La superficie de la commune est de 482 hectares ; l'altitude varie de 22 à 43mètres[1].
Son territoire est dépourvu de relief. Les anciens bras de la Seine ont été remblayés à la fin du XXe siècle lors du prolongement de la ligne 13 du métropolitain et la construction du nouveau pont de Clichy, entraînant la disparition des deux îles parallèles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), souvent citée dans les romans d'Eugène Sue, et l'île Robinson qui porte le nom du célèbre héros de Daniel Defoe.
Les bords de Seine sont construits sur des terrains sableux humides, et la plupart des immeubles près du bord de Seine n'ont que des demi-sous-sols uniquement dans la couche de remblais, jouant le rôle de vide sanitaire. Le terrain est meuble, et suit des mouvements périodiques liés au niveau d'assèchement des nappes humides de l'ancien fond marécageux désormais souterrain.
Les constructions récentes en bord de Seine ont des sous-sol profonds qui nécessitent des pompages incessants durant chaque chantier, ce qui accentue les mouvements de terrains environnants quand les nappes voisines se vident. Ces constructions nécessitent des fondations en béton armé précontraint, munies de poutres de soutien des murs de sous-sol pour retenir la poussée des terrains environnants, particulièrement en période de sécheresse. Ces constructions récentes en bord de Seine ont posé des problèmes aux constructions voisines plus anciennes, à cause des mouvements de terrain nettement plus importants que ceux pour lesquels ils avaient pourtant été prémunis.[réf. nécessaire]
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 632 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
Voies fluviales
En dehors du petit port fluvial sur la Seine au sud, à l'usage de la navigation de loisirs, et rattaché au port autonome de Paris, la ville possède une zone portuaire à caractère industriel au Nord de la ville sur la boucle suivante de la Seine. Cette zone permet les échanges de matériaux pesants, notamment de construction, dont les coûts de transport sont très élevés et que seule la navigation fluviale permet d'acheminer en grande quantité pour Paris et sa couronne immédiate.
Voies routières
La circulation automobile à Asnières est difficile[réf. nécessaire]. L'essentiel du trafic se fait en bord de Seine autour de la ville. La traversée du pont d'Asnières est excessivement pénible aux heures de pointe. La Grand rue Charles-de-Gaulle puis l'avenue d'Argenteuil sont également difficilement praticables car desservant Bois-Colombes et les communes du nord. De plus la ville dispose de très peu de places de stationnement, et les garages et places de parkings privés sont très convoités, rares et chers.
À la suite d'un plan d'aménagement mis en place de 2010 à 2013[8], les rues de la ville étant à sens unique sont devenues praticables dans les deux sens pour les vélos.
Transports en commun
La ville dispose d'une desserte variée de transports publics.
La gare d'Asnières-sur-Seine est desservie par les lignes J et L du Transilien. Les deux lignes aboutissent à la gare Saint-Lazare en empruntant le pont ferroviaire d'Asnières. Concernant la ligne L il s'agit des trains en direction de Versailles Rive-Droite ou Nanterre-Université. Ceux à destination de Versailles Rive-Droite permettent par ailleurs un accès au quartier d'affaires de La Défense. Concernant la desserte par la ligne J, il s'agit des trains en provenance d'Ermont-Eaubonne, qui sont direct entre Asnières et Paris. Le quartier de la gare à Asnières est donc une zone convoitée pour cette facilité d'accès, et également très dynamique en termes d'activité commerciale.
La gare de Bécon-les-Bruyères, à l'ouest, est entre les gares d'Asnières et de Courbevoie et située à la limite de ces deux communes. Elle est desservie par la ligne L, par les trains en direction de Nanterre-Université ou Saint-Nom-la-Bretèche. Ces derniers permettent aussi un accès direct à La Défense.
La gare de Bois-Colombes, également à l'ouest, est située non loin de la limite communale avec Asnières. Elle est desservie par la ligne J, par les trains en direction d'Ermont-Eaubonne.
La gare des Grésillons, desservie par le RER C : située avenue des Grésillons, marquant la limite entre Gennevilliers et Asnières, tout à l'est de la commune. Elle permet de relier Pontoise à Massy-Palaiseau, en desservant de nombreux arrêts dans Paris, notamment Invalides, Saint-Michel Notre-Dame, gare d'Austerlitz.
Ligne 1 du tramway dont, le terminus est situé aux Quatre Routes avec un arrêt aux Courtilles, à destination de Noisy-le-Sec, en traversant Saint-Denis notamment.
Bus RATP 54, 138, 140, 165, 167, 175, 177, 178, 235, 238, 276, 304, 340, 366, 378, Bus du Port, RiverPlaza. Un service spécial de transport public pour personnes handicapées est également disponible à domicile pour les Asniérois.
Au , Asnières-sur-Seine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en sept « grands quartiers » soit Bécon-Flachat, Champs-Magenta, Alma-Philosophes, Mairie, Grésillons, Renoir-Métro et Nord, eux-mêmes découpés en 32 îlots regroupés pour l'information statistique[14].
Les environs du château d'Asnières (acquis par la ville au XXe siècle), non loin de l'actuel hôtel de ville, sont un secteur protégé au plan de l'urbanisme, car le château est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Cependant, il a été laissé à l'abandon durant des décennies, au point que celui-ci n'était même plus accessible au public, et que son ancien parc a presque totalement disparu sous la pression immobilière des années 1960. Il a été rénové dans les années 2000 et est à présent ouvert au public.
Quelques parcs sont situés en centre-ville (parc Joffre, parc Voyer-d'Argenson, parc de l'Île Robinson sur les quais, square des Impressionnistes, square Leclerc près de la mairie). Un nouveau jardin public - le jardin du haras[16]- a été créé en 2023 dans les Hauts d'Asnières. Nommé en l'honneur de l'histoire équestre de la ville, il est aussi orné d'oeuvres du sculpteur animalier asniérois Arnaud Kasper.
Habitat
Au 100, avenue des Grésillons, 730 logements sociaux environ dans des immeubles en brique rouge, séparés par des espaces verts ont été construits en 1934 sur les anciens champs d'épandage par l'office d'HBM de la Seine qui avait engagé une politique de constructions de cités-jardins.
L'immeuble des Gentianes a été détruit en . Construits en 1967, les 317 logements HLM sont remplacés par des équipements sportifs, une maison des loisirs et de la culture, une maison des femmes et un nouveau local pour la police municipale.
Asnières-sur-Seine est fortement urbanisée, c'est une ville principalement résidentielle où alternent maisons de ville, pavillons et immeubles d'habitation. Toutefois l'urbanisation du Sud de la Ville (près de Courbevoie et Colombes, dans le quartier de Bécon-les-Bruyères) est nettement plus ancienne que les quais immédiats de la Seine (dont l'urbanisation date seulement du début du XXe siècle sur les terrains de l'ancien parc du château de la ville en bord de Seine).
La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit qu'Asnières doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux. De ce fait, la commune est astreinte au paiement d'une pénalité financière, qui s'est élevée à 400 000 € en 2018 et 780 000 € en 2019 et a été déclaré en « état de carence » de 2018 à 2019, ce qui signifie que le préfet délivrait les permis de construire et exerçait, s'il y avait lieu, le droit de préemption urbain afin de développer l'offre de logement social[18]. La commune a en effet fait preuve d'un grand volontarisme en remplissant les objectifs triennaux 2017-2019 fixés par l'État pour parvenir à respecter les objectifs légaux[19].
Nouveaux aménagements
La ZAC Asnières-Bords de Seine
La ZAC Asnières-Bords de Seine (2009) est bordée au nord par l'avenue des Grésillons et sa gareRER C, à l'ouest par les rues Pierre-et-Marie-Curie et au sud par le quai Aulagnier. Dans le cadre du renouvellement urbain d’Asnières et en accord avec les fondamentaux du développement durable, la ZAC accueille un quartier mixte comprenant un parc de 7 000 m2, 800 logements, une résidence hôtelière, un groupe scolaire, 1 500 m2 de commerces de proximité et deux immeubles de bureaux : O2 (23 420 m2) et Front Office 92 (23 470 m2 – HQE Exploitation). À terme, une crèche, un gymnase, des terrains de sport de plein air, une résidence étudiante et une pépinière d’entreprises compléteront cet ensemble urbain.
La ZAC Parc d'Affaires
D’une superficie de 15 hectares, la ZAC Parc d’affaires se situe en bordure de la ZAC Asnières-Bords de Seine. Ce secteur en mutation se caractérise par son orientation développement durable et la réalisation d’une mixité urbaine. Il prolonge et complète la modernisation du tissu économique de l’est de la commune. Elle accueillera un écoquartier proposant espaces verts, logements, bureaux et commerces et assurera la continuité urbaine entre le centre-ville et Bords de Seine.
Le projet comprend :
une offre de 160 000 à 180 000 m2 de bureaux et d’activités ;
un ensemble de 5 000 à 7 000 m2 de commerces et d’activités artisanales ;
un programme de 70 000 à 90 000 m2 de logements et d’hébergement hôtelier ;
un aménagement de 7 000 à 10 000 m2 d’équipements publics dont un parc de stationnement, une crèche, un groupe scolaire, un gymnase, un stade…
La ZAC PSA - Quartier de Seine Est
Situé à l’entrée est d’Asnières et jouxtant la ZAC Bords de Seine, cet ancien site industriel de 7 ha (Ford puis Citroën) offre un potentiel de développement économique important. En mêlant la restructuration de bâtiments existants comme l’aménagement de nouveaux bureaux, le projet met en avant une gestion équilibrée de l’espace tout en gardant son patrimoine industriel hérité de l’histoire de la construction automobile. Toutes les fonctions urbaines s’y retrouvent : activités économiques, commerces, équipements, espaces verts, habitat.
Le projet comprend :
une offre de 85 000 m2 de bureaux (campus) ;
un ensemble de 5 000 m2 de commerces et d’activités artisanales ;
un programme d'environ 30 000 m2 de logements ;
un aménagement d’équipements publics intégrés au quartier.
Le renouvellement urbain des Hauts d'Asnières
Depuis 2008, le quartier des Hauts d'Asnières bénéficie d’un vaste programme de rénovation urbaine : requalification des espaces collectifs et publics, redistribution des équipements publics et commerciaux, reconstitution d’un nouveau quartier et revitalisation des polarités commerciales existantes. De nouveaux logements, commerces et bureaux seront livrés entre 2011 et 2016 et seront desservis par le prolongement de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France jusqu'aux Courtilles qui, relié aux lignes 13 et 15 du métro (stations Asnières-Genneviliers Les Courtilles, Gabriel Péri et les Agnettes) et bénéficiant du redéploiement du réseau de bus, constitue à présent un pôle multimodal. Ce quartier voit ses nombreux équipements de sports collectifs être rénovés dans la perspective des Jeux Olympiques d'été de 2024.
Le quartier des Philosophes
Situé au cœur historique de la ville d’Asnières, le long du boulevard Voltaire puis de l’avenue Gabriel-Péri, le quartier des Philosophes est en mutation notamment la place Voltaire (aménagement de la voirie et des espaces publics, démolition/reconstruction, nouveaux commerces). La rénovation du collège Voltaire, vétuste et générant une forte pollution sonore est prévue pour 2025.Ces rénovations contribuent à la future requalification de l’entrée de ville située entre le pont de Clichy et Gennevilliers.
L'aménagement des berges de Seine
Dans la démarche d’ouverture de la ville sur la Seine souhaitée par le département dans le cadre du schéma d’aménagement et de gestion durables de la Seine et inscrite dans le plan local d'urbanisme (PLU), les berges de Seine seront réaménagées d’ici 2015 : promenade piétonne et cyclable continue sur l’ensemble du linéaire des berges de Seine et valorisation de la façade sur Seine.
Toponymie
Le nom de la commune fut Anières puis Asnières-Saint-Marcel et Asnières avant de devenir Asnières-sur-Seine le [20], nom conservé depuis[21].
Son nom proviendrait des nombreux haras d'ânes (asinaria, asneria en latin) présents sur son territoire, et ayant été employés à la construction de l'abbaye de Saint-Denis, voire des ânes utilisés pour transporter les sacs de farine, en provenance des moulins de Sannois et d'Argenteuil, à travers la plaine de Gennevilliers.[réf. nécessaire] Aujourd'hui, les ânes sont encore à l'honneur lors de festivités publiques municipales.
Asnières a une histoire commune avec la commune de Gennevilliers.
Chronologie de faits
1158 - (26 juin) Une bulle du papeAdrien IV : Ecclesiam de Asneriis cum cimiterio (église d'Asnières, avec cimetière) précise et atteste l'existence d'Asnières à cette époque[22].
1224 - La seigneurie d'Asnières, impliquant le droit de haute justice, appartient dès avant 1224 à l'abbaye de Saint-Denis. Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Gennevilliers dépend de la paroisse d'Asnières, et s'en sépare en 1302.
1460 - La commune dont la population a payé un lourd tribut à la guerre de Cent Ans est de cinq feux (environ 25 âmes).
1518 - Présence d'une ferme (propriété de l'abbaye de Saint-Denis), dont le fermier devait servir le port, fournir embarcations et acquitter son droit de fermage (112 livres-tournoi à cette époque) que venait recevoir le prévôt ou bailli, chaque année aux Rogations, en même temps qu'il rendait justice et restait à déjeuner.
1650 - La commune s'honore de la résidence d'illustres personnages tels que la duchesse de Brunswick, du prince Palatin Édouard de Bavière et de son épouse Anne de Gonzague de Clèves, princesse de Mantoue.
1676 - (20 mars) Naissance de Pierre Boudou, chirurgien du roi et fondateur de la première école de filles du village d'Asnières. Chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu, il s'est rendu célèbre comme ophtalmologiste (opération d'une cataracte avec énucléation de l'œil). Il meurt à Paris le 25 novembre 1751.
1680 - (vers) L'abbé Antoine Lemoyne (Le Moyne ou Lemoine), seigneur d'Asnières par usufruit du chapitre de Saint-Marcel, docteur en Sorbonne, tente d'embellir le nom de la commune par « Asnières-Belle-Ile ». Toutes ces tentatives resteront vaines.
1700 - (13 septembre) Bornage entre Asnières et Colombes pour la fixation des dîmes.
1704 - Asnières compte environ 80 feux (450 âmes ?).
1715 - (vers) Marie-Madeleine de Vieuville, comtesse de Parabère, possède une maison à Asnières, à l'emplacement du château construit ultérieurement. Elle est la favorite de Philippe d'Orléans (1674-1723), régent du royaume de 1715 à 1723.
1730 - (12 juillet) Décès de Mme de Brunswick, duchesse douairière de Hanovre.
1752 - Mise au jour d'une importante nécropole, datant du IVe siècle apr. J.-C., découverte lors dès travaux de construction du château. Le comte de Caylus, consulté à cet effet, affirme avoir ouï dire qu'un roi Dagobert, de la « première race », avait une maison de campagne sur le terrain d'Asnières[23].
1790 - Pierre Dieudonné Delguèdre, paysan, devient le premier maire d'Asnières, pour trois ans.
1812 - Premier plan cadastral. Asnières y trouve à peu près son territoire actuel.
Le , les troupes françaises, cantonnées à Asnières, voulant empêcher les troupes ennemies de passer la Seine en cet endroit, firent couler par le fond le bac et tous les bateaux qui étaient sur la rivière.
1815 - Occupation du château d'Asnières par les troupes anglaises.
1826 - Construction du premier pont routier. Il est à péage et signe le décollage économique et démographique du bourg.
1837 - Arrivée du chemin de fer (ligne Paris-Le Pecq en 45 minutes contre 4 ou 5 heures auparavant).
1838 - Ligne de chemin de fer Asnières-Versailles Rive Droite.
1839 - Gaspard de Prony, meurt à Asnières. Cet ingénieur et mathématicien (né en 1755), premier directeur du bureau du cadastre, membre du bureau des longitudes, prend en charge la fabrication du kilogramme étalon et établit un jeu de tables trigonométriques en système métrique (quatorze décimales). Fait baron et pair de France par Charles X. Un lycée professionnel d’Asnières-sur-Seine porte aujourd’hui son nom.
1841- La commune est ainsi décrite dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Le village d'Asnières et ses environs possèdent de fort jolies maisons de campagne, bien situées, d'un aspect agréable. On y voyait autrefois plusieurs beaux châteaux, entre autres, celui de la belle marquise de Parabère, maîtresse du régent Philippe d'Orléans. Il n'y a pas plus d'une lieue et demie de Paris à Asnières ; c'est une promenade assez fréquentée par la population parisienne dans les beaux jours d'été. On y compte 600 habitants environ. Sa situation offre des points de vue délicieux, un air pur et des commodités de toute espèce[24]. ».
1845 - (9 décembre) Mise à l'eau du bateau le Chaptal. Cette période marque le début de nombreuses régates, et la mode des canotiers et guinguettes sur les berges.
1848 - Les évènements qui marquent la chute de la monarchie de Juillet entraînent la destruction du pont. Il sera reconstruit par Émile Clapeyron (1799-1864).
1848 - Le château d'Asnières est transformé en restaurant, devenant un endroit particulièrement prisé de la bourgeoisie parisienne, avec des nombreux bals et soirées.
1850 - (vers) Création d'un club de canotage qui deviendra l'un des symboles de la ville au XIXe siècle, attirant une telle foule que l'on compare Asnières à Palos de la Frontera, le port espagnol d'où partit Christophe Colomb.
1852 - Ernest Goüin introduit en France la construction des ponts métalliques avec celui d'Asnières.
1857 - Inauguration de la première école maternelle de la ville.
1860 - Louis Vuitton installe ses ateliers à Asnières.
1861-1862 - Transfert du cimetière de l'avenue d'Argenteuil à la rue du Ménil.
1869 - L'éditeur d'art Adolphe Goupil installe ses ateliers photographiques.
1870 - Création d'un service d'omnibus entre la place Voltaire à Asnières et l'avenue de Clichy à Paris.
1870 - (septembre) Durant le siège de Paris (1870), le pont d'Asnières est totalement détruit, et une partie du pont de Clichy est endommagée. Les dégâts subis par les édifices publics sont considérables, la gare s'écroule sous les bombardements.
1871 - (9 avril) Le général Ladislas Dombrowski, commandant de la Place de Paris, s'empare d'Asnières aux mains des Versaillais. Le , nouveau combat entre les insurgés et les Versaillais commandés par le général Montaudon. (cf. Chronologie de la Commune de Paris)
1871 - L'ouvrier imprimeur-lithographe Jean-Baptiste Girard (1821-1900) fonde la Bibliothèque populaire avec 3 000 ouvrages.
1873 - Naissance d'Henri Barbusse. Son livre le plus célèbre, Le feu, journal d'une escouade obtient le prix Goncourt en 1917.
1873 - (vers) Le succès populaire des baignades et des guinguettes en bord de Seine attire de nombreux artistes. En 1873, Claude Monet (l'année d'Impression, soleil levant) et Auguste Renoir (1879) peignent chacun La Seine à Asnières, Georges Seurat en 1883 avec une baignade à Asnières, puis les néo-impressionnistes (Paul Signac…) posent leur palette sur les berges de la Seine : Van Gogh immortalise à son tour le pont d'Asnières (1887) et le restaurant de la Sirène.
1873-1874 - Reconstruction des deux ponts (Asnières et Clichy) avec tabliers métalliques.
1874 - () Ouverture du premier commissariat de police.
1879 - Sarah Bernhardt, la grande tragédienne, s'installe au 19, rue Magenta dans une propriété portant le nom de château des Brumes.
1880 - (vers) Des opérations d'épuration du préfet de police Camescasse à Paris font fuir les prostituées qui se réfugient en nombre à Asnières, dès lors surnommée Pouffiasses Ville.
1887 - (30 mai) Inauguration du monument dédié à Jean-Jacques Rousseau (œuvre de Carrier-Belleuse, fondu par Thiébaut).
1891 - La ligne de tramway Madeleine/Bourguignons est ouverte au public avant d'être prolongée jusqu'à Colombes quelques années plus tard (la traction animale est dès lors remplacée par la traction mécanique).
1892 - Le compositeur et organiste Joseph-Antonin Aulagnier lègue à la ville 370 000 francs pour la construction d'un hospice pour vieillards (17 places et seulement pour des hommes) qui sera inauguré sur les quais de Seine en 1898. Cette même année, Louis Vuitton meurt à Asnières. Il est enterré au cimetière de la rue du Ménil.
1897 - (25 juillet) Début de la construction de l'hôtel de ville.
1899 - Création du cimetière des Chiens, première nécropole zoologique au monde, située sur l'ancienne Ile des Ravageurs, à côté du parc Robinson. On y trouve des tombes de chats, de chiens, de chevaux, de singes, de colombes, perroquets, etc. mais aussi celle d'un mouton, du célèbre chien Rintintin et un monument en l'honneur du chien Barry.
1899 - (15 octobre) Inauguration du tout nouvel hôtel de ville et sa splendide salle des mariages (architecte : Emmanuel Garnier).
1899 - Installation rue de Normandie des ateliers de Chenard et Walcker, constructeur automobile.
1900 - Les compétitions de natation des jeux de la seconde Olympiade (Jeux olympiques d'été de 1900) se déroulent à Asnières dans la Seine. Le 60 m sous l'eau vaut à la France sa première médaille d'or.
1901 - Ernest Daltroff (1870-1941) achète la parfumerie Emilia qui prend ensuite le nom d'un acrobate en vogue : Caron. Il crée ses propres parfums dès 1904 (Royal Emilia, Royal Caron, Radiant) et s'installe en partie avenue de la Lauzière donnant sur la voie ferrée.
1907
- Naissance de Maurice Bonnet († 1994), inventeur du « procédé Bonnet » de photographie en relief.
1927 - Albert Véchambre fonde la société Radialva en décembre.
1928 - L'association Léopold Bellan (conseiller de Paris) ouvre une maison de retraite.
1933 - Découverte d'un mégalithe ou menhir en position verticale lors d'une fouille de sépultures dans un tumulus (visible dans le square du Maréchal-Leclerc).
1935 - Inauguration du Centre administratif et social (architectes : Chevallier et Launay).
1944 - (15 mars) Le Conseil national de la Résistance (CNR) se réunit à Asnières et adopte un programme d'action qui jette les bases de la Sécurité sociale, des retraites généralisées, des grands services publics, des comités d'entreprises, des lois sociales agricoles, du droit à la culture pour tous…
1952 - (27 mai) La Croix de Guerre est apposée au blason de la commune pour honorer les 772 victimes militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[30].
Le système mis en place par Manuel Aeschlimann, maire de 1999 à 2008 puis depuis 2014, a été épinglé pendant plusieurs années par les médias. L'Express notamment parle de : « guérilla judiciaire », « esprit de famille », « occupation du terrain sans relâche » (par une communication outrancière), « discrédit des adversaires », communautarisme, mises en examen, condamnations pour diffamation, affaire de favoritisme[32]…
Ce contexte, allié à la poussée nationale de la gauche, a conduit à un changement de majorité lors des élections municipales des 9 et au profit d'une inédite coalition PS, Les Verts, Modem, divers droite. Le socialiste Sébastien Pietrasanta a remporté l'élection avec 51,86 % des voix au second tour. Un an plus tôt, Nicolas Sarkozy (UMP) avait réalisé un score de 53,61 % au deuxième tour de l'élection présidentielle à Asnières.
En 2012, la ville a suivi la tendance nationale, en votant à 52,28 % pour François Hollande au deuxième tour[33].
Toutefois, le Conseil d’État annule le 11 mai 2015 ces élections, en raison de « pressions » à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, ainsi que pour les villes de Clichy et de Puteaux, deux autres communes du département des Hauts-de-Seine[35],[36],[37].
De nouvelles élections ont lieu les 14 et 21 juin 2015 : la liste conduite par Manuel Aeschlimann obtient 47,42 % des suffrages exprimés à l'issue du premier tour[38] puis 56,7 % des suffrages exprimés au second tour[39],[40],[41], ce scrutin étant marqué par une très forte abstention.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine, la liste LR-SL-UDI menée par le maire sortant Manuel Aeschlimann obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 10 924 voix (56,62 %, 44 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant largement les listes menées par[42] :
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Pour l'exercice 2019, le compte administratif du budget municipal d’Asnières-sur-Seine s'établit à 181,7 millions d’euros en dépenses et 196,6 millions d’euros en recettes[55].
Fonctionnement
En 2019, les charges réelles de fonctionnement s’élèvent à 102 648 000 € soit 1 184 € par habitant (1 377 € en moyenne pour les villes de la même strate démographique). Les recettes réelles atteignent quant à elles 124 585 000 € soit 1 437 € par habitant (1 596 € par habitant pour les villes de même strate)[55].
Le principal pôle de dépenses en section de fonctionnement est celui des charges de personnels pour une valeur de 57 356 000 € (56 %) soit 662 € par habitant (le ratio des villes de la même strate étant de 813 € par habitant)[55]. Entre 2014 et 2021, la masse salariale a été réduite de 3,5 %[55]. Les achats et charges externes constituent également un important pôle de dépense qui s'établit à hauteur de 29 551 000 €[55]. Ce second poste a été réduit de 26% entre 2014 et 2019, en baissant de plus de 10 millions[55].
La plus grande part des recettes de fonctionnement est constituée des taxes et impôts locaux qui concourent à hauteur de 65 727 000 € au budget, représentant 758 € par habitant (796 € pour les villes de la même strate)[55]. La dotation globale de fonctionnement versée par l'État à la ville s'établit à 8 164 000 € en 2019 et a donc baissé de plus de 67% depuis 2014, elle s'établissait alors à 25 154 000 €[55].
Les taux de la taxe d'habitation et de la taxe foncière ont connu une hausse de 17,1% en 2009[56], avant de baisser de 0,9% en 2014 pour rester totalement stables jusqu'en 2019[55].
La ville applique un abattement familial dérogatoire ainsi que deux abattements facultatifs de 10% au profit des personnes de condition modeste et au profit des personnes en situation de handicap pour la taxe d'habitation.
Investissement
En 2019, les dépenses d'investissement comprennent par ordre d'importance :
Les dépenses d'équipement pour une valeur de 48 110 000 €, soit 555 € par habitant (contre 406 € en moyenne dans la strate). Entre 2014 et 2019, les dépenses d'équipement ont progressé de 153%[55].
Les remboursements d’emprunts représentent 7 070 000 €, soit 82 € par habitant (contre 135 € en moyenne dans la strate).
Les ressources en investissement étaient constituées en 2019 :
des excédents des années précédentes,
des subventions reçues à hauteur de 3,7 millions d'euros,
du produit de la taxe d'aménagement à hauteur d'1,7 million d'euros,
du reversement par l'État d'une fraction de la TVA payée par la commune à hauteur d'1,9 million d'euros.
Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Asnières-sur-Seine
253
195
186
181
139
105
187
161
185
212
162
126
138
160
100
87
79
- 16
49
37
Moyenne de la strate
219
209
197
184
251
177
240
251
276
254
239
207
215
251
201
210
198
179
171
192
Dette locale
La dette d'Asnières, importante, est au cœur des argumentations entre majorité et opposition. Elle se chiffre le à 175,472 millions d'euros[57].
Cette dette est le résultat d'emprunts toxiques contractés envers la banque Dexia au début des années 2000[58] : en 2008, 93% de la dette provient d'emprunts toxiques (81% en 2010 et 67% en 2013)[59],[60],[61]. Cette situation contraint en 2009 le maire Sébastien Pietrasanta à augmenter les impôts locaux de 17%, une hausse historique. Au 31 décembre 2018, la part de ces emprunts toxiques a été réduite à 5%[62]. La commune n'a pas souscrit de nouvel emprunt en 2017, 2018 et 2019[55]. La ville jouit en 2019 d'une capacité d'autofinancement de 21 937 000 €[55] et une capacité de désendettement de 7,2 ans, inférieure au seuil de criticité établi à 15 ans[63].
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Évolution de la dette en euros de 2000 à 2019[57] (le montant de la dette est pris au 31 décembre de l'année N)
Après 50 ans de jumelage en sommeil avec Berlin-Spandau, les maires des deux villes ont resigné le 9 mai 2009, jour de la fête de l'Europe, leur jumelage officiel.[réf. nécessaire]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[67],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 89 662 habitants[Note 6], en augmentation de 3,64 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 41 073 hommes pour 44 873 femmes, soit un taux de 52,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[69]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
4,0
75-89 ans
5,8
10,7
60-74 ans
11,7
17,6
45-59 ans
17,9
25,2
30-44 ans
24,5
20,6
15-29 ans
19,6
21,3
0-14 ans
18,9
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[70]
Le département gère quatre collègespublics (Malraux, Renoir, Truffaut et Voltaire), et trois privés (Sainte-Geneviève, Saint-Joseph et Chambertin)[73], dont le collège Malraux classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP).
La région Île-de-France gère trois lycées publics (le lycée professionnel de Prony, le lycée général et technologique Auguste-Renoir et le lycée d'enseignement adapté Martin-Luther-King) ainsi que le lycée général privé Sainte-Geneviève[74].
Classement des lycées d'enseignement général et technologique à l'échelon national[75],[76],[77]:
Lycée Sainte-Geneviève : 99 % de réussite au baccalauréat, 405e lycée sur 1872.
Lycée Auguste-Renoir : 86 % de réussite au baccalauréat, 907e lycée sur 1872.
Vie universitaire
La ville a comporté un centre universitaire de l'Université de Paris III jusqu'à sa fermeture en 2012. Un nouveau quartier baptisé « Asnières-Université » - et comportant un collège - est en aménagement jusqu'en 2025.
Manifestations cultuelles et festivités
La ville organise tous les ans une journée du livre à l'occasion de laquelle sont invités plusieurs dizaines d'auteurs qui rencontrent ainsi leur public et procèdent à des dédicaces[78],[79].
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Depuis 2019, la commune est labélisée Terre de Jeux 2024, le label des territoires de Paris 2024[83].
Équipements
Outre la patinoire des Courtilles, la commune compte dix gymnases, six stades, un stand de tir, un skate park, un terrain de boules parisiennes et une piscine.
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Les services municipaux de la ville publient un mensuel d'informations nommé Asnières Infos. Il est tiré à 45 000 exemplaires et est destiné aux habitants de la ville. Le magazine est également publié sur le site de la ville.
L'association culturelle islamique d'Asnières-sur-Seine administre la mosquée El Hidaya.
Témoins de Jéhovah
L'association culturelle des Témoins de Jéhovah détient une Salle du Royaume.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 937 €, ce qui plaçait Asnières-sur-Seine au 9 274e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[90].
Emploi
En 2018, l'INSEE comptait 57 737 Asniérois âgés de 15 à 64 ans parmi lesquels se trouvaient 71 % d'actifs ayant un emploi, 2,9 % de retraités, 10,4 % d'élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés et 8,8 % de chômeurs[91].
La population active de la ville comptait en 2018, 15 agriculteurs exploitants, 2 259 artisans commerçants et chefs d'entreprise, 17 527 cadres et professions intellectuelles supérieures, 11 049 professions intermédiaires, 10 304 employés et 4 295 ouvriers[91].
Le cimetière des Chiens est le premier du genre. Il est créé en 1899 sur l'ancienne île des Ravageurs, à côté du pont de Clichy. On y trouve les sépultures non seulement des chiens, des chats, des oiseaux mais aussi des chevaux, lions, singes, etc.
Le château d'Asnières est édifié de 1750 à 1752 pour le marquis d'Argenson. Il est construit à l'emplacement d'un ancien château ayant appartenu à la comtesse de Parabère, maîtresse du Régent. Ce monument fut dessiné par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi. La décoration intérieure est due à Nicolas Pineau et Guillaume II Coustou. Acquis en 1991 par la mairie, sa restauration lancée depuis 1978 ar l'Association des Amis du Chateau et du Vieil Asnières[93] est loin d'être achevée : seule la moitié du rez-de-chaussée est accessible au public. La statue centrale qui orne son fronton a été remplacée à l'identique de l'original par une association asniéroise.
L'église Sainte-Geneviève d'Asnières-sur-Seine est consacrée en 1711 à une époque où la ville ne comptait que quelques centaines d'habitants. La façade, la tribune et les bas-côtés ont été reconstruits en 1929. Elle abrite notamment un orgue de 1893 des célèbres facteurs John et Eugène Abbey[94], qui a été rénové en 2019.
La gare des Carbonnets, aussi connue sous le nom de son architecte Juste Lisch, est édifiée en 1878. Cet ancien embarcadère du Champ-de-Mars de Paris est construit pour l'exposition universelle de 1878. Cette structure est démontée en 1897 et transportée à Asnières ; quoique classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, le bâtiment est très dégradé. Après un premier projet de rénovation destiné à en faire un espace de bureaux ouverts en co-working[95] abandonné en 2021, l'édifice est racheté par la ville en 2022.
Le monument aux morts de la place Aristide-Briand est l'un des onze subsistants dédiés à la mémoire des morts de la guerre de 1870. C'est une œuvre de l'architecte Cousteix et du sculpteur Auguste Maillard. En , le monument est déplacé pour être installé contre le flanc gauche de l'hôtel de ville, en raison des travaux de construction d'un parking souterrain.
Le nouvel hôtel de ville est construit en 1899. La décoration intérieure est de Paul Signac[96].
Vincent Van Gogh a peint de nombreux tableaux à Asnières, dont Le restaurant de la Sirène à Asnières, Le Pont d'Asnières, Le Pont sur la Seine à Asnières, Usine d'Asnières, Maison flottante sur la Seine à Asnières, Entrée du parc Voyer-d'Argenson à Asnières, Vue du parc Voyer d'Argenson à Asnières, Parade de Couples dans le parc Voyer d'Argenson à Asnières, Chemin au parc Voyer d'Argenson à Asnières, Coin du parc Voyer d'Argenson à Asnières, ainsi que Usines à Asnières, vues du quai de Clichy, peint depuis Clichy. Ces tableaux ont été peints en 1887 et sont connus en anglais sous le nom de en:Asnières (Van Gogh series).
Le sculpteur Arnaud Kasper est un résident de la ville.
Le château d'Asnières héberge des expositions, par exemple l'exposition rétrospective 1972/2009 de Dominique Mulhem.
L'artiste graphique Yann le Houelleur a réalisé de nombreux dessins des maisons et monuments d'Asnières[98].
L'ensemble vocal Artefonia réunit environ 70 choristes autour d'un répertoire classique français et international. Il donne des concerts plusieurs fois par an, souvent conjointement avec d'autres chorales et solistes parisiens[99].
C'est aussi dans cette ville qu'est né et a vécu l'humoriste et acteur François-Xavier Demaison.
Asnières et la littérature
Dans Viva Bertaga !, de San-Antonio, alors que le héros est réfugié dans une ambassade en Amérique du Sud, il prend le téléphone pour appeler les Services Secrets et tombe sur le 22 à Asnières[100].
Dans San-Antonio renvoie la balle, toujours du même auteur, l'écrivain fait un double jeu de mots : les assassins ont dû faire le 22, à part qu'on est à Colombes et pas à Asnières (faire le 22 signifie faire le guet en argot, et l'action se déroule au stade olympique de Colombes).
Dans vie et mort d'un honnête homme (ISBN979-8632555944), de Roméo Saint-H, le héros principal du roman réside dans un « Appart'hôtel du centre d'Asnières »[réf. souhaitée]
Le crossover des séries Joséphine, ange gardien et Camping Paradis, Un mariage Parfait ou les acteurs des deux séries ont été sur place en même temps pour la première et unique fois (épisode de Joséphine, ange gardien aidant les héros de Camping Paradis) tourné à la mairie d'Asnières, sur le parvis de la mairie, à l'état civil et dans la salle des mariages.
L'hôtel de ville d'Asnières-sur-Seine, en particulier la salle des mariages, a servi de décor à Korruption, un film du réalisateur Julien Richard-Thomson[101].
Dans la série Narvalo, l'épisode "Nuit Blanche" (S2 Ép7) se déroule principalement à Asnières, notamment au parc Robinson et devant le cinéma l'Alcazar.
De gueules à la barque équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'or chargé de trois fleurs de chardon au naturel tigées et feuillées de sinople, au franc-quartier d'azur brochant, chargé de deux léopards couronnés d'or.
Détails
Par le dessin d'une barque à l'antique, le blason de la ville évoque sa vie fluviale. Des fleurs de chardon tigées et feuillées rappellent les ânes de temps révolus. Des léopards couronnés d'or sont empruntés aux armes du marquis de Voyer d'Argenson, propriétaire du château d'Asnières. Le 27 mai 1952, la Croix de guerre est apposée au blason pour honorer les 772 victimes, militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Julien de Gaulle (préf. Charles Nodier), Nouvelle histoire de Paris et de ses environs : avec des notes et une introduction par M. Ch. Nodier, t. 5, Paris, P. M. Pourrat frères, , 586 p. (lire en ligne), p. 196.
↑René Deflandre, Dictionnaire historique et géographique des voies publiques et privées d'Asnières-sur-Seine, p. 210, (ISBN2-95087-921-7).
↑Maxime Gil, « Municipales 2020. Asnières-sur-Seine : Manuel Aeschliman réélu maire : Les résultats du premier tour des élections municipales à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) sont connus. Manuel Aeschliman est arrivé en tête dimanche 15 mars 2020. Les détails », Actu Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bA.-S.D., « Municipales 2020 : les recours contre les élections à Asnières, Boulogne et Neuilly rejetés : Le tribunal administratif de Cergy (Val-d’Oise) a rendu ses décisions, ce jeudi, donnant raison aux listes élues au premier tour le 15 mars dernier », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDominique Montvalon, « L'Homme de la semaine : Frantz Taittinger », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
↑« M. Taittinger (RPR) est élu maire d'Asnières », Le Monde, (lire en ligne). « Frantz Taittinger, député (RPR) des Hauts-de-Seine, a été élu, vendredi 1er avril, maire d'Asnières (Hauts-de-Seine) par 35 voix contre 5 »
↑« À Asnières-sur-Seine, le conseil d'Etat valide les élections : Manuel Aeschlimann, député UMP des Hauts-de-Seine, a bel et bien perdu les élections municipales à Asnières en mars 2008 », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).