %, O 4,93 %,
Précautions
SGH[1]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
H302, H317, P261, P264, P270, P272, P280, P321, P330, P363, P301+P312, P302+P352, P333+P313 et P501
Écotoxicologie
LogP 3,5[1]
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 80 %[1]
Liaison protéique ~56%[1]
Métabolisme Hépatique (CYP3A4) et (CYP2C19)[1]
Demi-vie d’élim. 27-32 heures[1]
Excrétion

rénal[1]

Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Antidépresseur ISRS
Voie d’administration Orale

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'escitalopram, commercialisé dans divers pays sous les noms de Lexapro, Cipralex, Sipralexa et Seroplex, est un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. L'escitalopram est utilisé dans le traitement de la dépression et de l'anxiété.

Succédant depuis 2004 au citalopram, qui était le mélange racémique (forme R + forme S) et avait la même action thérapeutique mais dont le brevet avait expiré, l'escitalopram (S-citalopram) est chimiquement son énantiomère de la forme S pure, la seule forme véritablement active du médicament. Cela permettrait aussi de se passer d'ingérer inutilement la forme R et par conséquent d'éventuellement diminuer les effets secondaires d'un traitement.

Boîte d'escitalopram de 10 mg (Seroplex, par Lundbeck).

Histoire

En 1989, les laboratoires pharmaceutiques Lundbeck et Forest Laboratories déposent le brevet de leur nouveau médicament, le Citalopram, un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine.

En 1997, voyant que le brevet du citalopram allait expirer, ils ont développé deux stratégies pour conserver les profits de ce médicament.

La première est de racheter tous les laboratoires avancés dans le développement des génériques du citalopram pour interrompre leurs projets, et d'offrir une indemnité aux autres pour qu’ils renoncent à le commercialiser. L'Union européenne engage en 2010 une procédure antitrust qui les oblige à changer de stratégie.

La seconde est de concevoir une nouvelle molécule brevetable. Pour cela, ils ont isolé la forme (S) du racémique qui est la seule active et l'ont brevetée sous le nom d'escitalopram[3]. Il fut développé à partir de l'été 1997 et présenté à la FDA en mars 2001. Celle-ci émit son approbation pour les mêmes indications : la dépression majeure en août 2002 et pour le trouble de l'anxiété généralisée en décembre 2003.

escitalopram
Informations générales
Princeps
  • Adescilan (Lituanie)
  • Alwel (Inde)
  • Amalea (Géorgie)
  • Articalm (Inde)
  • Bivadin (Pérou)
  • Celtium (Pérou)
  • Cilentra (Inde)
  • Cipralex (Bulgarie, Canada, Espagne, Estonie, Islande, Lettonie, Roumanie, Slovaquie, Suisse, Turquie)
  • Ciraset (Lettonie, Lituanie)
  • Citofast (Inde)
  • Citoles (Géorgie, Turquie)
  • Citram (Bosnie-Herzégovine)
  • Depralin (Pologne)
  • Ecitalop (Inde)
  • Ecytara (Slovénie)
  • Elicea (Bosnie-Herzégovine, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovénie)
  • Escidivule (Belgique)
  • Escimax (Inde)
  • Escitil (Lituanie)
  • Escitrac (Inde)
  • Esdep (Inde)
  • Esfancy (Inde)
  • Esfany (Inde)
  • Esipram (Bangladesh)
  • Esita (Bangladesh)
  • Esital (Birmanie)
  • Eslopram (Colombie)
  • Eslorex (Turquie)
  • Esmax (Turquie)
  • Esoprex (Tunisie)
  • Esplus (Turquie)
  • Laprides (Pologne)
  • Lexamil (Afrique du Sud)
  • Seroplex (France)
  • Sipralexa (Belgique)
  • etc.
Classe psychoanaleptiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), ATC code N06AB10
Forme comprimés pelliculés sécables, dosés à 5, 10, 15 20 mg, solution buvable à 20 mg·ml-1
Administration per os
Sels oxalate
Laboratoire Aamorb, Abbott, Abdi Ibrahim, Actavis, Alchemia, Apotex, ARIS, Arrow, Axapharm AG, Ayanda, Biogaran, Cadila, Cobalt pharmaceuticals, Cristers, Eczacibasi, European Generics (EG), Egis, Evolugen, Farmavita, Farmindustria, GL pharma, Helvepharm AG, Impexeco, Invision, KRKA, Lundbeck, Lyfjaver, Marcan pharmaceuticals, Mepha Pharma AG, Minova, Mylan génériques, Pharmapar Inc., Pharmascience Inc., Pro Doc Limitée, Ranbaxy, RPG, Sandoz, Sivem pharmaceuticals (ULC), Sanis health Inc., Saval, SMB, Teriak, Teva, Torrent, Unichem, Zentiva Lab, Zuventus, Zydus
Identification
No CAS 128196-01-0 Voir et modifier les données sur Wikidata
No ECHA 100.244.188
Code ATC N06AB10
DrugBank DB01175 Voir et modifier les données sur Wikidata

En France, l'escitalopram reçoit aussi en 2001 un avis favorable de la Commission de mise sur le marché en raison de son innocuité, mais la note 5 de la Commission de transparence, c'est-à-dire un avis selon lequel il n'apporte aucun effet thérapeutique nouveau par rapport au citalopram. En 2004, le dossier est représenté et, grâce à une forte campagne de lobbying auprès des membres de la commission, un bénéfice minime est reconnu (note 4) et la commercialisation commence sous la marque Seroplex. Remboursé finalement au taux maximum (note 1) à 65 %, le Seroplex fait partie en 2009 des dix médicaments générant le plus de remboursements par la sécurité sociale française.

En 2014, le brevet du Seroplex tombe à son tour dans de domaine public, et le laboratoire Lundbeck lance un nouvel antidépresseur, la vortioxétine commercialisée sous le nom de Trintellix aux États-Unis et de Brintellix en France. Ce dernier reçoit lui aussi un avis défavorable du fait qu'il n'apporte pas de progrès thérapeutique par rapport au Seroplex[4].

Les membres de la commission et les experts chargés en France de donner un avis sur le Seroplex auraient reçu des paiements du laboratoire pharmaceutique, causant à la Sécurité sociale française un préjudice d'environ un milliard d'euros. En avril 2015, le Parquet de Paris a ouvert une information pour conflit d'intérêts et chargé de l'enquête la section de la Police judiciaire spécialisée dans la lutte contre la corruption[5].

Pharmacologie

L'escitalopram a les mêmes indications et les mêmes effets thérapeutiques et indésirables que le citalopram, auquel il succède. Cependant, d'après les laboratoires Lundbeck et une étude publiée en 2004 par J.-M. Azorin dans la revue L'Encéphale, l'escitalopram est plus efficace dans les dépressions sévères. Ils auraient pour cela réinterprété les données d'études comparant les deux molécules avec des critères non définis au moment des études[6]. Il est le plus sélectif des inhibiteurs de recapture de la sérotonine (octobre 2003)[7].

Il est homologué et indiqué dans le traitement :

D'autres indications comprennent :

L'escitalopram agit en bloquant les transporteurs de sérotonine (SERT) qui recapturent celle-ci, l'augmentant ainsi dans la fente synaptique et permettant le passage de l'information entre les neurones.

Une étude (sur le modèle animal) laisse entendre qu'il pourrait réduire la circulation de cytokines pro-inflammatoires sans diminuer la qualité du sommeil dans le cas de dépression post infarctus du myocarde[8].

Efficacité

La revue Prescrire est très nuancée sur cet isomère et estime qu'il n'apporte aucun avantage thérapeutique par rapport au citalopram ou à la venlafaxine, que ce soit pour les états dépressifs sévères ou les attaques de panique[9].

Dans le traitement de la dépression, des études ont montré la supériorité clinique de l'escitalopram par rapport à certains ISRS comme la paroxétine, la fluvoxamine, la sertraline, la fluoxétine et la duloxétine[10],[11]. Néanmoins aucune étude clinique n'établit de comparaison entre l'escitalopram et un tricyclique dans le cas des patients gravement dépressifs. Comparé à la duloxétine, l'escitalopram semble avoir une meilleure efficacité en début de traitement.

Il serait plus efficace que le citalopram et qu'un placebo dans le traitement du trouble anxieux généralisé (TAG), des phobies sociales généralisées et des troubles obsessionnels compulsifs (TOC)[12].

Cette molécule semble également améliorer les bouffées de chaleur lors de la ménopause[13].

Posologie, contre-indications

Interactions médicamenteuses

L'interaction médicamenteuse la plus courante est l'association avec d'autres substances à action sérotoninergique (qui augmente la sérotonine) comme les autres antidépresseurs IMAO ou tricycliques, les triptans, le millepertuis, les suppléments en 5-HTP (extraits de la Griffonia), la Rhodiola roseaetc. qui peuvent conduire à un syndrome sérotoninergique (excès de sérotonine dans le cerveau).

Une autre interaction médicamenteuse, moins courante mais dangereuse, est possible avec le dextrométhorphane. C'est un constituant des médicaments contre la toux et le rhume, mieux connu sous le nom de DXM. Ce constituant réagit avec l'escitalopram, mais aussi avec tout autre antidépresseur de la famille des ISRS[17].

Effets secondaires

Comme toutes les substances psychotropes, l'escitalopram n'est pas sans effets secondaires, variables en intensité.

Dans les essais cliniques, les effets suivants ont été rapportés[18],[19],[20],[21] :

Effets secondaires très fréquents (plus de 10 % des cas)
Effets secondaires courants (entre 1 et 10 % de cas)
  • insomnie (9,2 %) ;
  • diarrhée (8 %). La revue Prescrire fait état, lors des essais cliniques comparatifs, d'un arrêt de traitement pour effets indésirables chez 5,9 % des patients. Ainsi, 73 % des patients sous escitalopram rapportent un événement indésirable[9] ;
  • somnolence (6,9 %) (particulièrement en début de traitement) ;
  • la prise de poids est quasi inexistante, 0,6 kg après six mois de traitement contre 0,2 kg avec un placebo ;
  • légère baisse de la libido et un retard de l'éjaculation (9 % des patients). On a décrit une dysfonction sexuelle liée aux médicaments ISRS (en anglais : Post SSRI Sexual Dysfunction, PSSD), un dysfonctionnement sexuel causé par un traitement par les médicaments antidépresseurs ISRS. Le PSSD persiste après la fin du traitement par l'ISRS et peut devenir chronique et irréversible[22],[23]. Chez les femmes, un dysfonctionnement est observé dans 48 % des cas[24]. Dans le cas où il existe des dysfonctions sexuelles (désir sexuel hypoactif, anorgasmie, trouble de l'excitation...) antérieures à l'apparition d'un état dépressif, une utilisation de l'escitalopram devra être évitée[25] ;
  • allongement du QT[14], ce qui contre-indique son association avec la plupart des neuroleptiques ;
  • vertiges ;
  • paresthésies ;
  • tremblements ;
  • augmentation ou diminution de l'appétit ;
  • anxiété ;
  • agitation ;
  • rêves anormaux ;
  • anorgasmie ;
  • congestion nasale ;
  • constipation ;
  • vomissements ;
  • sécheresse de la bouche (xérostomie) ;
  • transpiration excessive (hyperhidrose) ;
  • arthralgies (douleurs articulaires) ;
  • myalgies (douleurs musculaires) ;
  • fatigue inhabituelle ;
  • pyrexie (fièvre) ;
  • impuissance (dysfonction érectile).

L'arrêt d'un ISRS nécessite une diminution progressive de la dose prescrite. Comme tous les antidépresseurs, un syndrome de sevrage très pénible peut apparaître, selon la durée du traitement, l'état du patient et d'autres circonstances. Ces symptômes de sevrage peuvent être de l'irritabilité, de l'insomnie, de l'angoisse, des étourdissements ou de la paresthésie. Ils sont souvent interprétés à tort par le patient comme une rechute de l'affection primitive.

Il est impérativement conseillé de ne jamais arrêter le traitement d'un coup, mais de diminuer progressivement la dose sur une durée de plusieurs semaines, avec un suivi par le médecin et si possible un appui psychologique de l'entourage.

Notes et références

  1. a b c d e f g et h PubChem CID 146570
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) « New drugs from old », Drugs and Therapeutics Bulletin, vol. 44, no 10,‎ , p. 73–77 (ISSN 0012-6543 et 1755-5248, DOI 10.1136/dtb.2006.441073) [présentation au Medical Journal Club, Morriston Hospital, par Scott Pegler, pharmacien au National Health Service (Royaume-Uni), le 20 novembre 2006].
  4. Michel Hajdenberg et Pascale Pascariello, « Seroplex : l'histoire secrète de la pilule à un milliard », avril 2015, Médiapart.
  5. Seroplex® : l'effarante histoire du médicament inutile qui a coûté 700 millions d'euros à la Sécu, France5.
  6. J.-M. Azorin, P.-M. Llorca, N. Despiegel et P. Verpillat, « Traitement des épisodes dépressifs sévères : Escitalopram est plus efficace que citalopram », L'Encéphale, vol. 30, no 2,‎ , p. 158–166. (ISSN 0013-7006, DOI 10.1016/S0013-7006(04)95427-9, lire en ligne).
  7. Antonio Delmas, « États-Unis : le plus sélectif des IRS dans le traitement du TAG », sur Psythère, .
  8. (en) Thierno Madjou Bah, Mohamed Benderdour, Sévan Kaloustian et Ramy Karam, « Escitalopram reduces circulating pro-inflammatory cytokines and improves depressive behavior without affecting sleep in a rat model of post-cardiac infarct depression », Behavioural Brain Research, vol. 225, no 1,‎ , p. 243–251 (DOI 10.1016/j.bbr.2011.07.039, lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b La rédaction de la revue Prescrire, « Escitalopram (Seroplex°) : un isomère du citalopram, sans aucun avantage thérapeutique », Prescrire, vol. 24, no 250,‎ , p. 325–328 (ISSN 0247-7750, résumé).
  10. (en) Andrea Cipriani, Toshiaki A. Furukawa, Georgia Salanti, John R. Geddes, Julian P.T. Higgins, Rachel Churchill, Norio Watanabe, Atsuo Nakagawa, Ichiro M. Omori, Hugh McGuire, Michele Tansella et Corrado Barbui, « Comparative efficacy and acceptability of 12 new-generation antidepressants : a multiple-treatments meta-analysis », Lancet, vol. 373, no 9665,‎ , p. 746–758 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 19185342, DOI 10.1016/S0140-6736(09)60046-5, lire en ligne)
  11. (en) Sidney H. Kennedy, Henning F. Andersen et Raymond W. Lam, « Efficacy of escitalopram in the treatment of major depressive disorder compared with conventional selective serotonin reuptake inhibitors and venlafaxine XR : a meta-analysis », Journal of Psychiatry & Neuroscience, vol. 31, no 2,‎ , p. 122–131 (ISSN 1180-4882 et 1180-4882, PMCID PMC1413963).
  12. A. Pelissolo, « Efficacité et tolérance de l'escitalopram dans les troubles anxieux : revue de la littérature », L'Encéphale, vol. 34, no 4,‎ , p. 400–408 (ISSN 0013-7006, PMID 18922243, DOI 10.1016/j.encep.2008.04.004, lire en ligne)
  13. (en) Freeman EW, Guthrie KA, Caan B. et al. « Efficacy of Escitalopram for hot flashes in healthy menopausal women: a randomized controlled trial » JAMA 2011;305:267-274.
  14. a et b (nl) « Minerva », sur Minerva Website (consulté le ).
  15. a et b Information de l'AFSSPS du 6/12/2011
  16. « Antidépresseur Cipralex (escitalopram) : Nouveaux renseignements concernant le risque cardiaque lié à la dose », sur canadiensensante.gc.ca (consulté le ).
  17. Chantal Morissette, « Le dextrométhorphane et la toux sèche (2e partie) : les interactions médicamenteuses » Cahier de FC de L'actualité pharmaceutique, mars 2010 [PDF]
  18. (en) « Lexapro (escitalopram) dosing, indications, interactions, adverse effects, and more » Medscape Reference. WebMD consulté le 27 novembre 2013
  19. (en) « Cipralex 5, 10 and 20 mg film-coated tablets - Summary of Product Characteristics (SPC) » electronic Medicines Compendium. 2 octobre 2013, consulté le 27 novembre 2013.
  20. (en) "ESCITALOPRAM-LUPIN TABLETS (LUPIN AUSTRALIA PTY. LTD)" (PDF). TGA eBusiness Services. Lupin Australia Pty Ltd. 21 December 2011. Retrieved 27 November 2013.
  21. "ESCITALOPRAM (escitalopram oxalate) tablet, film coated [Apotex Corp.]". DailyMed. Apotex Corp. September 2013. Retrieved 27 November 2013.
  22. (en) Bahrick AS. « Post SSRI Sexual Dysfunction » American Society for the Advancement of Pharmacotherapy Tablet 2006; 7:2-10.
  23. (en) Csoka AB, Bahrick AS, Mehtonen O-P, « Persistent Sexual Dysfunction after Discontinuation of Selective Serotonin Reuptake Inhibitors (SSRIs) », J Sex Med., vol. 5, no 1,‎ , p. 227–33 (PMID 18173768, DOI 10.1111/j.1743-6109.2007.00630.x, lire en ligne)
  24. Rémy Martin-Du Pan et Pierre Baumann, « Dysfonctions sexuelles induites par les antidépresseurs et les antipsychotiques et leurs traitements », sur Revue Médicale Suisse, (consulté le )
  25. (en) Sutherland JE, Sutherland SJ, Hoehns JD, « Achieving the best outcome in treatment of depression », Journal of Family Practice, vol. 52, no 3,‎ , p. 201–09 (PMID 12620174, lire en ligne)

Liens externes

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