La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Yron, le ruisseau des Parrois, le ruisseau la Creue, le ruisseau des Paquis, le ruisseau de Burnenaux, le ruisseau d'Hattonville, le ruisseau de Naugipont, le ruisseau de l'Étang de Parfond Rupt, le ruisseau de l'Étang de Belian, le ruisseau de l'Étang Boutonneau, le ruisseau de l'Étang Chiterne et le ruisseau de l'Étang de Petit Étang[4],[Carte 1].
L'Yron, d'une longueur de 37 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Orne à Conflans-en-Jarnisy, après avoir traversé dix communes[5].
Divers plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang Belian (2,1 ha), l'étang Beugné (20,2 ha), l'étang Boutonneau (5,5 ha), l'étang Chiterne (2,2 ha), l'étang Comé (10,8 ha), l'étang d'Afrique (13,6 ha), l'étang de Chirionsard (4 ha), l'étang de Parfond Rupt (4,7 ha), l'étang de Vigneulles (19,8 ha), l'étang de Wendel (3,5 ha), l'étang des Anceviennes (5,9 ha), l'étang Picard (7,9 ha) et Queue du Grand étang, d'une superficie totale de 17 ha (0 ha sur la commune)[Carte 1],[9].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 7 km à vol d'oiseau[13], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[14],[15].
Au , Vigneulles-lès-Hattonchâtel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].
Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (38 %), terres arables (32 %), prairies (16,9 %), cultures permanentes (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Son nom vient du suffixe latin eolae qui a donné Vineolis en 1152, petite vigne, suffixe devenu eules pour donner Vigneulles en français.
Hattonchâtel : de Hatton, évêque de Verdun. Nombreuses mentions[23].
Histoire
En 1332, demoiselle Agnès, veuve d'Eudignon de Vigneulles, bailli d'Aspremont[24] et écuyer, Jean et Isabelle ses enfants, reconnaissent tenir de Henri IV d'Aspremont, évêque de Verdun, tout ce qu'ils possèdent à Vigneulles-sous-Hattonchâtel, ban et finage, excepté la terre dite de Saint-Pierre, ou la Terre de Valerne[25].
En 1389, les habitants de Vigneulles se mettent pour toujours sous sauvegarde de Robert duc de Bar et ses successeurs. L’évêque de Verdun porte plainte devant le lieutenant-général du duché de Luxembourg pour le duc d’Orléans-Mainbourg, gouverneur du duché, qui décide par une ordonnance du 4 mars 1403 que les habitants ne pourront se prévaloir de cette sauvegarde contre l'évêque de Verdun, leur seigneur, mais qu'ils seront obligés de répondre devant la justice et de lui payer ses droits[25].
En 1489, Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, affranchit les habitants de Vigneulles[25].
En 1498, un différend s'éleve au sujet du tiers de la dîme de Vigneulles possédée par Florentin de Stainville et Robert de Vigneulles, écuyers, qui ont pris jusque là ces dîmes des comtes d'Aspremont, comme fief mouvant de la châtellenie d'Aspremont. Mais Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, prétend que cette portion de dîme meut en fief de sa châtellenie d'Hattonchâtel. L'affaire se conclut à la condition que la comtesse de Linange, veuve du comte de Linange, seigneur d'Apremont, renonce à l'hommage des dîmes de Vigneulles et que Florentin de Stainville et Robert de Vigneulles fassent foi et hommage à la comtesse de cinq francs de rente et de seize septiers de vin à eux dus chaque an sur plusieurs héritages situés au village de Tannois. En conséquence de cet accord, la comtesse consent à ce qu'ils reprennent ces dîmes de l'évêque de Verdun[25],[26].
Les résultats du 2e tour de la présidentielle à Vigneulles-lès-Hattonchâtel sont les suivants : Marine Le Pen (Front national) est en tête des suffrages avec 50,8 % des voix. A la seconde place Emmanuel Macron (En Marche!) obtient un score de 49,2 %.
Marine Le Pen (FN) était aussi arrivée en première position au 1er tour (32,03 % des votes).
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :
total des produits de fonctionnement : 1 258 000 €, soit 763 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 805 000 €, soit 488 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 525 000 €, soit 319 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 1 077 000 €, soit 653 € par habitant ;
endettement : 603 000 €, soit 366 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 9,81 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 33,97 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 16,16 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
cotisation foncière des entreprises : 10,12 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 670 €[33].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
En cours
Jean-Claude Zingerle
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2021, la commune comptait 1 574 habitants[Note 5], en évolution de +0,13 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La vigne est plantée au-dessus du village en petites parcelles, entre 260 et 350 mètres d’altitude sur les coteaux en pentes douces, au bas du front de côte de la côte de Meuse[41].
Rémi Herment, sénateur honoraire, ancien président du conseil général de la Meuse, ancien syndicaliste agricole.
Charles-Auguste Salmon (1805-1892). Magistrat. Député de la Meuse en 1848 et 1849. Délégué par le gouvernement français aux pourparlers de paix en 1871 chargé de la défense des intérêts des magistrats et officiers ministériels de la Lorraine et de l'Alsace annexées par l'Allemagne. Sénateur de la Meuse en 1876. Correspondant de l'Institut (Acad. des Sc. Morales et Politiques). Tombe à Hattonchâtel.
Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN2-271-05154-1)
Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Vigneulles-lès-Hattonchâtel, vitraux disparus (repérés dans la documentation et vérifiés non en place), page 87
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Ou Frédéric Reitlinger Allemand chargé de mission diplomatique auprès de l'Angleterre et de l'Autriche.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Toponymie », sur grandvigneulles.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
↑Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, (lire en ligne)
↑ abc et dAugustin Calmet, Notice De La Lorraine, Louis Beaurain, (lire en ligne), p. 853.
↑France et Frédéric Léonard, Recueil des traitéz de paix, de trève, de neutralité, de confédération, d'alliance, et de commerce, faits par les rois de France, avec tous les princes, et potentats de l'Europe, et autres, depuis près de trois siècles, Reinier Leers, (lire en ligne), p. 410