Selon la tradition, le diocèse d'Apt aurait été fondé par saint Auspice, envoyé par saint Clément dans cette ville, dont il serait devenu évêque et où il aurait subi le martyre en l'an 102. Cependant l'existence de l'église d'Apta Julia ne nous est révélée qu'en 314, par la présence d'un représentant de son église au concile d'Arles. Le premier évêque certain d'Apt, parce que cité dans des documents liturgiques contemporains, est saint Castor.
Le diocèse comprenait deux abbayes d'hommes : Saint-Eusèbe et Valsaintes et deux abbayes de femmes : Sainte-Catherine et Sainte-Croix.
L'évêché d'Apt fut supprimé par le concordat de 1801 et son diocèse rattaché pour sa plus grande partie à l'archevêché d'Avignon, tandis que la haute vallée du Calavon était rattachée à l'évêché de Digne.
Hugues Du Tems, « Apt », dans Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, t. 1, Paris, Chez Delalain, (lire en ligne), p. 25-75.
Joseph-Hyacinthe Albanès, complété, annoté et publié par le chanoine Ulysse Chevalier, Gallia christiana novissima. Histoire des archevêchés, évêques et abbayes de France d'après les documents authentiques recueillis dans les registres du Vatican et les archives locales — Tome premier : Aix, Apt, Fréjus, Gap, Riez et Sisteron, Montbéliard, 1899-1920 (lire en ligne).
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), vol. 3, Paris, Albert Fontemoing, (lire en ligne), pp. 281-283, Province d'Apt..
Jean Barruol, Les origines de l'église aptésienne d'après de nouveaux documents, p. 20-23, dans Provence historique, tome 13, fascicule 51, 1963 (lire en ligne).