Le Gouvernement de Saintonge et Angoumois est une ancienne division de l'administration militaire de la France d'Ancien Régime. Ses capitales étaient Saintes et Angoulême. En 1773, peu avant la Révolution française[1], il devient un gouvernement général de seconde classe. Si le gouverneur général était le représentant honorifique de la province à la cour, il devait composer son gouvernement avec l'évêque de Saintes et celui d'Angoulême, avec le Lieutenant général, avec l'Intendant de La Rochelle pour Saintes, et celui de Limoges pour Angoulême.
Histoire
Réforme de 1773
Ce gouvernement général de la seconde classe avait pour bornes d'autres gouvernements généraux militaires :
Il comprenait la Saintonge et l'Angoumois, et avait pour capitales Saintes et Angoulême. À sa tête se trouvait un gouverneur général, qui pouvait également cumuler celle de Lieutenant général de la province. Les attributions du lieutenant général étaient exclusivement militaires.
En cas d'absence, le gouverneur général y était constamment représenté par un autre lieutenant général. Le marquis René de Montalembert a été l'un d'eux[2],[3], aux ordres du duc de Crussol[4]. L'État major était complété par les lieutenant de Roi, qui commandaient les places fortes : la citadelle de Saintes et le château d'Angoulême.
Liste des gouverneurs de la Saintonge et de l'Angoumois
Jean d'Angennes, seigneur de Rambouillet, gouverneur de l'Angoumois
François de La Rochefoucauld
Philippe de Volvire alias Volluyre, marquis de Ruffec gouverneur de l'Angoumois (1575-1585)
Charles-Emmanuel de Crussol (1707-1762) Gouverneur général de la Saintonge et de l'Angoumois
François Emmanuel de Crussol (1728-1802), Gouverneur général de la Saintonge et de l'Angoumois (1762-1789)
Références
↑Conrad Malte-Brun, Lavallée, Géographie Universelle, Furne, (lire en ligne), p. 236
↑Victor Bujeaud, La Charente révolutionnaire, vol. 1, , 502 p. (lire en ligne), ccviii, Série IV
↑Louis de La Roque, Catalogue des gentilshommes en 1789 et des familles anoblies, vol. 2, E.Dentu, , 54 p. (lire en ligne), p. 53
↑chevalier de Montandre-longchamp & chevalier de Roussel, État militaire de France, pour l'année 1758 [-1793]…, paris, chez Guillyn, quai des Augustins, mdcclxii (1762) (lire en ligne), page 45