Le segment orbital Axiom est conçu par Axiom Space (fondé par Michael Suffredini, ex directeur des programmes de la Station spatiale internationale), avec pour objectif de développer avec la NASA le vol spatial privé vers l’ISS[5]. Il est constitué de trois modules amarrés entre eux et liés à l'ISS au port d'amarrage avant du module Harmony, en lieu et place des modules PMA-2 et IDA-2, qui devront être relocalisés. Les touristes spatiaux voyageront en véhicule spatialCrew Dragon de SpaceX, ou Boeing CST-100 Starliner[6], pour des séjours touristiques d'une dizaine de jours, à des coûts individuels annoncés de 55 millions de dollars[7]. Deux des modules en question, dont Axiom Hab One (AX-H1), sont en construction à Cannes dans l'usine de Thales Alenia Space[8]
Une importante partie de ce projet est réalisée par les sociétés française Thales Alenia Space (TAS, filiale de Thales) et italienne Leonardo[9]. L'architecture et le décor intérieur du module d'habitation sont réalisés par le designer français Philippe Starck[10], avec chambre en forme d'œuf-coconcapitonnée (adaptée à une vie en liberté multi-directionnelle en impesanteur), parsemée de centaines de nano-diodes à couleurs variantes, fenêtres et hublots panoramiques, lit rétractable, écrans tactiles, et système de communication individuel à haut débit vers la Terre[11],[12]. Un dôme-coupole inférieur entièrement vitré, similaire à la Cupola, permet une vue panoramique à 360° sur la Terre[13],[14].
Station spatiale Axiom
Axiom Space prévoit dans les années 2030, en fin d'activité d'ISS, de détacher ses modules pour en faire une station spatiale indépendante, de 110 m de longueur, ayant une capacité d'accueil de 16 personnes, reprenant l'idée du projet russe similaire Orbital Piloted Assembly and Experiment Complex (OPSEK) qui consistait à récupérer les modules du segment orbital russe de l'ISS[15],[16].
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.