Constituée de plus de 30 000 habitants en 2021, la ville de Sainte-Julie est fondée en 1851 alors que la paroisse Sainte-Julie est reconnue civilement et juridiquement. À l'époque une localité rurale axée sur la production laitière de 1 251 habitants, sa population croît lentement jusque durant les années 1960, période où est construite l'autoroute 20 puis éventuellement l'autoroute 30. Sa population passera de 2 500 habitants en 1971 à 14 000 habitants dix ans plus tard, en 1981. Depuis lors, sa croissance démographique continue, mais de manière plus lente[2]. Située sur le flanc nord du mont Saint-Bruno, Sainte-Julie constitue depuis les années 1970 une banlieue de Montréal, bien que plusieurs terres agricoles ont subsisté au développement résidentiel.
La ville se voit décerner le titre de « ville la plus heureuse au Québec » en 2008, 2009, 2011 et 2014 par le palmarès de l'Indice relatif de bonheur (IRB)[3],[4].
Elle est nommée en l'honneur de Sainte Julie, la patronne de Julie Gauthier, qui a concédé le terrain où fut érigée la toute première église[5].
Sainte-Julie : l'église construite lors de la fondation de la paroisse l'a été sur la terre de Julie Gauthier dite Saint-Germain, qui demanda que l'on donne à la paroisse le nom de sa patronne, sainte Julie.
Verchères : Une verchère est une pièce de terrain reçue en dot. Ce toponyme se retrouve en France en particulier dans la région de Lyon, par exemple à Chozeau : la rue de la Verchère qui s'est transformée en rue de Verchère, les habitants ayant perdu le sens et l'utilisation du mot.
Histoire
Sainte-Julie-de-Verchères, de son nom complet, a acquis le statut de ville en 1971. Cependant, bien avant cela, des gens habitaient sur son territoire, qui était rattaché à la paroisse de Sainte-Anne-de-Varennes et que l'on appelait « Grand Coteau ». Ces colons qui provenaient pour la plupart de Boucherville, trouvant la paroisse un peu trop loin, demandent à fonder leur propre paroisse dès 1843. C'est en 1850 qu'ils en obtiennent finalement l'autorisation et construisent une église sur la terre de Julie Gauthier.
Le , une proclamation civile reconnaît la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie. À l'automne 1851, le recensement fédéral y dénombre plus de 190 familles et 1 251 habitants.
Le , la ville obtient le droit d'élire, selon la loi, son premier maire : Jules Choquet.
Au milieu des années 1960, la construction de l'autoroute Jean-Lesage (A-20) stimula encore plus le développement de Sainte-Julie, qui avait alors l'apparence d'une banlieue en plein développement.
En 2008, 2009, 2011 et 2014, la Ville est déclarée Ville du Bonheur. En 2007 et en 2010, elle obtient la certification « Quatre fleurons » pour la qualité de ses aménagements paysagers incluant ceux de ses citoyens. En 2013, la Ville de Sainte-Julie obtient la certification « Cinq fleurons », la plus haute distinction dans le cadre du programme des Fleurons du Québec.
En 2009, la Ville reçoit l'accréditation de « Municipalité amie des enfants ».
Aujourd'hui, on estime à 30 000 le nombre de Julievillois/Julievilloises.
En 2015, a lieu la première autorisation de localiser des plants de ginseng à Sainte-Julie[6].
La ville se concentre sur le développement résidentiel. Un projet appelé Le sanctuaire de la Vallée du Richelieu est en construction et un autre, Les Villas du Golf, est en planification. De ces nouveaux logements découleront autour de 800 unités[7].
Loisirs
La municipalité de Sainte-Julie possède une variété de loisirs, équipe de hockey, de soccer, etc. La ville profite également de ses 38 kilomètres de pistes cyclables qui sont accessibles pour tous[8].
Un terrain de golf se retrouve dans la ville de Sainte-Julie, le club de golf la Vallée du Richelieu[8].
Administration
Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de huit districts[9].